UN CERTAIN VERTIGE...


 J'ai fait un rêve délicieux de toi, nous étions en ces endroits chers à nos coeurs, là ou rien ne s'interposait entre nous, vivant d'adolescence retrouvée et de fous rires qui n'en  finissaient pas et tout cela sous les yeux du monde...

Il fallait être bien naïfs pour croire que nous étions discrets, mais nous l'étions et peut-être même qu'inconsciemment nous flirtions avec les regards des uns et des autres, les interrogations qui ne manquaient pas comme par défi.

Nous étions heureux et si simplement de nous rencontrer ci et là en faisant mine de ne pas nous être encore vus, alors que dés l'aube nous échangions déjà des baisers passionnés lesquels ne manquaient jamais de nous mettre en retard.

Ce fut la seule période de ma vie et je suis plus que certain de la tienne que le travail fut relégué loin de nos pensées, devenant juste le prétexte pour nous voir, nous amuser d'un amour inattendu mais d'une ineffable délicatesse.

J'ai été heureux autant qu'irresponsable et ton bonheur a été si criant que je sais avoir été été bien inconséquent quant aux risques que je te faisais prendre, mais je ne m'en veux pas car je crois bien que tu n'as jamais été aussi heureuse.

Nous avons joué avec le feu sept années durant et même bien au delà avec une certaine maturité, car la passion s'est apaisée et la femme de raison que tu es a réalisé à quel point nous ne pouvions que rendre malheureux les nôtres.

J'ai eu du mal à accepter la décision qui brutalise et meurtrit l'âme amoureuse qui se découvre un bonheur, et je t'en ai voulue jusqu'à ce que le temps fasse l'œuvre qui lui est dévolue, et que j'aime te savoir aux abords de mon coeur.

Ce rêve m'a rappelé à quel point il est bon de savoir que l'amour demeure et lorsqu'il est sincère ne saurait ne pas grandir, car si les corps ne s'embrassent plus, les âmes continuent de s'aimer de trop savoir ou se trouve leur raison d'être.

Tu étais là ou nous nous sommes tant aimés, et ou l'abime de la passion nous a menés, en ce vertige qui borde la déraison et ou guette une certaine folie, mais pour ma part je ne regrette rien de trop savoir que tu y as été heureuse.

" Deux coeurs qui s'aiment, animés d'une même passion, vivent dans un autre univers, ils parlent un autre langage, sans se voir ils s'entendent, sans communiquer ils se comprennent, ils se devinent."    Sophie COTTIN

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