UNE MEMOIRE COMMUNE ...
A présent que mon temps m'appartient et que je me sens plus vivant que jamais, je m'ouvre davantage de jour en jour à un présent magnifié au sein de notre famille, tout autant qu'à un passé que des bribes de souvenirs épars me fait aimer...
En croisant des visages hier inconnus qui m'en rappellent d'autres, lesquels m'ont je me souviens tenu un jour dans leurs bras, et je crois bien offert l'affection qui a du me manquer, je ne puis m'empêcher de ressentir une profonde nostalgie.
Des souvenirs enfouis me reviennent, et surtout un sentier escarpé qui longeait les maisons de mes tantes et de mes oncles, courait jusqu'à la fontaine aux femmes et se terminait par un pré aux embruns des mille et une senteurs d'autrefois.
Notre village familial qui aujourd'hui est réduit à des éboulis de pierres, de ronces et herbes de toutes sortes, rendu à la nature qui se charge d'ensevelir une mémoire ancestrale dont les silences criants nous racontent une époque à présent révolue.
J'aimerais qu'on n'oublie rien, que les plus vieux racontent aux jeunes une épopée douloureuse faite de résilience et de frustrations, tout autant que des privations qui ont constitué le lot commun des ces femmes et ces hommes de bonne volonté.
Le si long cheminement qui m'a vu retourner à l'essentiel qu'est notre mémoire commune.
Au gré de ma venue dans un groupe qui tend à réunir ceux qui de près ou de loin sont membres d'une même famille, je me mets à retrouver des sentiments oubliés et bien des valeurs dont je m'étais éloigné car un jour ils m'ont semblé désuets.
En pensant à tous ceux qui nous ont précédés, vécus leurs vies entières aux flancs des montagnes, qu'ils seront à toujours les miens car je nous sais issus de l'histoire commune qui fait que tout l'essentiel est dans la valeur donnée à la famille !
A nos grands-parents et parents, dont certains depuis longtemps disparus ne m'ont laissé aucun souvenir, et à ceux que j'ai eu le bonheur de croiser à un âge ou l'on ne ne saisit pas l'essence des choses, ces mots remplis d'Esperance...
A mes Oncles Mohand Cherif, Si Hamou, Si M'hand, Si Mohand ou Abdelkader et leurs soeurs Hezia et Ourdia et à notre village d'Egrenzka
Commentaires