GARDENIA...
Dés les premières couleurs du jour tu viens, feutrer ma vie, et la rendre tellement plus belle qu'elle semble ne plus m'appartenir même si je sais que tu es là, au gré de la méditerranée qui berce le sentiment amoureux qui me noie.
Il me suffit de prolonger mon regard pour t'apercevoir, en ombre familière mais dont je ne sais rien encore, sinon qu'elle colore mes jours et fait de mes nuits des étreintes sans fin, dont je ne m'éveille que le corps au bord de l'extase.
Dés l'aube la pensée de toi m'embrasse, se saisit de moi jusqu'à me faire mourir de désir et pourtant je sais qu'il me faudra attendre, et l'attente sera belle même si je dois en souffrir, tant il faut savoir patienter sur le chemin de l'amour.
De tes yeux qui me bouleversent je n'ai que ce que m'en dit mon cœur épris, il les image si bien que j'aimerai que le temps passe plus vite pour savoir les toucher des miens, et mélanger leurs couleurs pour en réinventer la profondeur.
Pour le moment tu es seulement Sonia, un bout de moi dans une terre algérienne à laquelle j'aspire davantage, des embruns marins, et un azur lointain qui se détache de la mémoire de l'enfant qui n'a jamais oublié sa véritable essence.
Tel si tu me faisais renouer avec moi même, l'essence de l'être que j'ai si longtemps occulté pour un ailleurs empreint de désillusions dont on met beaucoup de temps à se remettre, et les leurres à perte de vue d'un vieux monde à son couchant.
" Je me sens aux lisières de l'amour inavoué que je me mets à te crier, mais il se peut que tu l'entendes déjà tel s'il faisait partie de tes rêveries de femme, et de tes désirs au féminin. "
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