LE SEL DES LARMES...
Il n'y a que la beauté des mots et leur amertume pour crier la douleur et l'idéal de pureté des femmes, qui sont faites de silence et de solitude, dont la désespérance est un fardeau de gènes qui fait de leurs vies un chemin d'interdits.
Chacune d'entre elles étant la vague d'un grand océan, un chant triste au regard tendre et douloureux, et une voix silencieuse de colères et de souffrances qui se contente de vivre entre le quotidien et le rêve, parfois même le droit de rêver.
A la fraicheur de ce matin d'avril, je repense à ces femmes, tous ces visages que je côtoie et qui sont d'une simplicité désarmante mais ou il y a tellement à voir, vivre ou regarder et qui n’ont toujours été que dans l'urgence et le temps long.
Un fracas d'âmes qui se blesse dés l'aurore à la froideur et blessures du quotidien, entre tristesse et espérance, avec une douleur mêlée de culpabilité, chacune étant les drames d'aujourd'hui, et leurs mots si vaguement hésitants.
Regarder autrement, toutes celles aux abords de notre vie car ce sont elles qui la font...
L'obscurité et les ténèbres ne feront toujours qu'ensevelir le merveilleux, à l'instar d'un patriarcat qui interdit la lumière et la beauté de celle-ci, en nous privant de ce que l'humanité à de plus beau à nous offrir, un horizon émerveillant...
" Ce qui échappe aux mots, c'est ce que les mots doivent dire."
Nathalie SARRAUTE
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