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Affichage des articles du septembre, 2023

LA TRAME DE L'EXISTENCE

J'emprunte si souvent le chemin du passé avec les émotions empreintes en moi, et je m'y sens heureux et douloureux à la fois de ce que je  découvre de moi, être une loyauté inconsciente dans un champ de  contraintes. Un peu le maillon fragile d'une chaine millénaire, qui s'est sacrifié pour ne pas trahir son ascendance, en un rôle obsédant qui se veut  parfois le refuge mais plus souvent la prison qui m'enferme toujours loin de moi-même. Ma vie a les traits d'une illusion, et aussi d'une enfance dont je n'ai que les cicatrices, mes seuls repères n'étant plus que dans l'indélicatesse du destin, tous les souvenirs évoqués avec mélancolie entre le néant et l'infini. Entre petites misères et grandes douleurs surgissent les clartés fugitives de l'adolescence qui nous évoquent ces perspectives que nous perdrons en route, car on a un coeur qui ne se résout pas à fuir, vivre seulement pour soi. J'ai toujours en moi la douce nostalgie de virer...

LES AMOURS SINGULIERES...

 Il est des brefs moments, et tant de ces échanges  innocents qui seront un jour mes blessures de corps et d'âme, mes amours à l'accent singulier et presque mes vies  hâtives depuis que tellement de femmes ont gagné en liberté. Alors que je demeure encore dans l'attendrissement facile, elles désirent sans aimer, et ne sont point pour mes étreintes fidèles que des promesses souvent trahies, l'air familier qui à son habitude m'aurait fait signe au passage. Autrefois entre un infini et l'éternité deux cœurs s'imprimaient l'un dans l'autre, avec la seule sensation de caresser une caresse, et surtout d'avoir  envie de l'autre même si il n'était pas là, et même si il était loin, comme un don de soi même. L'amour se heurte moins aux convenances ces derniers temps, mais les femmes ne sont plus que des brulures de désir à vivre, des étincelles d'éternité, et quelquefois certaines sont les brises d'été qui nous laissent étourdis et boul...

LES REVERIES TENDRES

J'ai glané ci et là les rêves qui fleurissent la pensée, Et me suis longuement amusé avec le verbe aimer, jusqu'à vraiment croire à certaines des amours Auxquelles je me suis attaché et cela  au fil des jours  ! Aujourd'hui encore d'aucunes ne font que revenir,  Quoique je fasse pour les éconduire si gentiment, Elles peuplent mon esprit et éconduisent le temps, Qu'il me reste pour construire, et penser mon avenir. Accepter de laisser s'en aller d'éphémères rêveries C'est grandir un peu, s'éloigner de ses fantasmes, Réaliser que notre femme est la plus belle des amies Et tellement de nos envies  le plus sincère   pléonasme.

LES JOURS DE MELANCOLIE...

Il arrive que nous nous sentions enserrés comme en un couloir obscur, de ces brulures d'oublis qui nous habitent, auxquelles nous retournons sans cesse car nous nous sentons un destin de coeur dont on ne guérit pas... Et lorsque comme toi, on est rien d'autre q u'une petite fleur fragile, on erre  d'effluves musqués en doux effleurements, on vibre sans que cela  ne soit l'idéal, vivre est un étrange et douloureux tourment, une sorte de doux mensonge. Ne sachant pas nous dire les choses avec les mots, et non plus qu'avoir les yeux au bord d'une histoire, nous saisir de l'essence sincère d'un regard tel un monde naissant, nous ne faisons que tellement retenir avec pudeur. Tu sembles une fugitive  beauté qui se croit à son crépuscule, avec dans le regard la mélancolie de ce qui s'espère et se chante, l'ailleurs inconnu qui ferait taire les peines d'une vie qui t'échappe mais sans trop de raison. Alors que tu es une beauté qui fléchit sou...