NOS ANCIENS.

 


En l'aube tendre des souvenirs, me revient l'écho des sourires de ceux qui étaient tels des étoiles dans nos nuits austères, ces femmes et ces hommes qui faisaient en sorte que pour leurs enfants les saisons s'écoulent en ballets impérieux, se voulant des sortes de sanctuaires ou fleurissait le bonheur.

La vie en ces temps là était un jardin en fleurs dont nous nous sentions les pétales, nos ainés savaient si bien mettre en lumière la joie et la beauté des moments heureux, et auprès d'eux nous nourrissions nos âmes à l'éclat des rires qui était tellement les vents de l'oubli pour l'océan de leurs tourments.

J'ai retrouvé la pure candeur de mon sourire d'enfant dans le joyau précieux, le flambeau ardent des souvenirs, là ou au creuset des jours tout n'était qu'éclats de bonheur pour éloigner les tempêtes autant que les vents dérangeants, lesquels certes et je n'ai jamais vraiment oublié n'ont pas manqué.

L'ombre complice d'où nait l'intimité, la mélodie exaltée d'un honneur qui précédait toute démarche, et le silence des femmes qui se drapaient constamment d'invisibilité m'ont longtemps révolté, puis j'ai pris l'habitude de ne plus voir du passé que ce qui me dérangeait, pour regarder au delà de la laideur.

Mon passé, ces années qui me hantaient ont fini par devenir belles, le jour ou mon regard s'est attardé sur ce que je refusais de voir, ces choses en profondeur qui vont à l'essentiel, ces temps d'un autre âge qui ne supportent pas la comparaison avec un present que seul l'audace de nos anciens a permis.

                               Pour tous ceux qui nous quittent trop tôt.

  

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