BRISER LE SILENCE
" Un vous " qui me fait mal, un malentendu qui perdure, un doute qui me tourmente car j'ai perçu un désir d'amitié, une petite étincelle sentimentale, la naissance puis le bris de quelque chose qui se devait d'être discuté tellement il méritait que nous lui donnions la chance d'exister.
" Un nous " un tout petit nuage de délicatesse, un voile tendre qui nous susurrait que l'autre était un peu comme nous, perdu dans une gentillesse, enfermé dans un cheminement que personne n'entend sinon un passé auquel peu à peu il s'est habitué jusqu'à être la raison de défier les abords de sa vie.
" Et toi " qui t'es blessée à la déception que seuls des mots t'ont suggérée, interprétés par un seul esprit habitué à la défiance, mais ne cesse de nourrir le regret d'avoir peut-être trop hâtivement jugé celui qui il n'y a pas si longtemps était selon tes dires l'homme qui semblait confirmer l'exception.
Certainement que je n'aurais jamais dû croiser ta route si c'était pour te laisser un souvenir aigre et dont tu n'avais nul besoin tant ton cœur fleure bon la gentillesse, et dont l' âme s'entend de loin d'être une oasis d'empathie d'en avoir trop vu et entendu qui la faisait se sentir étrangère au monde.
Si tu savais le vacarme de mes pensées tu ferais en sorte d'y sursoir afin de reprendre le fil de notre amitié qui mérite bien mieux que ce chaos qui ne nous ressemble aucunement et qui ne pourrait que grever davantage notre impression d'être des anges aux ailes brisées dans cette foutue société.
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