UN BONHEUR EN EMBUSCADE
Très simplement sourire à la vie qui passait par là sans éprouver le moins du monde le désir d'être l'enchanteresse de mon crépuscule, alors même que le printemps s'est éloigné sans raison aucune, tel si les temps heureux n'étaient plus que de vibrants mais lointains souvenirs, l'orée des adieux.
Et le front orné de toute ma gratitude quant à ce qu'il m' a été permit de vivre, donné de chérir je me tourne vers l'ailleurs qui ne manque jamais de m'émerveiller en chargeant mes pensées d'heureuses espérances, des blondeurs d'été ou des chevelures de jais qui se font déjà entendre sur le chemin.
Car il est mille et une vies que l'on épouse ou qui nous étreignent le corps, le cœur et l'âme, il suffit de s'ouvrir à la légèreté de l'être, la spontanéité d'un sourire ou du tendre regard qui viendrait butiner le votre de manière aléatoire mais quelques fois propice à un semblant de bonheur en embuscade.
Ma gaité ne s'éteint jamais, elle est celle d'un enfant qui n'ayant rien a assis le bonheur à ses cotés, juste par défi ou simple provocation, le destin étant pour lui une invention pour que le fait de subir soit moins cruel, et les hommes aiment tellement se répéter que c'est de la faute à pas de chance.
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