UN CHEMIN INATTENDU
Le regard du poète a un temps suivi un chemin buissonnier, presque par disgression comme un défi amusé ou une pensée joyeuse quant à l'insolence d'une petite fille dont le sourire en bandoulière fait que l'on court vers la rencontre que l'on sait illusoire, mais qui se veut pourtant tant troublante.
Une femme vive et menue, avec un air juvénile et gracieux qui n'a su prétendre qu'à une vie volée et interdite mais dont le peu qu'elle ait donné à voir eut été un rêve certain, tout autant qu'un heureux crépuscule pour l'amoureux des mots qui se heurte à sa propre mais surtout légitime fragilité.
il en éprouve instantanément un amour doué de raison mais avec une part d'enfance, la magnifique force de vie qui le fait renaitre d'un regard, et qui semble elle même une tristesse qui se serait épuisée dans la solitude, et même une liberté furtive qui a peut-être du dépasser ses propres blessures.
Mais il a ressenti le désir de s'essayer à construire une liberté, la sienne d'avoir toujours été l'être de rupture, s'abreuvant de transgressions et avec le refus et l'impossibilité de taire ses sentiments dés lors qu'ils se présentent du fait des yeux magnifiques qui lui deviennent brutalement une prison.
Il sait devoir aller contre tout et jusqu'au bout, et se faire mal pour réussir à se libérer des regrets en devenir, quant au joyau qu'il aurait laissé partir parce qu'il se serait nourrit d'incertitudes ou d'une politesse exagérée qui le ferait se haïr tellement d'habitude il est davantage habité par le combat.
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