LA FEMME DU PASSE
Tu es venue égayer ma vie qui défilait sans que je n'y prête attention, il me semble que je ne l'aimais pas, elle m'était jute utile pour ce que j'entreprenais quant aux miens, il s'agissait seulement de clore le chapitre intensément douloureux qu'avait ouvert mes parents, et avant eux mes grands parents.
Et tu as si bien réussi que j'ai tout oublié de ce qui a été avant toi, il m'a semblé renaitre au vert de tes yeux, la délicatesse d'un visage qui s'armait de ce sourire auquel nul ne pourrait résister, et surtout à l'air malicieux que souligne un regard qui entrouvrait un possible horizon, et tant un autre ciel.
Je ne fais que t'aimer au gré des années qui se succèdent, des souvenirs qui s'amoncellent et d'une vie qui se fait fort sympathique à présent, même si tu n'es plus là car c'est tel si tu me signifiais que le bonheur de l'un conditionnait celui de l'autre, et qu'il nous fallait l'apprivoiser pour le raconter.
Depuis nous nous sommes attelés à faire sourire le quotidien, démentir le destin, ancrer nos vies en une inextinguible envie d'être au plus près de chaque instant pour réparer l'outrage d'un passé qui ne faisait que nous peiner quoique l'on fasse, et rire de ces moments de vie devenus nos lauriers.
Ton regard pétillant de malice qui m'a envouté hier, la finesse d'esprit qui m'a interpellé plus que de raison étaient un tout dont je ne pouvais revenir que vainqueur pour ne pas les subir tels des regrets l'éternité à venir, celle ou le temps m'aurait semblé intensément long du fait de t'avoir laissée fuir.
Et ta voix, ce rire magique qui me réjouit tant dés lors qu'il advient au hasard d'une conversation, je ne saurai plus vivre sans les avoir aux abords de ma vie, et les jours gris qui avec eux s'ensoleillent ne sauraient prétendre le contraire, c'est tel si le ciel se dévoilait pour chacun de nos rendez vous.
Quand une vie ne suffit pas pour étancher une soif d'amour.
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