LA FEMME QUE JE N'OUBLIE PAS

 


  A l'aune d'un printemps qui n'en finissait pas d'arriver, je me suis heurté à une beauté délicate et insaisissable, toute en failles mais si tendre, une fleur sauvage qui se donnerait du courage face à l'impermanence des choses pour se réinventer mais sans toutefois parvenir à être une autre.

D'une pureté mystérieuse tel s'il lui fallait être impossible à concevoir pour quiconque désirerait s'en  approcher, elle n'est qu'un mur d'apparences mince et fragile, une voix douce, et l'air mélancolique  qui dansent dans ma tête quoique je fasse, une évidence, tout autant qu'un joli frémissement.

Une femme qui semble avoir toujours attendu je ne sais quoi mais sans jamais cesser de sourire, une féminité indéfinissable qui se sait vulnérable à l'amour, sans une ombre d'orgueil mais une maitrise si fine de ses émotions, belle comme un soir d'été entre retenue et don, un charme sans artifice.

Elle demeurera en moi comme la femme que l'on n'oublie pas, ce sourire tout juste retenu si singulier, avenant et discret que l'on ne peut que tenter d'imaginer ce qu'il y a autour, tant le destin s'amuse à parfois jouer des drôles de tour, enclin à mettre des nœuds en des horizons si prometteurs.

Pour celle que je n'oublie aucunement mais dont je respecte le choix.

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