LA FIEVRE DE TOI

 

  Dieu que j'aime la fièvre qu'elle met en moi, sans rien faire et même sans rien dire, comme un astre qui passant par là happe les regards, brouille les pensées, captive notre âme toute entière subjuguée par tant de beauté et de mystère, elle qui se voudrait au diapason des amours rêvées.

Chaque blessure grave en mon cœur une cicatrice que j'aime toucher pour évoquer un souvenir, un moment de ma vie ou j'ai flirté avec les étoiles quitte à m'échouer un peu plus tard, car de nos amours il ne faut savoir retenir que l'œil qui brille et le doux parfum de l'adolescence qui nous revient.

On s'abreuve à la tendresse, on s'émeut de la délicatesse qui nous éblouit alors que nous gardons les yeux grands ouverts comme pour mieux voir ce qui nous arrive, et tenter de retenir plus encore de ce qui ne tarde pas à s'en aller, nous tournant le dos et nous éprouvant quant au bonheur qui s'en va.

Je crois que tu n'ignores rien de mes sentiments, plus vrais et sincères qu'ils ne l'ont jamais été.

  

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