LE FAIT DE L'EDUCATION



 Chacun de mes écrits est un cri désespéré que j'adresse à l'âme d'une femme qui me donne tellement de bonheur que je ne suis rien, sinon un vide criant dés lors qu'elle vient à se détourner de moi , pour quelque raison qui lui est propre mais derrière laquelle je ne me range qu'avec amertume.

Il faut être une femme pour concevoir des aller retours incessants entre la joie de plaire et la crainte de faire mal, et n'être pas en phase avec des valeurs éculées face à des sociétés qui s'émancipent d'un moindre jugement, c'est comme si l'interdit prédisposait à  l'intransigeance  la plus totale.

J'ai si souvent aimé des femmes rebelles aux regards qui veulent les soumettre, mais se plient devant des doctes préceptes, une religion, des cultures ancestrales qui font partie d'elles à leur insu, du fait d'une éducation qui les formattent à suivre des règles pour ne pas se conduire tels les hommes.

Et plus que tout j'ai aimé leur profondeur, l'esprit féminin au plus près de ce qui ne doit qu'être beau, sans tâche, duquel on attend tout sans jamais leur offrir la recroque, et qui se complait en laissant filer des histoires qui pouvaient lui apporter plus que la sérénité, un sentiment qui l'idéaliserait.

Autrefois je me battais pour convaincre la femme rêvée qu'elle était en droit de ne pas se poser des questions lorsque la vie venait à passer par là, peut-être pour lui apprendre ce qu'elle ne savait pas quant à l'homme qui parfois peut aimer simultanément deux femmes sans en renier aucune.

Je voulais leur prouver que la déraison qui semblait me frapper était du fait d'une beauté  qu'elle ne pouvait éviter et qui me faisait me prosterner sans oublier qui j'étais et d'où je venais, et surtout que je me devais de ne point faire mal à celle qui a fait de moi l'ultime rempart à ses faiblesses.

La vie, le destin ou le hasard sont fait de rencontres fortuites, venues nous compléter, nous aider en ce chemin de travers qui semble si long qu'il nous faut le partager avec celles qui font danser notre cœur, quitte à faire violence à une raison en embuscade qui voudrait toujours tout décider à notre corps défendant.

" Le crépuscule tendre qui s'annonçait avait la radiance d'un sourire intimidant mais tellement généreux."

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