L'OMBRE DU PASSE
Je me suis surpris à toujours m'attendre à te retrouver comme toutes ces autres fois, et au gré d'un commentaire qui parle à la partie de moi la plus belle, car empreinte de la beauté de nos silences et des mots, qui me redonnaient l'envie, et le désir d'un rêve que tu suscites sans le vouloir vraiment.
Et depuis quelques temps plus rien sinon un questionnement qui n'en finit pas de me dévorer l'esprit, faisant de mon cœur l'incandescence d'un regret qui n'en finit pas de grandir tel si tu avais emporté mon âme vers un lointain dont je me sentais pourtant très proche, un interdit que j'aimais tant.
Un jour je sais je refermerai la fenêtre que le hasard a entrouvert, je ne sais pas quant mais celui ci arrive toujours quoique l'on fasse et je m'en voudrai de n'avoir pas pu voir ce que cachait ce regard qui rappelle le miel, et la moue si généreuse qui se voulait le miroir de tous mes mots amoureux.
La douceur d'une rencontre qui ne va pas à son apogée alors qu'elle a suscité bien des fantasmes, est une oppression qui va et vient, se nourrit du regard d'une autre, d'une silhouette ressemblante ou d'un voile comme ceux que je te voyais souvent arborer et mettait en lumière ce que j'imaginais
Commentaires