S'AVOUER AMOUREUX.
Ma vie a été constellée de jeunes et soyeux duvets, d'insensibles innocences qui mènent tout droit à de délicieuses sensations, quelquefois des huis clos pervers ou j'emprisonne et je soumets un corps pudiquement voilé juste pour épuiser ma vitalité, un désir cru que rien ne sait arrêter.
J'aime m'abandonner à une femme, mais aussi vivre des expériences traumatiques ou épanouies car l'amour est un monde onirique dont la beauté réside dans son caractère éphémère, mais tout autant que le bonheur ordinaire et la simplicité de ne pas avoir à se cacher qu'offre le couple.
Une frange, un regard lointain et tellement une sensualité indécente de par son innocence suffisent pour me pousser comme une lame de fond jusqu'à incandescence vers les mille et une voluptés, ou délirantes absences, l'exquis frisson de plaisir qui davantage reflète toutes mes contradictions.
Ma liberté amoureuse et sensibilité aux charmes féminin me font souvent vivre des unions fragiles, sans cesse menacées car nécessairement clandestines qui finissent malgré moi toujours mal, car se mélanger et former un temps amoureux ne dure que jusqu'à la souffrance de la séparation.
S'abandonner, s'amuser à se monter libre de son corps et de ses désirs, tout entier livré au plaisir et à la tendresse d'être dans une femme, en un corps tranquille et doux regardé avec désir, au plus près de nos sensations, entre imaginaire réalité seulement à l'aune de l'importance de l'aveu désirant.
Etre regardé avec désir que l'on soit une femme ou un homme provoque le cheminement qui fait que s'éloigne la solitude et l'ignorance, les fantasmes et les pudeurs, on est juste des sens qui libèrent un temps suspendu ou plus rien ne comptera et quel que soit le tribut à payer à un bonheur fugitif.
" L es femmes désirent ce qu’elles aiment, les hommes aiment ce qu’ils désirent."
Sacha GUITRY
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