L'OCEAN DE L'AVENIR

 Le cœur t'invitait à un autre chemin quitte à ressentir et penser à la fois à la partition nouvelle qui te réconcilie avec ton âme profonde, l'héritage qui gouverne ta vie de manière inconsciente souvent car il est de nos racines qu'elles sont un infini qui mélange l'ici bas et un ailleurs invisible.

Tu as pris une décision longuement murie car c'est dans ta nature de réfléchir délicatement à ce qui se présente à toi comme si tu ne voulais jamais décevoir, être à la hauteur quoiqu'il  advienne mais là c'était diffèrent tu es passée au second plan, privilégiant l'instinct maternel à toute chose.

Je devine la motivation profonde qui guide tes pas et devient de plus en plus prégnante, empêchant  l'envie et le désir d'aller toujours plus loin et plus haut pour le seul bonheur qui compte désormais, l'enfant que ton regard de mère fragilise sans raison, d'être le seul horizon qui doit se concevoir.

J'ai surpris l'amour dans tes yeux au gré d'une inquiétude que tu as un jour soulevée en ma présence, il m'a fait aimer davantage toutes les mères du monde dont le sacrifice est constant, démesurément volontaire, il est tel un idéal de vie qui prolonge naturellement le lien indéfectible avec un enfant.

Même si intérieurement tu sais  EVAN préparé davantage que tu ne l'as  été, que tu lui fais confiance il y a la petite voix intérieure qui te dit le contraire, car à toi il a manqué la présence que tu supposes et imagines pour réparer une petite fille qui se blesse à son passé, malgré qu'elle ait tout réussi.

En m'apercevant de ce que tu fais et depuis très longtemps pour l'enfant autour duquel ton chemin de vie gravite, j'ai repensé à la mienne disparue récemment qui avec des riens a fait en sorte de faire de moi un homme de bien et très naturellement enclin au bonheur d'être au monde et avec les autres.

 EVAN a la chance de t'avoir, et surtout il en a vraiment conscience car il s'illumine en ta présence.

Pour AYCAN  

J e vous souhaite bon vent à tous les trois, avec un indicible serrement au cœur.