NADI
Au hasard d'un temps qui m'a surpris à préférer Twitter davantage que la vraie vie j'ai rencontré ton regard auquel aujourd'hui je reviens sur la pointe des pieds, pour ne point l'effaroucher car il est tel un ciel qui peut être changeant, et l'azur qui ne dure parfois qu'un clignement de paupières.
Et de cela je ne veux pas, du fait d'une audace que je n'ai pas su retenir, un désir qui s'émancipant s'en va si bruyamment vers toi comme pour l'aube des jours, le matin de toutes les promesses qui ne sont pas que des rêves , ni des lucioles happées par l'envie de vivre et de scintiller au delà de tout.
Je te rêve aux abords de mes pensées jusqu'à la tombée de la nuit, et davantage encore dès lors que le sommeil ne survient qu' à petits pas tel pour ne pas me distraire des sentiments qui agitent l'âme, le cœur et le corps, me laissant comme une toute petite chose qu'on livre aux rives de l'imaginaire.
Mais de grâce ne m'en veut pas de ce culot qui ne me ressemble guère tellement il me semble qu'il en va de ma façon d'être au monde, en phase avec le jour qui se lève et la nuit qui s'ensuit avec naturel, et je veux juste que tu poses tes yeux magnifiés par la pudeur sur les mots qui disent un sentiment.
Ce bleu dans tes yeux, auréolé d'une blondeur que te jalousent les blés, ce charme certain empreint de la réserve qui va si bien à la beauté, dont je me sais captif mais sans vouloir m'en défendre, sont tels des scintillements dans un horizon de lumière, des éclats de bonheur pour celui qui s'en approche.
La poésie a besoin d'inspiration, et la beauté d'un regard aimant, elles sont toutes d'une féminité qui conditionne le bonheur, on voudrait leur offrir la sérénade du courtisan, le jardin fleuri de nos rêves les plus osés car elles font fantasmer l'esprit plus que de raison quoiqu'il doive s'émouvoir d'elles.
Pour la charmante NADI
L'inconnue combien séduisante de TWITTER
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