UN VENT QUI VIENT
Les mots que tu regardes et que tu éprouves, ceux qui t'échappent, je les ai suivis de loin en loin et ils m'ont précipité vers toi, jusqu'à ce que tu veuilles bien m'accueillir dans ton monde, et m'offres le moment d'amitié et de poésie qui me trouble et me grise comme un vent qui vient.
Douce et singulière tu te plais à te mirer dans les mots venus de l'on ne sait où, peut-être bien des silences et des blessures de toujours, car jamais elles ne s'en vont devenant des murmures par toi seule audibles, car tu es sensible à la beauté d'hier qui s'est éloignée, au merveilleux et à l'obscur.
Toujours est-il que le sel de la vie qu'est l'amour l'emporte toujours, avec des mots simples qui disent tellement de choses et éveillent les cœurs tu me reviens hésitante, indifférente aux autres, avec de la douceur, et aussi avec de la violence précédée de l'inconnue que tu restes souvent pour toi même.
Face à l'impatience du temps, entre douleur et solitude tu traines derrière toi les petites choses et les petits rien qui te touchent plus que nous, avec une écriture d'une splendeur effrayante, due aux nuits imparfaites qui ne reposent nullement l'âme torturée que les douleurs du passé ont mis en cage.
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