UNE RELATION ÉPISTOLAIRE

Elle /Merci ☺️ 

Lui /

Je suis davantage enclin à l’humilité 

tellement je sais à quel point tu charmes les mots de ton côté, jusqu’à les rendre criants !❤️ 

Elle /

Ohhh. J'ai complètement cessé d'écrire ces derniers temps 

Je suis peut être en manque d'inspiration 

Lui /

Tu es apaisée… 

mais au cas où je serais un lecteur ( critique ) avisé, 

alors n’hésite pas à me partager tes ressentis auxquels je répondrai avec plaisir ! 😊

 Elle / 

Inchallah 

Lui /

Ou faire des textes à quatre mains, 

tu commences, 

je poursuis et ainsi de suite !

Une sorte de relation épistolaire comme naguère les grands écrivains ✍️ 

Elle /

Dans ce train de vie, nous nous accordons des pauses. 

Nous croyons toujours que nous sommes le matin..

.nous sublimons les moments du café,
le déjeuner est bien loin, pensons nous.
Nous venons juste d'embrasser le soleil de l'aube, affirmons nous! 

Lui/ 

J’ai des pensées tendres 

pour toi dont les souffrances passées 

mais si vivantes encore 

me pénètrent et envahissent jusqu’à mon âme d’enfant 

que je croyais disparue. 

Je t’aime

Elle /

Nous craignons minuit,
car c'est l'instant où tout disparaît. Nous le monde et la vie!

Déçus, nous constatons finalement 

que là où nous avons cru trouver le matin
c'était le début de la nuit.

J'ai bu passionnément quelques "humeurs" d'un thé noir
cherchant un souffle divin pour accueillir une errance qui me mènera jusqu'ici.
j'ai accouché hier dans le chaos d'une pensée d'un détail retouché.
j'ai toujours aimé écrire quand les formes d'une tristesse déterraient ma mélancolie. 

Ma mémoire oubliera l'ombre de cet individu,

celle du poète qu'il était et de la muse que j'étais! 

Si j'écris ce matin c'est peut être pour me prévenir de sa mort en moi ..

Je me peins...il fait noir ...j'ai compris trop tard le mal qu'il m'avait fait.

Nous nous sommes rencontrés sur la page d'un livre interdit.

C'était peut être l'erreur qu'il fallait embrasser,
pour que chacun de nous puisse décrire le vacarme de ses nuits.

Les démons de ma désespérance me traînaient loin de ce secret qui nous avait uni..

Nos excès de mots étranges beaux et bien aiguisés ressuscitaient en nous la folie de nous blesser.

Si j'écris ce matin c'est pour me dire que nos vies 

seront désormais citées dans un livre appelé.. "pensée."

Savourer l'intensité d'un mot.

Admirer la patience d'une pensée.

 Il y a de l'espoir, de la compréhension......de la réalité aussi. 

Car si l'on décide de ne plus en avoir , 

c'est soit que l'on prépare sa mort....soit qu'on est déjà mort à l'intérieur.

Lui / 

Entendre ce que tes lèvres, de tes souffrances ne diront pas 

c’est un peu être le voyeur que tu te choisis pour épancher
ce qui dure et ne passe pas quoique tu fasses
car la volonté emboîte le pas à la déraison dés lors qu’il s’agit de l’amour.

Je t’écoute du moins je lis tes écrits qui m’en rappellent d’autres
à l’aune de la vie qui s’est écoulée, colorée de passion et de folie,
de sentiments qui me fuient tout en ne cessant de me hanter
longuement, plus loin que le jour qui fuit appelant l’aube de tous ses vœux …

Il y a dans tes mots, le fil tenu de l’espoir
car les sentiments n’ont point de fleuve
dans lequel se jeter pour terminer leur quête d’absolu,
pour faire mentir la réalité toujours tournée vers l’absurde.

Tes phrasés sont des méandres
qui n’en finissent pas d’épuiser ta raison,
un labyrinthe qui te fait revenir au même endroit,
tant l’oubli n’est qu’un subtil éphémère
qui ne se lasse jamais de te poursuivre, mouillant tes yeux.

Elle /

J'aime écrire un passé qui n'est plus présent. Il m'inspire beaucoup

Lui / 

Il est présent puisqu’il est là à l’amble de tes pensées,
il ne s’agit pas de l’effacer il est ta vie
mais de l’évoquer sans douleur aucune, l’apprivoiser tendrement
avant qu’un jour il ne soit évoqué avec un sourire au bord des lèvres !

Elle /

Exactement

Lui / 

Le temps en fera une quelconque mélancolie, 

un coin de mémoire à revisiter pour retrouver 

les embruns des jours auréolés 

d’une désinvolte insouciance.

Sourire à nouveau à la femme que tu as été si prompte 

à laisser son cœur fuguer malgré la raison 

qui t’a été insufflée très tôt par des parents tant aimants.

Lui / 

Bonjour Rachel,

Merci j'espère que tu vas bien 

Je laisse le temps à ton inspiration 

de revenir pour ne pas que tu te sentes obligée ! 

Bonne journée surtout 

Je t’embrasse très fort !❤️

Elle /

Bonjour Mustapha 

La vie continue...je reprends mes habitudes, 

mes moments...ma tasse de thé noir.,

mon livre de chevet,

mes moments de solitude,

ma fierté d'être une femme épanouie.

Bonne journée à toi aussi 🌹

Lui/ 

Il faut s’imposer le bonheur 

qui n’est jamais trop évident, 

forcer le regard vers la lumière 

car elle est toujours là quelque part !❤️

Lui /

Il est des fois où le cœur semble s’éprendre du passé, qu’inconsciemment il embellit en embrassant confusément les souvenirs, que la mémoire drape de nostalgie quitte à dénier à la mémoire sa propre réalité.

Les enfances ont ce don d’ancrer en nous des élans de sympathie aux reflets d’argent pour ne pas souffrir outre mesure, trouver des circonstances atténuantes aux événements qui ont jonché notre chemin de vie.

Je n’ai jamais été heureux mais je trouve des raisons de l’être pour que ceux qui m’entourent le soient et s’abreuvent à ce mensonge qui se passe d’explications, alors que la vérité ne fait qu’en redemander.

Mais j’ai le bon goût d’aimer la passante qui m’adresse un sourire, un regard ou un instant qui s’offre sans réfléchir, sans trop deviner ce que j’en fais et à quel point je les nourris d’un imaginaire fécond qui me tient en vie depuis fort longtemps, je crois depuis toujours.

Elle/ 

Que c’est beau 

Tu as mis une douceur sur une empreinte triste

Je te félicite

Lui/

C’est aussi ce que tu fais, j’aime te voir écrire du beau 

à partir de certaines laideurs, ensoleiller les passés troubles de ta vie.

C’est tout à fait ça, illuminer le passé pour le retrouver en moins douloureux !

Elle/ 

Oui c'est vrai. Finalement l'écriture embellit les laideurs d'un passé, un sentiment ou une pensée

Lui/

Et le nec le plus ultra c’est de rencontrer l’âme sœur, la flamme jumelle qui d’avoir vécu les mêmes choses vous comprend parfaitement et quoique vous écriviez, de lire entre les lignes !

Je me confonds en toi et je m’enfuis dans tes silences et tes non-dits de partager la même culture, et la même éducation. Tout ce que tu écris à une telle résonance en moi que je me suis épris de la main qui permet ce sentiment.

Elle / 

Je te remercie Mustapha pour ce que tu vis à travers mes mots. C'est beau, c'est magique

Lui /

Tu m’aides à renouer avec mes origines, ce lieu sacré qui m’a vu naître et que j’ai une fâcheuse tendance à oublier !

J’ai une fois croisé une algérienne sur Twitter dont le pseudo était " âme errante ", elle prétendait s’appeler Lydie qui écrivait à ta façon et je l’aimais beaucoup.

Elle/ 

Je ne connais pas.

Il y a une algérienne qui écrit trop bien elle s'appelle ex rebelle

Je la connais très bien

Une belle plume.

Lui /Je ne la connais pas ! 

X rebelle ?

Lui /

J’ai publié ce texte avec l’image ci jointe qui rappelle à un détail près le gîte de ma petite enfance en Kabylie…

UN TOIT AU DESSUS DE NOUS 

Deux enfances douloureuses, des années suspendues entre désespoir et espoir, une guerre qui obligeait le silence et la terreur et une jeune femme en proie aux angoisses des lendemains…

Ma mère, mon frère et moi n’avions que ce résiduel pour abriter toute notre misère, et un horizon incertain pour croire tout de même en la vie car il le fallait bien.

Encore aujourd’hui j’ai du mal à croire qu’une femme à peine sortie de l’enfance pouvait survivre loin de son époux et dans 

de telles conditions avec deux gamins et la haine au cœur, l’âme en deçà de tout ce qui imaginable.

Et pourtant c’était notre vie, du moins le point de départ de notre chemin de vie !

Elle/

Waouh

L'histoire d’une trahison.

J’ai beau essayer de recoller les morceaux 

Ceux qui étaient éparpillés longtemps sans raison 

Rien n’efface autant la joie d'une rencontre espérée 

Que le souvenir d'un amoureux trahi

Dans les lettres cachées d'un père parti

Une jeune fille a grandi,

Loin d'une histoire bien cachée 

Le cœur usé , elle tentait de te pardonner 

Elle te portait en silence dans un monde étranger 

Seule dans un rêve qu'elle gardait

Elle voulait juste t'aimer.

La trahison se repose sur une peau 

Elle tatoue, elle griffe, elle blesse

Je l'ai croisée, elle m'a parlé.

Le mystère est délicieusement percé 

Tu n'étais qu'un simple itinéraire d'un Secret maudit.

Aponi 🦋

Lui /

Magnifique

Elle /Comment te nommer? 

Naziha? Ma génitrice ? Ou ma mère ? 

Hier soir, j'ai relu ta dernière lettre avant mon arrivée au Maroc...tu paraissais si fragile, si impuissante devant une fille que tu ne connais pas. J'ai relu chaque mot, chaque souffle ..j'ai senti une mélancolie, une déception...je t'ai crue, j'avais sûrement tort de suivre une envie...celle de te voir de près...peut être un câlin...un mot doux , une nuit dans tes bras maman !

Tu disais" la tragédie de te perdre m'était pénible à supporter, mais j'ai été forcée" ...je ne comprends pas ton refus de me voir aujourd'hui.. Mohamed m'a dit que tu n'avais pas de réponses à ma question. Est ce la raison de me fuir? 

Ta dame de compagnie m'avait bien accueillie, à un moment j'avais cru que c'était toi ..sa tendresse, sa gentillesse...elle m'appelait Lala ...je rigolais...je l'ai priée de m'appeler Binti..

Binti( ma fille), tu as une fille ..je ne sais pas si tu en es consciente...une fille! 

Dans un de mes anciens écrits j'ai souhaité ta mort...peut-être parce que j'étais en colère...je le suis toujours...mais je veux que tu vives ..qu'on parte ensemble en voyage...qu'on parle des heures....que tu m'aimes...que je t'aime moi aussi.

Je voulais te présenter tes petits enfants. Oui, Naziha tu es grand-mère.

Les pires moments que puisse vivre un déçu sont les projets d'un sentiment de honte. 

Je regarde autour de moi.. plusieurs attendent un vol qui n'arrive pas. 

Ce livre que je traîne depuis quelques jours est trop lourd, il est plein de doutes et de murmures...il me fait tourner en rond dans des chapitres pointus où il lui est facile de m'avoir.

Je devais rejoindre quelqu'un dans son côté sombre ..j'ai raté mon heure, il a fermé sa porte. 

Un rire gras et moqueur vient de rompre ma solitude. Que je déteste cette voix." Avez vous enfin rencontré votre mère ?"

Que dois je répondre ? 

Elle a défait ma patience, elle m'a menti et elle m'a fui dans son monde où il m'est difficile voire impossible de la rejoindre. 

"Non, elle a quitté le Maroc pour une urgence." 

Elle a fait taire mes nuances, elle a confirmé mes doutes.

Je souris .." On y va!"

Elle regrettera peut-être mais pas  moi, je me démènerai désormais pour la mettre à trépas, je veux qu’elle meure...dans ma tête, dans mon cœur et dans mon monde.

Lui /

C’est terrible de douleur 

On ne sait jamais la raison d’une défection ! Les femmes au Maghreb n’ont pas le droit de cité, ce sont des victimes très souvent Rachel 

Elle /

Je ne savais pas que j'étais née dans la douceur d'une correspondance là où le verbe aimer donnait un goût de l'autre. Dans le violet et le rouge d'une émotion, elle cherchait l'accord parfait pour le dire à pleine voix ..lui, il buvait ses mots pour embrasser ses fêlures. 

Je souris à relire leurs danses poétiques...le nœud, le chapeau et les feuilles blanches...ils ont choisi mon prénom un matin en dégustant un thé. Je reste vaste et pensive...la parole fuit, les mots aussi quand la fin se vit dans la haine et dans le mépris. 

Dans la hâte de revenir dans ce pays qui m'a crachée de son ventre hier, la seule vérité qui me semble bonne à croire c'est que nous nous sommes pas tous les fruits d'un amour ardent...nous naissons aussi dans l'ennui d'une solitude passagère un soir d'été. 

Nous embrassons l'enfance qu'on nous impose, nous sommes les fruits des décisions de ceux qui ont réfléchi...qui ont peut être cru comprendre l'urgence de créer une histoire loin de la réalité. 

( Écrit avant mon voyage au Maroc,.. depuis plusieurs choses ont changé hélas)

Lui/ 

J’ai haï ma mère avant que de l’aduler en grandissant 

Elle est parti fin juin 2023 

Qu’elles reposent en paix toutes les mamans du monde

 

J’ai des pensées tendres 

pour toi dont les souffrances passées 

mais si vivantes encore 

me pénètrent et envahissent jusqu’à mon âme d’enfant 

que je croyais disparue. 

Je t’aime

Elle / 

Le matin est une discussion discrète qui révèle des secrets inédits. 

Bonjour Mustapha 

Lui /

Seul avec soi même on s’avoue des choses qui ne devraient pas être oui alors contenues très loin là où le cœur abrite ses secrets les plus intimes. 

Une discussion discrète que je voudrais partager avec l’élue celle qui fait que chaque rime de mon cœur semble voler vers elle, pour la retenir ou du moins lui faire part de son désarroi !

Mais en ai-je le droit sans le moins du monde deviner le sien écho qui m’embraserait !

❤️ bonne journée également 

Elle / 

Toujours un plaisir de te lire. Un écrit sublime

Bravo

Lui/ 

N’as tu point deviné qu’un écrit à un destinataire parfois si proche qu’il s’ignore objet de tellement de prévenance ?

Mais il est aussi vrai que le temps passe sur nous, et nos sentiments de telle manière qu’il ne reste que l’essence, l’essentiel bien loin du cœur ♥️

Elle / 

L'écriture libère.

Lui / 

Elle emprisonne aussi

Car les mots sont en quête d’échos

Elle /Oui c'est légitime

Les mots obéissent à l'émotion si elle existe

Lui /

Et souvent elle est inexistante

Elle / 

Elle n'est pas partagée

Lui /

Je le sais depuis longtemps

Elle /

Il nous arrive de tomber amoureux d'une personne qui ne nous convient pas.

Ou qui est déjà prise

Ou qui nous respecte et ne peut pas aller plus loin que ç

La vie est pleine de rencontres

Il faut savoir garder le meilleur de toute rencontre poétique

Les plumes sont là pour sublimer ces interdits

Lui /

Je m’invente un rêve, une idylle heureuse qui me permet de voyager et ravir d’un rien

Elle /

Mais pas plus.

C'est beau aussi

Lui /

Les plumes sont là pour sublimer ces interdits

C’est ce que je fais je n’ai aucune illusion Rachel 

Tu me l’as déjà signifié !

Elle /

Il pleut chez nous

J'aime beaucoup

Lui /

Ici également il pleuvine sans cesse, un goût d’automne et la fraîcheur en sus !

Elle /

Oh oui

J'adore

Lui /

Les feuilles mortes, à l’ocre des saisons, qui tombent d’avoir tant vécues, à l’image des humains qui passent inlassablement, le sourire aux lèvres ou pas selon les Échos à leurs soupirs !

Elle /

C'est beau.

Lui /

C’est agréable à entendre venant de toi qui fait tressaillir les mots jusqu’à les rendre criants de poésie !

Elle /

Pas autant que toi je l'avoue

Tu es un magicien

Lui /

Tu as su charmer mes maux 

Les faire se redresser en quête d’une simple attention de ta part chérie !

Elle /

Tu es un très bon ami Mustapha 🌹

Lui/

C’est ce que tu attends de moi, quelqu’un qui n’a point peur de te dire la vérité, de n’avoir pas peur de te perdre !

"L’amitié est une douce responsabilité."

J’ai aimé que tu suives mes conseils quant à X

Elle / Twitter n'est que souvenir maintenant

Merci pour ta présence

Lui / Merci pour la tienne Rachel 

Je m’y sens bien, davantage algérien depuis ton amitié ❤️

Twitter revient sournoisement nous hanter on y retourne un peu mais c’est pour nous en dégoûter davantage !

Ne t’inquiète pas, tu te sèvreras sans t’en rendre compte ! J’en étais dingue et j’étais revenu pour toi, tu pars je te suis !

Bonne soirée mon cœur.

Elle /

Je suis guérie de Twitter Mustapha. Il n'y a aucune chance que je revienne.

Bonne soirée mon ami

Lui / Il ne faut jamais dire " source je ne boirai pas de ton eau " mais si c’est le cas j’en serai le premier ravi !

Car tu es fragile et Twitter est l’horreur absolue !

Je t’aime 

Bonne soirée mon ange

Elle / Pensée réaliste

Je ne veux plus me réveiller dans le regard d'un autre

Je ne me cherche plus dans les mots des autres 

Je veux épuiser mes aubes toute seule, toute contente 

L'émerveillement, l'admiration sont des sentiments qui fatiguent une âme qui commence à s'adapter au quotidien d'une solitude positive.

Je ne cherche plus à éblouir , à séduire 

Mes matins ne sont plus vides

Ils ne sont plus tristes.

Mettre un point final ce soir sur un délire appelé réseaux sociaux est une décision qui suspendra une vague d'une addiction inutile.

J'ai besoin d'être seule face à ma passion, ma vocation..

Je comprends parfaitement pourquoi les plumes disparaissent des réseaux....comme l'a déjà fait mon ami antillais.

Je comprends !

Je me regarderai travailler 

Je me regarderai écrire 

Je me regarderai aimer à nouveau 

Je me regarderai vivre

Je me regarderai sourire

Lui / Ami antillais… ton poète qui t’a rendue amoureuse ?

Elle / Des mots oui

Lui / Un coup de foudre poétique !

Il écrivait si bien que cela ?

Elle / 

Crois moi

Il est un génie

Quand il est parti en juin j'ai failli mourir de chagrin

Il m'a appris beaucoup de choses

Il me disait souvent

Retire toi et renais ailleurs

Les réseaux sociaux c'est une illusion

Tu ne connaîtras le bonheur de l'écriture que lorsque tu embrasseras la douceur de ta plume loin des réseaux

Je viens de désactiver tous mes comptes

Et je suis apaisée

Très contente

J'aime m'offrir des libertés

J'aime m'offrir des moments de bonheur

J'aime recommencer

Un nouveau départ

Un nouveau monde

Une nouvelle passion

Bonne nuit.

Lui / 

Bonjour Rachel 

Un philosophe, un sage, un clairvoyant, une image paternelle encore trop récente ( juin. ) 

Un antillais n’est pas une rencontre commune, il a rafraîchi ta vie de par son style !

Je comprends il est irremplaçable à tes yeux, il était celui que tu attendais, dont tu guettais les mots !

Heureux réveil

Elle /  Bonjour 

Je dirai plutôt qu'il était l'élu d'un sentiment. Je ne suis pas amoureuse, d'ailleurs je ne peux pas aimer une personne que je n'ai jamais vue...mais l'émerveillement était si beau si unique.

Il est devenu une âme sœur poétique. Il me comprend très bien.

Heureux réveil à toi aussi

Lui /  Vous êtes vous déjà rapprochés, parlés au tel, vus ?

Les Antilles sont peuplés de nombres d’origines, et confessions. Était il antillais black, métis ou occidental ?

Elle / On communiquait via Google chat. Il est métis chrétien.

Lui / Les plus belles rencontres sont éphémères elles passent trop vite !

Il y en aura d’autres

Elle / Je ne pense pas

Il y a des personnes qu'on croise qui resteront éternellement en nous

Hier j'ai décidé de prendre un repos des réseaux sociaux

Même de Facebook

Lui / Tu as connu bien des personnes intéressantes aujourd’hui du passé … 

N’abdique pas, ton chemin de vie ne t’appartient guère, tu en es tributaire et il te mène à son gré !

Elle /  Je n'abdique pas...je me repose

Lui / 

Tu y retourneras crois moi !

À chaque fois tu as dit cela, on y va par ennui ! Souvent tu t’es éloignée pour mieux revenir !

J’aurais aimé que tu considères mon amitié un peu plus qu’un banal hasard !

Je suis en phase avec toi depuis longtemps poétiquement mais si tu es liée à un autre par la mémoire je ne puis me battre !

Elle / 

Cette fois ci mon départ est définitif.

Les réseaux sont une perte de temps et d'énergie

J'ai autre chose à faire de ma vie que de m'exposer à des gens irrespectueux

Qui ne comprennent pas l'urgence d'écrire sans pour cela être harcelée

Je déteste ça

Mon amitié pour l'antillais est pure

Je ne connais ni sa vie ni ses intimités

On parlait uniquement des mots

Et c'est ça qui me rassurait

Lui /

L’appel était accidentel 

Je te prie de bien vouloir l’excuser. Je prenais une douche ! 

Je comprends : ta timidité maladive te fait refermer la porte dés lors que quelque essaye de pénétrer dans ton intimité, de forcer les digues qui semblent te protéger. 

Beaucoup de femmes du Maghreb sont ainsi, promptes à s’esquiver au moindre mot de trop ( qui n’est pourtant pas un crime )

Elle /Timide oui je l'avoue.

Il y a un mot d'amour quelque part qui échappe à l'arrogance des circonstances et qui n'a pas la lâcheté des regards moqueurs, mais qui réfléchit la lumière des lendemains heureux.

Toujours debout face à l'audace des saisons, enlaçant la tendresse infinie, enserrant dans son cœur le chant imbattable des murmures et l'imaginaire insaisissable des enfants permettant aux vrais amoureux de vivre la cadence de leurs émotions fiévreusement, immensément !

Lui / 

Nous sommes tous des timides dont l’arrogance frise la confiance en soi.

Tous éternellement des enfants face à des adultes auxquels nous donnons le change.

En quête d’un absolu amour, le seul qui vous comprenne et ne fait que vous fuir malgré nos tendres aveux …

Tu n’es pas seule à être ainsi, les autres ne faisant que nourrir un mensonge sans fin et sans but précis .

Elle / Quel mensonge ?

Lui / Celui que certains élaborent pour exister et dont ils sont constamment prisonniers !

À quoi pensais tu chérie ?

Elle / A rien.

Je découvre

Lui / C’est vrai Rachel 

L’introspection fait que nous complexons tous et développons une certaine timidité, qui étouffe les uns et que d’autres surmontent !

Elle /. Tu sais je ne veux pas surmonter ma timidité

Je veux la garder intacte

Lui / Elle est ta féminité, ta grâce et ton charisme indéniable