A L’ENTOUR DE TON COEUR
Il me plait dés l'aube de penser à toi et à tout ce que nous avons partagé, ces choses folles mais aussi la si belle tendresse qui me manquera toujours, car c'était tous ces matins clairs ou j'entendais une quiétude heureuse ou lus souvent ton désarroi quant à la vie qui te retire une part de ta vie.
Car c'est dans le silence qui précède l'aurore que je reçois le mieux ton sourire, alors que tu ignores encore ce que le jour te destine, juste affairée pour un café qui te préparera à tout et à rien, tellement tu es habituée à un chemin de vie chaotique, douloureux mais que tu emplis de tant de tendresse.
Là ou tu m'offrais de l'espoir même si au fond de toi tu devinais que rien ne serait de tant de ces rêves maintes fois avortés mais que tu aimes chérir car ils sont ta seule source de bonheur face au silence de ton quotidien, de ton cœur et de ton âme seulement remplies de toutes ces prières sourdes d'écho.
Nous arpentions chaque journée à la façon de deux adolescents, en mettant de côté un temps nos vies d'adultes pour nous procurer mais surtout à toi quelque répit, élaborant des rendez-vous pour être vivants, là ou tu t'offrais merveilleusement, devenant une amante qui n'aurait que l'amour en tête.
J'interrompais chacune de tes journées de manière intempestive, assistais à une panne de voiture, ou à une querelle de rue, des magasins vides, un lait pour nourrisson introuvable ou la soudaine visite de tes amies qui me dépossédait d'un souffle qui était le mien, de la femme que je désirais.
Le Liban m'est devenu familier, et Khalil Gibran imageait mes écrits sans que je ne m'aperçoive du fait que c'était de l'amour, celui qui bouleverse et tient en haleine, dirige votre vie et fait en sorte de vous conjuguer à la femme dont il emprunte le visage pour faire que vous rayonnez d'une joie indicible.
Et à présent tu me reviens, le cœur prêt à éclore à nouveau, peut-être d'une sérénité retrouvée, ou d'une autre prière exhaussée quant à une heureuse rêverie, un Bel Ami qui égayait ta vie quand tout était triste en dedans, allant jusqu'à faire de tes brisures des sons chantants à raconter.
Pour C
Commentaires