TU SAIS MA TENDRESSE
Tu sais ma tendresse que c'est tel si tu étais là depuis toujours, au point de me faire oublier ma vie d'avant toi, peut-être même que je suis né pour m'émerveiller de ta féminité, tes traits si magnifiés par une souffrance que tu as à cœur de me confier car elle te pèse et elle t'ancre au néant.
Je ne puis venir au jour sans être précédé par un regard ambre qui a tellement à dire mais se tait par pudeur ou l'intime frôle souvent la décence et la stricte éducation qui fait qu'on garde pour soi bien plus qu'on ne peut supporter et ce toute sa vie durant, quitte à s'enfermer avec ses secrets.
Te perdre et te retrouver comme on retrouve son souffle après une noyade, ou à la manière d'un aveugle qui recouvre la vue soudainement et réalise qu'il a failli perdre toute la beauté à présent devant ses yeux, jusqu' à s'en émouvoir et pleurer des larmes que personne ne peut comprendre.
Chaque jour j'étais dans l'insensé d'un retour possible, mais sans trop savoir de quelle façon il se produirait, mais convaincu que j'étais que le ciel ne laisse jamais choir les siens, que de ton côté tu étais dans la même prière toi qui prie constamment pour toutes les choses qui te dépassent ...
Pour C
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