AU FIL DE MES ESPOIRS
01 juin 2021
Au fil de mes espoirs.
Au fil de mes espoirs, en rendant plus légers nos dires tu nous as inventé un langoureux vertige bien plus grand que le néant vaste et noir.
Au fil de tes sourires, j’ai oublié l’ombre fuyante et pâlie d’une enfance qui n’était que silence ou j avais froid dans une valse mélancolique entre les nuages de mes colères.
Je m’étais accoutumé à ce chemin et à mon esprit naufragé, et tant un nocturne zéphyr qui me brisait tout en me laissant entier, malgré mes pas égarés les pleurs restaient en moi
Tous ces jours sombres de ma vie m’ont fait la plume en délire, qui me sert tout autant qu’elle me fait souffrir, elle seule permet que je dévoile mon âme qui sanglote jusque dans le sommeil.
Mais la nature est belle pour qui la voit, dans le silence d’un soir léger et calme tu es venue me recouvrir de l’ivresse d’un nouvel horizon, effacer mes pâleurs sans charme, amuser nos bleus myosotis.
Tu étais aussi le cœur affligé qui trouvait la terre nue si froide, une âme agenouillée, les cieux sans bornes, une étoile qui jaillissait du bleu noir de la nuit, mais portait en elle une clarté joyeuse.
J’avais tout mais ne m'appartenait plus, en pressant ton cœur pour entendre le mien tu m’as si bien fait comprendre que chacun avait sa part d’ombre dans ce monde d’illusions .
Tu n’ignorais rien de ces hommes qui font naufrage, des mots dits interdits, de ces esprits qui ont tous leur propre religion, tu étais une fille du silence qui permettait les rêves des aurores.
Nous nous découvrions deux êtres prisonniers de pensées sans horizon qui n’avaient que la souffrance pour amante, attachés à leurs tourments aux crinières d’orage.
Nous n’étions plus que les simples flots de la raison qui dispersait notre tristesse, un esprit qui rit et qui pleure attendant d’ineffables aurores.
J’ai de suite aimé cette étoile nichée dans sa nuit comme une page ouverte et pleine de roses, comme si la nature ne se lassait jamais de séduire et de soigner les entailles des cœurs.
Je me suis retrouvé avec toi comme horizon, tels deux amants enivrés de l’ivresse que procure les mots, pour m’élever sans fin vers ton cœur abîmé, là ou même les fleurs se froissent.
Se fut comme le voile du doute qui se lève, des alentours secrets et sourds, mille oiseaux élégants qui enfiévraient les nuits.
Un trop plein de bonheur qui me laissait émerveillé, pour mieux respecter l’avenir et vivre ce chaste amour rempli de tendresse, ce dernier trésor du terre qu’est une amie.
Mes jours changeaient, je te chérissais d’amour tout attendri de te savoir si entière, éloignant l’ombre d'un instant qui fuit, les nuits assourdissantes de quand les pleurs étaient en moi.
Les contours de l’infortune, les peurs qu’on avale, le maussade de lorsque nous laissions venir le temps, ont fait place aux flammes d’une complicité qui a mis de la couleur dans nos vies.
Commentaires