LES FEMMES ET LA RELIGION

 

  01 juin 2021

Toutes les religions sans exception sont à l’encontre des femmes, des libertés et des droits de tout un chacun, en nous dictant notre façon de voir les choses. 

Au même titre que toute tradition, culture, coutume ou système qui enferment les individus dans des croyances dépassées la plupart du temps, par le progrès ou le savoir. 

Seuls les mots ont des connotations différentes, les discriminations devenant de simples inégalités, non pas une pression, oppression, appropriation, domination. 

Les religions méprisent les femmes et prônent la réduction de leur personnalité, un sexage qui les privent de leur individualité corporelle. 

Asymétrie, ségrégation, leur maintien à distance des lieux de décision tentant de maintenir un système où la moitié de l’humanité confisque ses droits les plus élémentaires à l’autre. 

L’homme se doit à Dieu, la femme se devant aux hommes quels qu’ils soient du simple  fait de leur masculinité, que ce soit pour le témoignage, ou la succession (le code de la famille) 

Des préceptes préhistoriques maintiennent les femmes à l état de spectatrices et domestiques, supposant que seuls les enfants mâles soient nommés comme dans les fables millénaires.

En entretenant jusqu’à la masculinité des mythes on définit le comportement des femmes pas celui des hommes, toutes les religions imposent un chiffon sur la tête des femmes sous prétexte du péché originel qui impose leur infériorité.. 

La femme chrétienne dans la Bible est un ventre qui doit sa rédemption à la maternité, n'étant le Coran une femme servante qui doit son salut à la soumission, toutes n’étant que des biens de consommation. 

Le machisme intrinsèque de toutes les religions suggère que la femme doit servir l’homme pour réparer son péché originel, artifice pratique s’il en est pour confisquer la parole et instituer une domination.

Sous prétexte d’un Dieu oppresseur, l’homme institue la sienne et la femme cherche son statut en se soumettant. 

Mais il est paradoxal de constater que c’est cette même population féminine qui alimente la foi depuis fort longtemps, tant dans les pays musulmans ou leur servitude demeure le fondement du Coran. 

Ailleurs ce n’est pas mieux en Israël une des prières les plus récitées a de quoi laisser perplexe. « Sois béni seigneur, notre Dieu roi de l’univers, qui ne m’a pas fait femme.. »

En Inde les veuves étant jugées inutiles étaient ou s’immolaient par le feu sous le regard extatique de la population. 

Elles étaient en tant que veuves soumises à des crimes sociaux, viols et rejet social  (stati ) bien souvent c’étaient leurs propres parents qui les exécutaient pour récupérer leurs terres. 

Bouddha lui même avait édicté des règles pour maintenir les femmes en état d infériorité pour ne pas l’oublier tellement il semble de mode. 

Tous les débats se concentrant sur le Niquab, réclusion loin du monde des vivants et exil intérieur, ne doit pas nous faire perdre de vue un pape Jean Paul II qui stigmatise la notion de  l’impureté de la femme. 

Obscurantisme religieux contre résistance citoyenne, aveuglement et culpabilisation à outrance des foules ne sont que des armes pour maintenir celles ci dans l’ignorance. 

La religion doit être une croyance individuelle et une liberté personnelle comme le fait de s acheter un livre ou pas, celle ci n’étant comme la politique qu’une forme de pouvoir abjecte et répugnante. 

L’islam s’oppose à la démocratie, aux droits de l’homme et à l’émancipation des femmes et les USA créent toutes sortes de fondamentalismes pour préserver leurs approvisionnements en hydrocarbures pour contrecarrer l’URSS. 

Et à présent les modérés de tous les pays se révoltent contre des formes d ingérences qu’ils ne comprennent pas, devenant eux mêmes des extrémistes. 

Si la religion avait comme autrefois le rôle de fédérer et de pacifier, je n’y verrais aucun inconvénient, mais elle pollue au delà de sa sphère empêchant même le bon fonctionnement de toute société civile. 

Le Droit en est rendu à l’accommodement plus qu’aux principes et le monde va à une vitesse folle contre des revendications de toutes sortes qui aboutiront à l’implosion des rapports humains. 

Tout le monde a un ennemi potentiel en ligne de mire, les femmes et les hommes luttent l’un contre l’autre, les sexes errent vers des inconnues, les règles changent mais pour l’imprévisible qui commence à faire peur.