A LA MAMAN DE WALLY


 Bonjour,

  Comment vous saluer sans être importun, vous sourire sans que cela ne vous interroge quant à des intentions dont vous ignorez la finalité, et même si je vous trouve fort avenante je reste inquiet quant à la façon dont vous percevrez l'élan qui me pousse à aller au devant de vous, bien simplement.

Je mesure à quel point il n'est point aisé d'être une femme, belle de surcroit je dois aussi l'avouer, car qui ne remarquerait pas votre port altier et si plein de grâce qui vous drape de l'indicible et mystérieuse aura qui attire le regard, relègue la raison à moins de prudence au risque d'être si mal compris.

Vous savez, les choses nous étaient bien plus faciles en d'autres temps quant au fait d'appréhender le féminin, lui faire part d'une soudaine admiration que nous ne saurions contenir au risque de passer pour un gougeât, car à la beauté il faut signifier autrement que d'un regard qu'elle nous éprouve.

J'aime avoir le droit de vous complimenter sans la moindre impudeur quant au charme qui vous habille tant, de ce regard qui sourit tout en restant sur la réserve car il a apprit à s'offrir sans se donner et à revenir bien vite dés lors qu'il semble trop suggérer autre chose qu'une sympathie parfois bien vive. 

Les mots écrits sont plus aisés à décrire nos ressentis, ils laissent un temps de silence que rien ne vient distraire, l'esprit ne se sentant point piégé par l'impression qu'il donne du fait que rien ne l'oblige à répondre dans l'immédiateté, et au prisme du recul juste se sentir enclin à apprécier un compliment sincère.

     Votre sympathie m'a suggéré ces quelques mots que j'ai fortement ressentis.

  

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'EMPRISE AMOUREUSE

UN MONDE INCERTAIN

LE MIROIR D'UNE AME.