LE FEU DE TON CARACTERE
Le 01 juin 2021
Détruire celle à qui tu tiens
Il y a dans tes yeux une lumière animale qui me déshabille, effarouche mes mots, me fait dériver à l’envers du temps.
Comme si en te promenant sur les rives de mon âme tu faisais danser mes sens sur les dérives du monde.
J’aimerais guérir de ton sourire d’ange, de ton âme pure qui te rend belle et m’achève,.
Juste pouvoir m’endormir libéré de mon tourment, fuir le feu de ton caractère toujours à l’affût de mes écarts.
J’aimerais être un voleur de nuit pour errer dans le secret de tes rêves, effleurer du regard le tissu qui te sert de vigile.
Imaginer la sève de tes lèvres, assouvir ce fol espoir qui rend presque le monde irréel.
Et demeurer là jusqu’à l’aube qui argente les sommets, revêt de tes grâces mes désirs éphémères de la magie d’une mort qui suspendrait le temps.
A l’encre du bonheur je brûle de sentiments pour ce sourire angelot et délicieux, ce regard étoilé et malicieux, cette invite sans détour aux hanches amoureuses.
Je brûle pour cette nymphe ténébreuse et chaude qui prend ses senteurs au désir.
Mon cœur impénitent éprouve un besoin pétulant pour ce voyage au mille irisations, cette ancolie à la moue innocente,.
Il se blesse aux corolles parfumées qui me chavirent de n’ignore rien des feux qu’elles allument.
J’ai la raison suspendue sur ce pétale au mille senteurs qui sonde mes désirs cachés, qui noue mon être dans une caresse divine vers ce monde insidieux aux délices vaporeux sans ne jamais succomber à mon désir audacieux.
Dans une béatitude jouissance j’espère l’abandon, l’esprit dépravant de ce visage emmuré dans l’extase pour des caresses à jamais renouvelées.
Qui me permettraient une peau sans tabou, des formes gourmandes dans des ténèbres qui la feront câline.
J’ai ce fol espoir vivide pour une grisante fortune, ce sourire tendre et moqueur, ce rêve charnel, ce plaisir luxurieux.
Je rêve de ces seins désireux qui te font détester les prémisses de l’aurore, de sentir ton drapée du velours de son cœur.
Dans des gestes tendres sans désaccords, telle la dentelle du jour elle éparpille mes maux, provoque la syncope de mon âme.
Que je vois s’éloigner dans une vague immense qu’est l’ivresse d’émotion, qui rapproche les lointains bleus.
Dans ce monde anxieux qui s’empresse et qui s’agite, en ces temps railleurs de nos secrètes indulgences et des phrases nuancées je guette l’amour divin.
Celui qui se glisse entre deux âmes pour des senteurs nocturnes qui desserrent le canevas des jambes.
Regard soyeux, corps frileux, chevelure écrin d’un visage qui porte la ride de la passion qui me renverse.
De la femme dont la faiblesse est la force, tellement encline à se méfier des cœurs vite énamourés sitôt dépités.
Ma folâtre apparence de ton ne cherche qu’à dissimuler ce qui ne t’a pas échappé, sans que pour autant tu n’excuses la violence qui en découle.
Mais l’avantage avec l’intelligence est que tu peux encore avancer en sachant ce qui ne va pas et tenter de rendre évanescents tes défauts.
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