ON BROIE DES PEUPLES

  Ces enfants et ces femmes qui semblent n'être pas de notre monde tellement ils sont abandonnés, en proie à un déni généralisé nous demanderons un jour prochain des comptes, car il en est toujours ainsi que les lâchetés d'un jour vivent à jamais pour toujours au regard de l'histoire.




Nous retenons fort peu les leçons du passé, ces colosses aux pieds d'argile depuis longtemps disparus sauf dans les livres, les commémorations pour se donner bonne conscience, car ceux qui envoyaient leurs jeunesses à la désolation meurent davantage que s'ils étaient morts une fois pour toutes.

Toutes ces nations livrées aux feux meurtriers des puissants de ce siècle qui n'auront pas assez de ceux à venir pour méditer sur les horreurs commises au nom d'une justice, qui se décline par les bombes mais qui tuent intérieurement ceux qui se sont affrontés et quelle que soit l'issue. 

Nul ne sortira indemne de ces conflits devenus des banalités pour les médias qui en se taisant font grandement honte à la confrérie des journalistes qui hier encore apportait son soutien a tellement des conflits passés, en défiant leurs propres gouvernements, et si souvent au péril de leurs vies.  

Qu'est il advenu de l'humanité réduite au silence par le pouvoir de quelques uns, la mauvaise foi de ceux qui prétendent être des modèles tout en permettant à leurs enfants d'opter pour un genre qui n'est pas le leur à la naissance, comme s'il leur restait à écraser Dieu pour assoir leur puissance.

J'aimerais ne plus rien voir, ne plus rien entendre des choses d'un monde que je ne reconnais point, car certains ont décidé qu'il était inabouti du fait des cadres, que la nature nous octroie depuis des temps immémoriaux et qui à présent me font peur sans que je ne sache quoi  faire pour l'oublier.

   A tous ces conflits qui émergent de toutes parts de par la seule volonté d'une Nation suicidaire.