VIVANTES AMOURS
Le temps a passé et fait que je ne suis plus le même, non plus que la mémoire des amours vaines qui ne font que s'éloigner me laissant à des souvenirs fantômes, et des bribes d'instants heureux autant que douloureux tellement les sentiments laissent des blessures qui ne font que se rappeler à moi .
Je me fie à mon cœur mais davantage à mes yeux qui me racontent la beauté des femmes, parce que c'est ainsi que je suis, fort et si fragile à l'endroit du féminin drapé de mystère, des regards profonds dans lesquels je me noie dans l'idée à chaque fois que je suis devant la rencontre qui me comblera.
Les bonheurs d'hier se font des mélancolies tendres ou brutales selon que l'on s'aime encore même si autrement ou que l'un des deux s'éternise à retenir ce qui n'est plus, d'un vide que rien ne saura plus combler car il est du royaume de l'enfance, un monde qui n'a existé que dans une quête inassouvie.
Aux cœurs qui m'ont fait une place auprès d'eux, offert les rêves qui m'invitaient hors du monde, ces moments ou les soucis sont relégués loin derrière j'envoie une pensée sincère car j'ai été celui que j'ai prétendu être, et si je suis allé à eux c'était dans l'intention d'ancrer ma vie aux leurs de belle façon.
Parfois un visage m'inonde de sa lumière, une silhouette m'en rappelle une autre bien familière, me laissant l'esprit vague et le regard lointain de ces histoires inassouvies qui le peuplent et le gravent d'une manière indélébile pour ne jamais qu'il oublie à quel point il a enfoui son âme dans d'autres.
Je ne doute point qu'elles m'aient déjà oublié car les femmes sont constamment désirées, mais j'aime pouvoir leur dire à quel point mes yeux ont brillé de bonheur à l'aune de chaque regard qu'elles ont posé sur moi, comme si elles me donnaient l'occasion de vivre enfin le cœur comblé.
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