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Affichage des articles du décembre, 2024

LES DOUX FRISSONS D'HIER

            Les doux frissons d'hier. De ma mémoire sont ressortis de si doux frissons Qui ont fait à nouveau battre mon coeur, Ils avaient le visage d'un tout autre bonheur, De ceux qui vous font un jour perdre toute raison. J'avais juste la vingtaine et elle pas beaucoup plus, Un instant de vie émerveillant resté en moi C'était les doux frissons d'hier et tant les émois, Dont le coeur se nourrit car graves comme l'Angelus. Il y a ce doux sourire et ces traits pleins de charme Si craquants d'innocence, tels venant d'ailleurs Qui sans les mots me contaient un ultime bonheur Devenant dans ma poitrine un assourdissant vacarme. Je pensais avoir été oublié d'elle depuis fort longtemps, Mais je cherissais tout de même son souvenir, A vingt-deux ans je n'avais rien de grand à lui offrir Même si je savais que je n'étais plus tout à fait un enfant.    Ce qu'en ce temps j'aurais aimé t'écrire.    

UN FOL AMOUR

     A UN FOL AMOUR   Comment imaginer retrouver un amour de jeunesse par le simple fait d'une photographie sur face book, des traits différents mais tels ceux gravés au fond de moi  depuis une éternité et qui recelaient bien des questions demeurées sans réponse, des sentiments indicibles empreints d'inachevé. Il faut croire au destin lorsque quarante huit années plus tard le hasard réuni des interrogations et dissipe des malentendus quant à des silences, des non dits, une rancune qui n'avait lieu d'être que du fait d'une jalousie maladive que seulement une beauté sans pareille pourrait à present expliquer. Les sentiments sont toujours là, certes habillés différemment du fait de nos tempes blanchies, et des rides qui émacient nos visages, ma mémoire s'est arrêtée sur le sublime d'un visage qui éclairait les nuits, faisait se froncer d'envie le ciel embrumé d'une ville de Banlieue qui a réuni nos destins. Peut-être que de ces retrouvailles naitra une ...

CES MOTS LA SONT POUR TOI

 Il y a toutes celles dont j'ai croisé le regard et qui s'en sont allées en ignorant ce qui a été brisé en moi du simple fait que j'ai réalisé que jamais je ne les reverrai autrement que d'une mémoire qui me les fera revivre à l'aune d'un indicible regret qui voilera l'horizon de mes amours. Car les amours qui ne sont pas vécues sont plus prégnantes, davantage fantasmées de ne point s'être confrontées à la réalité, celle qui colporte nos démons, nos appréhensions quant à l'abandon et l'envie de posséder ce qui n'est ni un objet non plus qu'une chose, mais un être semblable à nous. Quand on aime si fort que l'on se perd entre félicité et défiance, que l'on s'extrait du monde un temps indéfini et que personne ne compte autant que la personne qui dérobe votre âme, vous souffrez en étant heureux, vous prenez peur et nourrissez des craintes qui empêchent un réel bonheur.    Pour cela faut-il rester sans être amoureux, éprouvé par l...

VOS TOUS PETITS...

      Vos  enfants   L'enfance est folle de cris et de rêves chaque jour lui est une aventure, Et ces tous petits tels des feuilles qui volent et si simples flaques d'eau Vont, viennent en quête de quelque chose de doux et autrement beau, Tel le sentiment d'être aimés, tout au  fond de nos regards en être sûrs.  Souvent ils ont de légers pleurs à l'abri du cœur qu'ils veulent cacher,  En sus de mots hésitants qui appellent le compliment tant ils peinent, A être grands pour ce parent qu'un rien affole, et parvenir à rassurer A la façon d' oiseaux apeurés dans les ciels de travers qu'ils craignent. Cartable au dos, crayons, cahiers et tellement de règles de grammaire, Des belles lettres au tableau, des mots en herbe qui invitent au mystère  Et font d'eux les princes captifs de ce savoir qui n'explique que très peu Pourquoi nous invoquons la gaité, voulons tous ensemble être heureux. Alors ils laissent les mots interdits dévorer l'infini qu'...

SEDUCTION ET FRUSTRATION

 Les femmes seront toujours un mystère permanent, les tours et les détours de mes pensées au point de me faire sentir continuellement entre séduction et frustration, elles s'évanouissent souvent de ma vie sans jamais me quitter vraiment car elles sont des désespoirs profonds que je ne sais pas garder. Elles sont sensibles et censées, trop souvent fragiles, toujours en quête d'une liberté trop rare, des vies en quête de sens que nous cherchons à emprisonner, nous les voyons tels des témoins précieux de nos propres existences alors qu'elles se perdent en route mues par l'ardent et vif désir de nous changer.  L'ardeur de leurs sentiments se brise au mariage qui les étouffe, car les belles au regard plein d'azur même si elles ont une doucereuse sensibilité et une sincérité têtue finissent par désirer un ailleurs qui leur fait de l'œil car même oubliées, blessées, humiliées elles suscitent toujours un désir impérieux Dés lors que la femme nous reflète le meilleur...

AMOUR, TOUJOURS

            Amour, toujours J'ai eu le bonheur de connaitre une beauté italienne,  un subtil et troublant mélange de soi et une attitude Qui longtemps m'ont mis l'esprit et le cœur en peine, Comme le font bien souvent les belles femmes du sud. Moi je n'ai pourtant vu qu'une sensualité qui affleure, Des traits envoutants ainsi qu'un sourire rayonnant, Une femme secrète qui ne faisait que cacher sa peur  Bien profondément en des yeux tellement captivants. Mais elle était si avenante et tant souriante pour moi  Que je me suis mis à rêver de façon simple et poétique A l'hypothétique nous deux, car je n'avais pas le choix A moins de mourir de chagrin si petitement idyllique. Elle est d'une beauté qui attire le regard, si incendiaire De son magnétisme qui la distingue des autres femmes Ravageuse, charnelle et féline auprès d'elle je fus si fier Qu'encore à présent des joies que j'ai reçues je me pâme. Si nous sommes devenus si merveilleusement...

CE N'EST PAS QU'UN ANNIVERSAIRE

     Des mots heureux,  Pour remplir un jour merveilleusement beau, de ces souvenirs amoncelés en ta mémoire de femme qui est passée de l'état enfant à celui d'adulte sans trop savoir comment, pour n'avoir jamais eu le souci de toi même de tant de combats à mener au prisme d'une colère que le destin entretenait. Il y a eu les années qui se sont succédées sans que tu ne détaches ton regard des affres lointaines et savamment entretenues par l'esprit d'une jeune fille qui a constaté trop tôt des ignominies qui semblaient si injustes qu'elles ont bouleversé un dessein de vie qui aurait pu être tout autre, bien moins singulier. Tu as grandi dans un quotidien douloureux, à l'aune de ces vilénies indues combien injustifiées, si révoltantes qu'elles t'ont éloignée d'un destin dont il ne sort rien, sinon une vie toute fade à l'ombre de l'époux qui loin de démériter, ne savait pas éteindre ce feu violent qui n'a fait que te consumer et trop...