NOTRE EPOQUE



 Tant que le monde s'avérera d'une cruelle arrogance et la vie une petite flamme vouée à s'éteindre,
un tout petit instant, sur lequel le vent toujours changeant des hommes s'amuse à souffler, il sera bien difficile de ne pas oser un soupir d'amertume tellement on ne comprend rien au destin.

La violence de la réalité vient du fait que la conscience et la raison ne font pas bon ménage, et que le vice est d'abord l'ignorance de ceux qui prétendent qu'il est des races là ou il n'y en a qu'une, et qui  n'ont pas le souci de l'âme à laquelle on devrait pouvoir faire face pour vivre en pleine conscience.

C'est tel cesser de vivre avant d'être mort que d'être en des demeures cossues ou l'on se retrouve tant orphelin de Dieu, à en oublier qu'être bon rend un homme heureux, et que cultiver des sentiments positifs est une élévation, une vigueur obstinée qui promeut l'intention divine, le cours du destin.

On appelle hasard ce que nous ne comprenons pas, et il est tant de beauté à glaner en toute chose, qui nous fait tenir debout bien que blessé par l'alentour qui fait craindre le pire, comme s'il fallait  nous fier à nouveau aux ombres du passé qui ternissent l'avenir, en ensevelissant l'humanité.

Nous sommes mus par une merveilleuse lâcheté envers la providence qui nous impose sa loi par le biais d'une minorité qui prône la guerre depuis des salons  feutrés, dans l'inconscience instillée par le raffinement et des vins augurant la bonne chair loin du regard de ceux qui sont nés pauvres.

            Des médias à vomir depuis quelques décennies. 

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