G. R

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                  UN TROP PLEIN D'ÂME

 Une femme, celle qu'il m'est donné d'approcher depuis peu a la tendresse sincère dans le regard, un sourire discret qui évoque une âme qui ne sait même plus ce qu'elle ressent, auprès d'elle les mots ne sont pas nécessaires tant tous deux avons la mémoire de nos blessures  profondément empreintes.

J'ai vu dans ses yeux l'extrême rudesse de la vie des besogneux obstinés que nous sommes, les colères réprimées et le poids des responsabilités que l'on garde pour soi, ce trop plein qui submerge nos êtres intérieurs jusqu'à les distinguer et en faire des identités qui ne nous appartiennent que rarement.

  Au hasard d'une expertise 

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