SI J'AVAIS DROIT A UN VOEU

 Si j'avais droit à un vœu et juste un seul, je souhaiterai que tout redevienne comme avant entre nous deux, tu réapparaitrais très simplement, sur ma page peut-être comme un tendre sourire, ou l'appel tellement attendu que moi je n'ose plus, car mes valeurs vont au delà de ce je donne à voir.

Mais je sais qu'il me faudra me resigner à voir s'estomper la douce image d'un visage aimé et chéri  à n'en plus finir et à partir de rien car j'ai juste fait parler tes regards et tes silences pour imaginer ce qui à présent me bouleverse et me blesse plus que de raison, sans que tu n'y soies pour rien.

Les années m'ont désappris à aimer car l'expérience parfois dessert les sentiments, on voudrait aller vite, de trop d'envie et un désir qui s'impatiente, l'audace nous fait passer pour quelqu'un d'autre si éloigné de ce romantisme exacerbé qui nous pousse à trop dire, trop en faire jusqu'à effrayer.

Je suis si déçu de ce que tu gardes de moi, sur un malentendu, une interprétation tellement hâtive et brutale que j'en suis encore renversé, combien frustré de ne point pouvoir me justifier de ce que je n'ai pas pensé et qui me pèse tellement à l'aune de ton silence, sachant bien que tu ne le désirais pas.

Je devinais ta délicatesse et j'avançais prudemment vers ces lieux bénis depuis la nuit des temps, le corps, le cœur et l'âme d'une femme n'étant que des privilèges, que dis je des miracles qu'elle permet pour celui dont la pensée est légère comme une brume qui se dissipe à l'orée d'un tout petit matin.

Tu sais ma vie, le cœur de l'homme est imprévisible dés lors qu'il tombe en amour, il est tout et tant son contraire car il n'écoute plus et surtout pas la poitrine dans laquelle il bat, qu'il voudrait juste quitter pour une autre, dont il ne sait rien mais qui devient d'un coup le seul horizon qui vaille.