UNE SINGULIERE DESTINEE
Les temps lointains de l'enfance me sourient à nouveau, car j'ai appris souffrir sans que la tristesse n'envahisse mon cœur d'avoir très tôt compris que la grandeur était dans les actes qui constitueraient ma vie, et ce malgré l'aveu passionnément doux de tant la fragilité qui incombait à la naissance. Cesser de lutter contre le destin, et accepter tout ce qui est et qu'on ne peut pas changer c'est ne plus souffrir du sentiment d'injustice, être dans l'oubli de soi-même pour vider la coupe d'amertume qui entrave le devenir, et se vouloir l'être naïf ou insensé qui a le désir de donner du sens à sa vie. Des rêves et des pensées sans fin, et un cœur inquiet comme s'il mourrait à lui même, l'enivrement âpre des angoisses au quotidien qui n'est que l'anéantissement dans lequel la lumière et surtout les ombres trouvent leur chemin, jusqu' à faire d'un moindre regard constamment un demi sourire. J'ai été lourd d'e