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CE N'EST PAS QU'UN ANNIVERSAIRE

     Des mots heureux,  Pour remplir un jour merveilleusement beau, de ces souvenirs amoncelés en ta mémoire de femme qui est passée de l'état enfant à celui d'adulte sans trop savoir comment, pour n'avoir jamais eu le souci d'e toi même de tant de combats à mener au prisme d'une colère que le destin entretenait. Il y a eu les années qui se sont succédées sans que tu ne détaches ton regard des affres lointaines et savamment entretenues par l'esprit d'une jeune fille qui a constaté trop tôt des ignominies qui semblaient si injustes qu'elles ont bouleversé un dessein de vie qui aurait pu être tout autre, bien moins singulier. Tu as grandi dans un quotidien douloureux, à l'aune de ces vilénies indues combien injustifiées, si révoltantes qu'elles t'ont éloignée d'un destin dont il ne sort rien, sinon une vie toute fade à l'ombre de l'époux qui loin de démériter, ne savait pas éteindre ce feu violent qui n'a fait que te consumer et...

LE SENS DE LA BEAUTE

 Vous semblez tellement à l'aise dans votre beauté  que c'est à se demander si  elle n'est pas l'essence qui charme notre regard, l'imprègne d'un sentiment qui va au delà de l'apparence, car s'il vous sent toute en intériorité et si pleinement en poésie il ressent aussi un cœur d'une tendre vulnérabilité. Vous donnez tellement de sens à la beauté, celle qui vous prive souvent de bien des libertés mais qui vous nourrit d'illusions, une façon innocente de vous sentir belle en étant vous même, et emplie d'une lumière profonde et mystérieuse qui fait que votre cœur parvient à se convaincre qu'il est heureux. Le charme qui vous sied si bien ne pourra que s'approfondir à l'aune du temps qui passera sur vous, si légèrement que vous resterez ancrée à l'enfance, là ou la petite fille s'est toujours entendue dire à quel point elle était belle, comme si elle ne devait être que cela et surtout besoin d'en être assurée.            ...

A LA MAMAN DE WALLY

 Bonjour,   Comment vous saluer sans être importun, vous sourire sans que cela ne vous interroge quant à des intentions dont vous ignorez la finalité, et même si je vous trouve fort avenante je reste inquiet quant à la façon dont vous percevrez l'élan qui me pousse à aller au devant de vous, bien simplement. Je mesure à quel point il n'est point aisé d'être une femme, belle de surcroit je dois aussi l'avouer, car qui ne remarquerait pas votre port altier et si plein de grâce qui vous drape de l'indicible et mystérieuse aura qui attire le regard, relègue la raison à moins de prudence au risque d'être si mal compris. Vous savez, les choses nous étaient bien plus faciles en d'autres temps quant au fait d'appréhender le féminin, lui faire part d'une soudaine admiration que nous ne saurions contenir au risque de passer pour un gougeât, car à la beauté il faut signifier autrement que d'un regard qu'elle nous éprouve. J'aime avoir le droit de vo...

MON ONCLE

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      Le 28 juin 2020  J e pense souvent à toi, à la vie que tu n'as pas eu  le loisir de vivre et il va tellement de soi que vous restez à tout jamais mon père et toi, mes référents ultimes, ceux qui ont fait mentir le destin, en nous permettant une vie bien meilleure, en nous protégeant avec un soin jaloux. Né dans cette terre de liberté qu'est la montagne qui t'a donné le sens de l'effort et l'esprit d'indépendance, tu as acquis la rudesse et la férocité des montagnards, fait tiens les archaïsmes nombreux, appris le patient labeur qui fait les hommes. Je ne puis aller sur les chemins abrupts et parfois inconnus de l'histoire des miens sans croiser la route du dinosaure, délinquant ou poète mais toujours magnifique que tu étais, que je n'ai pas eu vraiment le loisir de vivre, car parti trop tôt. Tu ressemblais tant aux contraintes de l'altitude, du relief et du climat qui ne laissaient guère le choix, à ces lieux de contraintes et de dangers, ces m...

GRAINE DE CHAMPION

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    GRAINE DE CHAMPION  Il joue avec la vie, et s'amuse de ses propres cris Et toujours il s'élance au devant des soucis, Car alentour le monde semble combien fatigué Et aimerait tellement le voir un instant s'arrêter.  Mais lui n'a guère cure de tant de remontrances, Il va, il court, et vole vers la si tendre enfance Le drapant de joie et mille et un petits bonheurs Qui gonflent la voile du bateau qu'est ce joli cœur. Il fait tâche en un monde qui lui parait si sérieux, Qui le fuit constamment même s'il est curieux Au point de s'amuser de le voir autant consterné  De voir qu'à la vie on peut d'autres choses préférer. Mais tout au fond de lui il y a une toute petite voix, Bien rassurante, presque divine qui dit tout bas Des vérités dont seulement l'enfance peut se saisir Et inconsciemment le forcent à davantage sourire. Il parait nous appeler à lui faire un peu confiance, Mais ne l'entendent guère ceux dont l'impatience Frôle l'hystér...

LES NOEUDS DU COEUR

    le 21 février 2020   Le bonheur semble se cacher en brillant de belles couleurs, le temps a  permit  tous les rêves de jeunesse, les sentiments frivoles, les soupirs des amours dans des jours heureux, des jours mauvais.  Les ardeurs de l’adolescence  ont été portées haut par une espérance qui avait la candeur pour symbole, qui pensait que l’amour faisait souffrir mais que l’on n’en mourrait pas, comme un mutilé qui survit à une  blessure .  La raison blasphème voltige sur nos plaies en poussant des cris d’orfraie sur nos tendresses douloureuses, les rêves aimés, le désir du moment tant une âme libre erre à son plaisir.  L’espérance traverse les mondes pour que l’on n’ait pas un mur tournant pour seul horizon, mais plutôt l’infini sous l’ombre de leurs cils, ces tiges toujours dressées et triomphantes qui promenaient leur ennui de sultanes.  Promptes à se suffire d’un baiser qu’un soupir avait promit, ces regards qui ne sont que ...

J'AI ETE INSULTANT

  19 juillet 2020 J’ai été insultant, moi qui n’ignore rien de la force des mots, de l’hérésie de la méchanceté. Je me suis montré un exécrable trompeur, ne me contentant pas des tranquilles moments si doucement perdus pour avoir prononcé un seul mot, en l’occurrence banal mais qui a frappé autant que dérangé. "vulgaire " j’ai osé dire à une femme qui tantôt se reconnaîtra qu’il lui arrivait d’écrire des choses qui au vu du contexte social actuel la dévalorisait, autant qu’elle contribuait à dégrader l’image des femmes d’autant plus qu’elle pouvait et savait écrire de bien beaux textes. Je vous laisse le soin de débusquer ses poésies qui m’ont dérangé, tout en bénéficiant du silence accommodant de celles qui détestent la polémique, celle qui pourtant est la seule qui fait avancer les choses. Je ne suis pas de ceux qui pour plaire se renient sans chercher à savoir ni considérer, surtout face à une amitié qui se dérobe et fuit, ni franche ni fidèle qui rend mon cœur amer. Les n...