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Affichage des articles du février, 2024

LES MOTS POUR LE DIRE

     Nos histoires ont toujours un air de famille, et l'on se refuse à aller chercher notre liberté au delà de l'ordre établi, car il y a les idéaux presque  contradictoires qui font que nous nous enfermons dans une seule vie, malgré tellement de tendres hasards qui sont permis. Aimer est une succession d'au revoir et d'adieux, et une suite de deuils ininterrompus que le temps transformera en mélancolies tendres puis d'une tristesse infinie, quant à la pétillante brune qui a conquis mon cœur et restera à toujours une lumière teintée de profondeur. Une femme qui a le sourire dans la voix mais envie d'échapper au désir des autres, voguant entre discrétion et disgression, car elle ne peut aimer sans admirer, aimer sans estimer tout en se sachant éternellement la fille de et d'emblée une mère toute en générosité. En amour on retombe toujours dans les mêmes doutes, car il y a le fait de porter en nous les blessures de nos parents, ce qu'ils nous ont légués et...

L'EMPREINTE DU DIVIN

  Il était temps que je pose un regard neuf sur ma vie, et même si jusqu'à présent  elle portait l'empreinte du divin, il est grandement temps de penser et concevoir le fait d'être heureux et de ressentir le bonheur   au quotidien   de rêver éveillé  entre ciel et nuages. Il y avait en moi une révolte hurlée où murmurée quant à la servitude dure et misérable  ou je me trouvais, j'étais terrible de peur et de courage mais toujours en proie à l'enthousiasme de savoir qu'il faut tourner son esprit vers le sublime pour espérer  un jour l'éprouver. Mon rêve, celui que je faisais pour les miens m'emplissait de joie et d'exaltation, mais il me fallait sans cesse me dessaisir de moi-même pour aller à l'essentiel, et ce but qui m'habitait sans que je ne m'en rende toujours compte m' enveloppait , m'épuisait et me dominait. L'esprit est un serviteur fidèle, il peut être  l'écho de toute grandeur d'âme tout autant qu'il  peut...

LE VRAI BONHEUR.

      Le sens que j'entends donner à mes mots m'appartient mais  peut-être  bien que j'écris  pour ne pas être seul car  perdu dans mes errances c'est tel m'offrir un bout de chemin  à partager et au cœur  même de l'hiver croire aux douceurs d'un printemps. J'ai horreur de me sentir dans les jours sans lumière, trop loin des clins d' œil  que nous concède parfois le hasard et pour toutes ces raisons j'ai souvent marché en des chemins de travers, comme la l umière  vive du soleil qui n'a point besoin d'être expliquée. Nul n'a vraiment le choix de sa vie tant nous ne sommes que des promesses échangées, une offrande, un appel au désir et des yeux emplis de lumière devant la beauté qu'on ne saurait ignorer, celle devant laquelle il semblerait  inutile de brasser l'évidence. A l'aune du temps je suis devenu un  poète amoureux de l'impossible, l'âme qui s'exprime pour capturer le cœur et l'esprit de ses rencontre...

A BOUT DE SOUFFLE.

 A bout de souffle mais à 105 ans tout de même, Ce vingtième  siècle, la grande histoire et ces petites choses qui se mélangent, les privations de la guerre, l'indépendance dans une mémoire au long cours qui n'a point flanché, c'est celui que mon oncle SAID a traversé avant de quitter les rivages  du temps. J'ai de vagues souvenirs des années 60 où à la sortie de la guerre d' Algérie je l'ai côtoyé au 62 dans le café de notre père qui se voulait une base retranchée, ainsi que son fils Louness notre cousin que j'ai revu récemment lors des obsèques de feu notre mère. Aujourd'hui encore j'ai la mémoire non pas de quelque chose, mais de quelqu'un de haut en couleurs, un être d'émotion plus que de raison auquel il a fallu chercher la plus grande souffrance avant que d'enfin découvrir la délivrance, un homme à bout de souffle. Une flamme de souvenir qui disparait 105 ans après la première guerre mondiale, l'homme lourd de sens et indispensa...

L'ODEUR DE L'ENFANCE.

                          Entre sœurs,    Il est si intime de les observer ensemble, se parler,  se regarder, se souvenir,  l'air ému puis au bord du fou rire, tellement sous un présent de façade guette l'enfance qui les a réunies, celle que l'on pare de qualités tout autant que de tous les défauts. Entre protection et tendresse, chacune ayant son autre qui l'accompagnait, l'écoutait autant qu'elle la  comprenait, car certaines confidences sont faites à la sœur plutôt qu'à la mère, à une ainée merveilleuse que l'on jalouse, même si l'admiration est sans borne. La vie ne les séparera point, car elles voguent entre des rivalités qui perdurent et un soutien et une affection  indéfectibles, tous ces liens tissés dans l'enfance partagée ou il y en avait toujours une qui savait faire aller mieux quels que puissent être les sujets épineux. Les pans passés de leurs vies sont un profond...

UN COEUR ENFANT

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  Légère et enjouée tu suivras l'envol de leurs sourires et tu te perdras dans les étreintes  des petits bras tels des colliers d'amour, le visage enfoui dans des chevelures blés dorés, un feu naissant rougeoyant qui te fera oublier le torrent  des tumultes d'hier. Tu te baigneras dans leurs regards océan, loin du lit des remous d'autrefois, en imaginant un ciel dorénavant toujours bleu aux éclats de printemps, ne pensant qu'à folâtrer  dans le jardin innocent de l'enfance, là ou même le vent sourit délicatement. Le soleil est toujours au dessus des nuages pour faire que chaque jour soit éblouissant, un rire qui aura la pureté du cristal et la clarté de l'eau pour te ceindre de son éclat et éloigner celui sombre du pire qui n'est plus, ces jours de grand froid ou tu grelottais. Tes bras  désormais s'ouvriront au vœu de leurs sourires, et ton cœur ailé d'amour à l'aune d'un soupir qui émanera de ton âme frileuse pour aller embrasser le cél...