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Affichage des articles du février, 2025

UN CENTRE DE LOISIRS

          AU CENTRE DE LOISIRS               du Blanc Mesnil  Au centre de loisirs de la ville du Blanc Mesnil, Je croise en permanence bien des sourires, Ce sont ceux des jeunes en charge des petits, Si enclins à davantage que nous se faire obéir. Je suis un grand parent, d'une autre époque Celle ou les grands devaient d'être rigides, Exigeant de l'enfant une entière réciproque Quitte à voir ses yeux grandement humides. Je me réjouis de découvrir tant la joie de vivre, Là ou l'apprentissage rime plus avec évasion Que tout le prétendu savoir qu'on leur délivre, Alors qu'on anéanti en eux la moindre passion.   J'ai plaisir à découvrir l'ambiance si parfaite, La bien belle harmonie qui illumine ces lieux Ou je rejoins mon petit fils, et le cœur à la fête De le voir rayonnant et moi bien plus heureux. Le centre de loisirs ELISA DEROCHE  au Blanc Mesnil  RAHMOUNI Mustapha

L'INFAMIE

                       UN MONDE EN ETAT DE MORT CEREBRALE  On parle du nazisme comme d'une horreur dépassée alors que sous nos yeux se déroulent tant de conflits qui sont des guerres qui ne disent par leur nom, contre des humains traités tels des animaux, des peuples décimés et des territoires entiers dévastés   sous nos regards soumis et impassibles. Car des crimes par milliers il y en a davantage qu'on ne veut bien nous le dire, et en bien des régions du monde dont parfois nous ignorons jusqu'à l'existence, une tyrannie silencieuse s'exerce, la loi du plus fort est devenue la règle et les clauses censées être des lois internationales sont bafouées. L'injustice règne de toutes parts, les inégalités croissent de façon inconséquente et dramatique, sans même tenir compte d'une déshumanisation galopante devenue une normalité, tant les hommes ont peur pour les leurs et pour eux-mêmes, se taisant et abolissant leurs consci...

UN RÊVE SOUFFRANT

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  Tu m'as laissé avec les mots, ceux que nous avons échangés et qui continuent de faire vivre un rêve qui m'a fui, que je n'ai pas su retenir de trop d'impatience,   tant tes sentiments avaient besoin d''être seuls au plus près de ton âme, et dans l'antre ou se réfugie ton cœur que tant de choses blessaient,  Je leur rend visite souvent en espérant t'y retrouver, ou découvrir un détail qui éclairerait ma vie et raviverait le souvenir du sourire au fait de mes pensées les plus intimes alors que rien ne présageait les aveux qui se sont ensuivis, à l'aune des regards amusés qui se racontaient déjà l'un à l'autre. Notre rencontre je l'ai revécue mille et une fois, me faisant à chaque fois encore plus mal car si je sais combien je suis sincère j'ignore tout des raisons qui font que tu t'es éloignée sans rien dire, comme si tu m'avais déjà tout dit entre les lignes, dans tes silences je n'ai pas su deviner la tienne souffrance. ...

A MES DEUX TONTONS

                     MES TONTONS DES ANNEES 80    Nous nous sommes connus en des temps qui semblent lointains mais qui pour moi sont si proches, ces années 80 chargées de nostalgie et empreintes de mélancolie car c'était une époque douce à vivre, nos parents servant de liens à l'heureuse rencontre d'avec tontons Ali et Lahcenne. Ces moments passés tous ensemble, ces visites impromptues que nous faisaient Ali, Lahcenne et leurs épouses sont à jamais gravés en mon cœur, ils savaient détendre l'atmosphère, de sourires en rires les heures semblant si légères, et bizarrement rassemblaient les petits et les grands. Je n'ai jamais su qui était le plus vieux des deux, peut-être que c'était tonton Ali d'un naturel sérieux mais qui lâchait prise rapidement pour montrer une autre facette de lui, chaleureuse bienveillante et prompte à nous emporter dans des fous rires qui ne se terminaient que tard le soir. Tonton Lahcenne lui était l...

CAMELIA

             Des mots en guise de fleurs, C'est tel la brise de mai qui heurte notre plus profond, indifférente à tout pareille à la beauté à son aurore, La fleur qui vient de naitre et pousse à la disgression, L'homme d'habitude si sage et qui reconnait ses torts.   Au cœur de l'hiver elle créé le hasard qui rend heureux, Du fait de son charme épanoui qui fleure si bon la vie,  Exprimant l'amour romantique le seul qui nous émeut,  Car il se veut un oiseau de passage, l'éternel incompris. Son côté inaccessible tend à dissimuler sa sensibilité, Mais on devine l'éloquente, la rêveuse vive et ardente Tel un feu qui s'entretient, la grâce presque étudiée, Dont le cœur s'ouvre encore malgré l'âme résiliente. La perle d'Orient qui n'ignore pas un monde de flatteurs, En ses yeux qu'on aspire à consoler une peine inconnue L'âme inquiète, le cœur indécis offrant le ton de douceur, La décence irrésistible qui séduit d'être souvent impré...

SI J"AVAIS PU TE PARLER

Si j'avais pu te parler et ne t'avais pas effarouchée Tu aurais pu savoir que je rêve d'une noble amitié, Car j'ai vu en les yeux de Wally et de mon petit fils Bien des sourires amusés tels s'ils étaient complices. De quoi je ne saurais pas te le dire, d'être espiègles Et si pleins de romantisme malgré leur jeune âge, Leurs yeux allaient au devant de tout sans règles, En supposant qu'autant de pudeur était dommage. J'eusse aimé te chérir par le biais de mots heureux Ceux qui viennent du cœur, espèrant toucher l'âme Si transgressifs qu'ils se veulent de tendres aveux, Et qu'on accueille sans imaginer le pseudo drame. Le compliment est ce sentiment dont on attend rien Il se décline du regard, des tendres mots qu'on ose, Fait danser les pensées, nourrit du bien joli refrain, Un silence qui fait du bruit d'être l'esprit de la prose.    Mon inconnue de L'école Elisa de la Roche

TONTON MADJID ( BOUMOUNI )

          POUR UNE BELLE AMITIE   Comment n'être pas en admiration devant ceux qui ont été nos parents, nos proches ou nos amis   dont même le départ est source d'enseignement, et de transmission de choses qui n'ont que le  prix que leur attribue la maturité, celle qui nous ouvre les yeux sur l'essence des liens familiaux. Tes yeux se sont fermés à tout jamais pour les tiens mais dans un élan que seul la vie permet tu nous offres les uns aux autres comme pour rétablir des liens distendus par des vies de labeur et priorités autres que celles d'autrefois, quand on avait le temps jusqu'à ne plus savoir qu'en faire. Un départ c'est toujours un vide qui s'amorce mais miraculeusement devient source d'autre chose, une porte qui s'entrouvre sur ceux qui nous étaient inconnus et faisaient partie de la vie l'être qui s'en va comme s'il ne lui fallait pas partir entièrement, tel un legs qui sera toujours un peu de lui qui reste. Il y avait...

UN JOUR DE PLUIE

   LES DEUX AMIS  C’était un jour de pluie  Au sortir de l’école, Ce n’était pas si drôle Sinon pour ces deux amis. Ensemble sous un parapluie, Défiant le ciel coléreux De leurs mines épanouies, Qui ont fait qu’on leur a souri. Ils étaient dans un bonheur Qui se suffisait d’un rien, Ils ont l’âge sans laideur Ou on est bien entre copains. Deux petites bouilles tendres, Au bonheur d’être ensemble, Qui ne veulent à rien prétendre  Sinon à ces temps de l’enfance. Wally et Ayden le 10/02/2025

LE DESIR DE VIVRE

   J'ai vécu à une époque ou la violence côtoyait de manière insensée le courage, tellement il s'agissait de fuir les marches de la misère, et chacun de nous se sentait investi par une harmonie discrète qui ordonnait sa vie, lui faisait emprunter un chemin ou les pluies de l'existence ne manquaient pas. Aujourd'hui je me sens comme libéré du poids des rêves et j'ai la nostalgie de mes propres souvenirs, qui sont d'une mélancolie profonde, j'ai les regrets d'une époque tant j'ai la sensation de me déplacer dans un autre temps, ou je ne comprends rien aux codes qui régissent une société remplie d'excès. Quitte à être dans l'âge ou l'on ne se manque plus, et d'atteindre un seuil d'indifférence que je ne me connaissais pas, moi qui avait un avis sur tout et sur tous je réalise que le secret d'une fin heureuse se décide, peut-être dans l'espoir d'entretenir le désir de vivre et un feu qui brule toujours en moi. " Le pl...

LE MOYEN ORIENT

         LE MOYEN ORIENT Lorsque je pense à ces milliards engloutis Je me dis que nous sommes bien lâches, De laisser quelques uns décider d'une vie Qui est possible sans nous tuer à la tache. Il suffirait de si peu pour faire du monde Davantage que le paradis qu'on promet,  A ces petites gens au quotidien immonde, Qui n'en peuvent plus de toujours se priver. On aurait presqu'envie de rire du spectacle Que donnent ceux qui décident pour nous, Ils parlent beaucoup et surtout ils bâclent  Nos chances d'espérer un demain plus doux. Nous avons la prospérité mais les richesses Sont dans les coffres de ceux qui pensent, A nous mener vers la guerre qui oppresse Et un jour nous donne mauvaise conscience. On nous laisse les commémorations en gage, Et promet des temps d'oubli et de pardon Certains auront les médailles d'un courage   Qui n'aura servi que les guerres sans raison. J'ai toujours connu un Moyen Orient abimé Et pourtant je suis loin d'avoir...