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Affichage des articles du janvier, 2023

ENTRE RIRES ET SOURIRES ...

   " En les voyant, on croit voir, soi même éclore. Oui devenir aïeul, c'est rentrer dans l'aurore." Victor HUGO  Je ne m'imaginais pas revivre non plus que flirter avec les rires et les sourires, et  être heureux d'une manière si simple que je me demande bien après quoi j'ai couru tout le long de ma vie et ce jusqu'à en perdre haleine... De toutes petites choses je fais mon quotidien, impatient de la sortie de classe qui approche, ou du départ imminent  quant à quelque activité qui ponctue ma propre vie, une façon de voir du monde et de refuser l'enfermement qu'est l'âge. Et ces rendez vous tous ensemble, avec la route comme une aventure qui change de la routine, l'esprit en alerte et le coeur aguerri  qui se réjouit  de retrouver tous ces petits qui s' émerveillent  de tout et de nous, et tant de nos souvenirs. Et le soir venu se reposer de leurs cris, sottes querelles et mille et une frustrations dont il a fallu les consoler mais...

UN SOURIRE...

 Un sourire simple et lumineux, qui a combattu ses larmes, les combat peut-être encore mais qui se veut un réel bonheur, un infini d'amour qui cache des choses trop profondes pour être dites. Les yeux en saphirs  d'une femme qui semble nous regarder, en ayant l'impression de se  reconnaître, tels tous ces gens qui parlent avec leur âme pour faire taire les replis du silence et peut-être oublier les orages de leur vie. Mais qui paraissent à l'orée d'un bonheur sans trêve, tellement ils ont le désir de chasser l'intime de l'amertume et laisser venir un peu de ciel en eux, sourire aux autres, au monde et pourquoi pas à soi-même, être le velours de l’ œillet. Même si les larmes sont l'extrême sourire, je te préfère ainsi en un naturel qui te ressemble et fleure bon la vie, émerveillant à souhait ton corps, ton cœur et ton âme pour lâcher prise et t'appartenir en t'offrant enfin en toute simplicité.            "  Les larme...

LETTRE A MA TANTE...

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 Lettre à ma tante Djida, Née au coeur des montagnes et sans rêve aucun, mais d’un caractère frondeur, tu as eu une vie faite de petites choses subtiles, des souffrances et des peurs, sans rien   connaître  d'autre mais non plus montrer un quelconque regret... Malgré ton lot de galères, tu étais empreinte de la volonté farouche  de protéger un royaume  des plus  mythiques  sans te laisser détruire par ta colère, te satisfaisant de peu et souffrant en silence pour ne pas troubler la quiétude de votre foyer. Puis les heures de ta vie ont passé à cuisiner, brosser, rincer et étendre du linge, les années n'étant que des tas de choses noires, sombres, et vides, remplies de sanglots car tu as trop tôt compris que les femmes sont des oiseaux que l'on met en cage. Il te fallait aller de l'avant sans dire tes  rancœurs, non plus que tes révoltes d'avant car depuis l'enfance tes irrépressibles élans de colère se devaient d'être tus, et tous ceux d...

EST CE VRAIMENT UN SECRET ...

 Et lorsque comme bien souvent  je m'imagine avoir l'audace  de ce que mes yeux  te hurlent déjà,  j'en suis le premier ému  car je ne sais plus  s'il faut rester  ou partir en courant,  tant les secondes qui suivent  semblent se trainer devant moi. Mais j'ai le courage de la  lâcheté qui dure depuis que nos regards  se sont emmêlés  et que tu me daignes  des sourires  auxquels je prête  mille propos  alors que peut-être  il n'en n'est rien,  sinon la gentillesse  qui caractérise  tellement bien les femmes. Alors je t'offre mes pensées autant que les silences de quand je croise ta route, je te prends la main dans mes rêves jusqu'au cauchemar de l'éveil, j'embrasse tes yeux du regard tout en baissant les miens, sachant bien que rien jamais ne sera. Et je continue de vivre pour juste inventer ce qui me relie encore à toi, des instants chimériques que ...

IL SUFFIT D'UN REGARD...

    Si nous devions dire à toutes les femmes qui capturent nos regards à quel point la vacuité de l'existence est grande sans elles, nous ne ferions qu'essayer de n'en n' oublier  aucune  tant elles sont nombreuses et telles des rayons de soleil à  anoblir  nos jours et nos songes, fleurir nos vies... Pourtant trop souvent nous ne leur disons pas ce vacarme incessant qui s' engouffre en nous, fait de nos cœurs des champs de ruines, un  horizon de désolation à perte de vue qui nous laisse abimés et meurtris sans même qu'elles sachent que nous existons, de nous avoir accordé aucun regard. Et nous les laissons s'éloigner de nos pensées, sans quitter notre esprit tant il est vrai que nous n'avons d'autre existence que celle qu'elles permettent, au gré d'un regard ou d'une simple caresse des yeux, tel le besoin d'être de l'amour qui se nourrit de désillusions, d'espérances futiles ou vaines. Tu obliges mon cœur  au silence lui qui ...

VIEILLIR...AUX YEUX DES AUTRES

    Je me glisse pas à pas vers un monde inconnu auquel je me dois, quand nul autre choix n'est possible dés lors que les ans qui se suivent s'empressent de faire de moi un vieux, et comme on le dit communément un homme du passé... Nous aurons beau nous y refuser la vie nous glissera entre les mains et nous nous habituerons malgré nous aux changements qui font de nous des êtres différents  et auxquels on doit de la considération  à défaut  d' allégeance. Et viennent les instants de doutes, les moments improbables qui brisent nos envies d'être toujours celui que nous avons été, car tout et tous nous poussent vers ce rôle ingrat et douloureux qui nous peine et dont nous voudrions faire peu de cas. Mais au gré du quotidien, au hasard des jours et de nos rencontres nous oublions les ans qui se sont dressés entre la vie et nous, nous comportant avec en tête celui que nous étions, drapé d'une superbe dont on peine toujours à se défaire.  On va et vient entre grav...

UNE ENFANCE SACCAGEE...

      UNE ENFANCE SACCAGEE. La vie trop souvent prend l'accent d'une tendre ironie, un désespoir  d'amour quant à l'enfance qui se heurte aux murs du souvenir sans que l'on ait la force où même la fragilité de nous abandonner  au soulagement qu'est le fait de pleurer. Dans ces yeux là et malgré la tristesse qui en émane, il ressort une beauté que j'ai rarement pu trouver ailleurs, une tendresse désespérée  qui n'est que le désir d'être à soi, bien loin de l'inquiétante étrangeté qu'est une mémoire d'enfant  blessée. Souvent il te semble tout avoir alors qu'il te manque l'essentiel, indélébile une douleur t'a longtemps condamnée à subir le temps des autres et t'en remettre à une douloureuse fierté faite des renoncements et des mensonges à toi même.  Vous êtes toutes deux dans une quête de complétude sans bien entrevoir le visage que celle-ci peut avoir et vous avancez car vous ne savez faire que  cela, oubliant l'enfanc...

L'ENFANCE HEUREUSE...

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    MES AMIS.... Merci d'avoir été là pour mes dix ans Et de me faire sentir autant aimé, Au delà de l'amour de ses parents, Un enfant est nourri par ses amitiés ! Un jour je regarderai cette photographie En essayant de me souvenir d'un visage, Ou d'un sourire qui me laissera attendri Des instants de bonheur qui se partagent ! En attendant je vous vis et cela est ma joie Et si je suis heureux comme un enfant, C'est à vous tous me amis que je le dois, Que j'espère un jour dans ma vie de grand ! DANYL...  

DANYL...

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  Au delà de ces mots qui ne signifient trop rien  Et ceux que bien souvent je garde pour moi,  Vois en mes yeux qui sont aussi les tiens La lumière que tu y mets qui jamais ne s'en ira. C'est tel si les années ne comptaient que si peu Au devant de ce que je découvre près de toi, Et si j'oublie le fait d'être déjà tellement vieux  C'est sois en convaincu bien à toi que je le dois. Tel si avec toi je n'allais vivre que des réussites, Et surtout vibrer en assistant à tes combats, Ceux que depuis tout petit jamais tu n'évites Et font que je me dois d'être toujours près de toi. Tu fais ma fierté et tant celle de nos deux familles Tout en gardant ce regard azur plein d'humilité, Qui  force  le respect, oblige à se lier d'amitié Ceux qui t'approchant, rêveront d'être de tes amis ! Tu n'as que dix ans et déjà  tellement en toi étonne, Je te sens aller vers les lendemains chantants Et prémices  d'un bonheur qui déjà résonnent Si profondém...

EN FLOTS DE MOTS...

  On prête si souvent la plume aux mots caressants ou mordants  qui approchent d'une  vérité   éternelle qui libère autant qu'elle séduit, la poésie étant le paravent qui permet de façon délicate et sublime de s'ouvrir à l'autre, une ruse du désir. La vie est faites de mensonges, d'impostures et de désirs floués, tellement la femme étant ligotée par la religion et sa famille, adulée et très souvent blessée s'offre pour davantage se dérober, quand il s'agit de nous faire grandir et voyager. Alors même qu'il se dégage d'elle une extrême délicatesse, il y aura toujours une part de silence qui fait qu'elle finit par devenir un obsédant souvenir, lequel en se joignant à un regret non dénué de sens ne peut que faire sourire ou irriter. Mais elle est l'impérieux rêve qui confine au sublime, qu'entretient l'imaginaire, et qui d'une simple parole ou un baiser fait miroiter le bonheur, il est le désir pour lequel on abdique nos libertés et ...

LE CREUX DE LA VAGUE...

Quand l'un a évolué et l'autre pas, il est dur de trouver du sens au quotidien d'un couple, c'est tout juste une situation d'absurde ou chacun s'empresse de ressasser d' innombrables  non-dit s entre  chagrin, colère et tristesse... On se rend compte que l'un des deux ne cherchait qu'à être nourri affectivement, et notre coeur désenchanté s'éveillant à ses anciennes blessures va d'une manière maladroite communiquer son mal -être, et  sur réagir  en retour. Frustré, blessé un regard se retrouve biaisé et d'une façon naturelle va glisser sur l'imperfection et la maladresse de l'autre, pour faire un couple souffrant dans un sentiment d' indifférence, ou l'on oublie qu'on se met ensemble pour grandir. Il y a l'instant suspendu qui n'existe pas forcément ou l'on peut se sentir seul dans un couple, jusqu'à s'imaginer que la tendresse n'est pas au rendez vous, alors qu'il faut se ressembler pour s...