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Affichage des articles du juillet, 2021

L'EPINE DE L'AVEU...

Au gré des jours j'ai la nostalgie du coeur pour l'amoureuse d'un instant, la femme qui dessine mon regard, mais qui a l'âme vagabonde en d'autres rivages. Elle est telle une musique vague et  fugitive qui fait que mon coeur est souvent pris dans  la soie des étoiles, comme s'il se sentait caressé  par un monde naissant. Il y a les nuits que fatigue l'errance, et le soupir retenu quand se profile la pudeur d'un couchant, ou il ne nous reste que l'alternative de caresser le ciel du regard. Les âmes voudraient se dire avec les voix du silence, parler du temps qui piétine le rêve,  juste en ouvrant ces lèvres qui ont trop bu la lumière de l'étreinte des songes. J'aimerais une fois encore avoir le coeur vierge de toute tendresse, même s'il part bien souvent dans les yeux qui passent, pour espérer donner du sens à l'insensé. Parfois l'âme est lourde et l'œil finit à l'épine de l'aveu, dés lors qu'il trouve le charme inn...

L'ATTACHEMENT...

  Nous ne perdons jamais quelqu'un tout à fait, même si nous éprouvons la colère qui nous montre nos failles et ainsi devient belle, la perte des possibles partagés nous conduisant à flotter entre l'être et le non être, aimer davantage ce qui part à l' abime. Lorsqu'une perte est infinie, interminable, nous sommes rendus entre le chagrin et le néant, là ou il il faut faire face à la tristesse et s'anéantir dans le silence, tellement notre raison est ébréchée, ébranlée, abimée, incapable de gérer nos difficultés à vivre. Profondément endoloris nous  devenons des enfants, si sensibles à la mélancolie de l'univers qui semble nous ignorer  mais qui lui même court vers le néant, car toutes les vies s' effritent par petits bouts, et les batailles se perdront les unes après les autres. Béats ou inquiets, désespérés ou résignés, nous ne faisons que traverser la vie en courant, sans la voir, oubliant qu'une parole d'amour est une bâtisse pour celui qui la reç...

J'ENTENDS TES LARMES...

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Comment t'exprimer mon mal être à la pensée de toi, qui au même  âge que ta mère devient veuve d'un géant et qui te retrouve abattue et le coeur déchiré dans un décor de vie qui sera le même mais ou tout sera tellement diffèrent .   Je ne sais t' imaginer devant une perte que rien ne laissait présager, le vide douloureux qui plonge dans une grande vulnérabilité et une profonde tristesse, car ton monde s'effondre d'être amputé de la plus belle part de lui même. Il y aura les retours sur le passé, les regrets et la solitude, les souvenirs oubliés qui referont surface, toutes les fois ou au détour d'une phrase, une image tu ressentiras la douleur de la perte, mais aussi les enfants qui canaliseront ton esprit et tes pensées. Car eux aussi ont besoin d'être soutenus, ils perdent celui qu'ils idéalisaient qui ne sera plus qu’un absent omniprésent  dont ils auront le vertige à force de sentiments  contraires, et vous serez tous si nostalgiques de l'avenir ...

UN GRAND VIDE EN NOS COEURS...

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  Je ne m'imaginais pas écrire ces mots non plus que  voir  un tel pan de l'histoire familiale disparaître sans éprouver une profonde tristesse mêlée à un sentiment d'injustice, car en ces temps troubles la perte d'un homme de ta trempe est énorme. Il sera difficile de faire sans toi, des souvenirs indélébiles de l'année 1985 ou tu entamais ta carrière avec des moyens autrement rudimentaires que les larmes affleurent d'elles mêmes, même si un peu de toi continuera à vivre en chacun de nous. Tu t'en vas et c'est comme si tu nous avais été arraché tellement un départ aussi précipité laisse derrière lui un vaste moment de solitude et une douleur d'autant plus vive pour moi qui te retrouvait après trente cinq années d' absence tel si c'était seulement hier. Il est douloureux de se dire plus jamais alors que nous avions convenus de nous revoir, le travail te prenant nous étions dans ton foyer mais sans toi tel si nous avions toute la vie pour nous...

L'INFINIMENT PLUS BEAU...

Elle est un sourire, des yeux rieurs, un côté naturel,  espiègle, joyeux et intéressant, qui avancent dans la vie avec pudeur et dignité, habillés d'un regard de femme qui fait passer une émotion. A laquelle j'ai besoin de dire qu'elle est  le charme qui envoute et rend accro, qui nous cueille avec surprise car elle a la beauté de la vie q ui sans relâche nous promène longuement en ses incertitudes. Il y a en elle une petite musique qui semble nous  réconcilier  avec nos failles, jusqu'à laisser  passer la lumière, mais plus encore une douceur que l'on pourrait suivre jusqu'au bout du monde. Un quelque chose d'infiniment plus beau que la beauté elle-même, qui nous met sous le charme  presque de manière  naïve, qui ne se dévoile jamais intégralement et d'une espiègle intelligence. La lumière qui émane de son sourire, laisse presque deviner l'instant précis ou son visage s'éclaire pour le laisser naitre, dans un voile de pudeur avec juste le pouvoi...

NOS PRIERES CONJUGUÉES …

J'aimerais que le ciel et la terre se rejoignent pour étreindre ton coeur de mère, embrasser le plus infime de tes espoirs, et obliger la clarté des étoiles à se joindre à tes prières pour faire en sorte que les jours s'illuminent, la joie franchisse le seuil de ta demeure. Tes pleurs autant que  tes chagrins, tes cris et tes silences ont dépassé l'abime qui était censé les contenir, car il y en avait trop et depuis tellement longtemps ils se sont faits entendre des anges du ciel si peu habitués à voir autant de résilience de la part d'une mère.  Je crois que demain et tous les jours à venir te verront à nouveau refleurir, reprendre foi en ce destin qui t'a tellement oubliée ces dernières années, réapprendre à vivre et sourire, rire comme si tout cela n'était finalement qu'un mauvais rêve dont tu t'éveillerais. Je ne sais pas comment je pressens tout cela , mais c'est ainsi que se passeront les choses, si naturellement que tu n'en n'auras que...

POUR MA MAMAN...

Ma vie est un orage qui fuit ,  ou flotte un peu de nuit, quand sans cesse le chemin s'enfonce dans l'improbable, se faufile entre des ruines, là ou il me semble entrer et sortir de moi-même en un long sanglot, sans que je ne puisse me résigner à demeurer sa ns ailes. Auprès des remous tourmentés de la colère je me retrouve dans un corps au souffle court, une vie en langue de faim et des lèvres de froid, avec le regret des jours de souffrance qui ont rongé mon avenir, mais à l'émoi de mon cœur je reconnais  ta voix maman.  Je sais à quel point je ressemble à une belle affiche lacérée, quelque abime mélancolique qui s'endort parfois convaincu d'être mort et au lendemain s'étonner que le monde existe encore, celui de la veille ou même  la pluie semble chaude comme les larmes. J'aimerais pour toi dénouer à nouveau la fleur de mon enfance, mes gais cheveux et mes yeux de rire, n'être plus l'océan sans rivages, le regard perdu ou il n'y a plus de grâc...

UNE FRAGRANCE VOLAGE...

  J'aime de quelques mots enlacer un univers, ces mots que l'on murmure jusqu'à avoir dans le coeur un pleur intense quant à un soupçon de désir que nous dévoile une fleur, l'espace d'un temps qui embellit la raison. Juste des mots à naitre de l'écrin d'un coeur, un souffle qui soupire, un souvenir d'été, ou un rêve nostalgique qui dévoile le coeur vers un si bel espoir, une fragrance volage ou un parfum de femme qui te fait découvrir l'océan dans une vague. Epouser à l'aube un soupir amoureux, un miroir flou reflet des contre-jours, en un instant partagé au velours de la toile à deviner un silence d'ennui, ou je laisse le destin m'enchanter d'une ivresse, tant rien ne vaut le désir se promenant en nous. Frôler une fleur c'est partager un chemin hors saison, rêver l'amour qui s'invite en silence, éprouver l'émoi des jours ou pèse  l' absence, avec juste les mots partagés en songe d'ivresse, un délice de l'â...

DES PERLES DE ROSEE...

La soif d'un baiser au feu chatoyant, qui déplierait le soir qui abrite le bonheur, et la nuit qui a pour rivage l'océan de l'amour, le désir émouvant d'une fleur troublée, l'écrin d'une rose dont je serai le soleil de l'âme. Et l'instant d'une errance n'être qu'un rêveur qui l'espère et la chante, un  sourire qui avive sa flamme, un pétale au creux d'une douceur, un grain de désir qui aurait le coeur en douce espérance, être une larme au creux du plaisir. Il y a toujours le rêve des doigts caressants , pour oublier les moments en pleurs, les vers si précieux qui chantent  l'émoi, caressent un chemin dont les pas sont nos âmes à l'affut de l'amour de miel au penchant d'innocence. Je voudrais être la lune qui troublerait une rose en fragrance, et l'instant égaré à l'odeur du jasmin ou l'âme nourrit le désir qu'est le rêve, l'amour brulant au creux du coeur qui revêt l'insolence de caresser les se...

UNE LUMIERE NAISSANTE...

  Je rêve souvent d' elle, belle comme la lumière naissante, un matin de juillet, un crépuscule de l'aube face à la mer et au son du ressac des vagues, devant l'incertitude des lendemains. Elle est tel un brouillard ouaté, un matin pâle toujours à l'heure de la douleur, un petit bout de femme de l'autre côté de la  méditerranée qui rêvasserait sous une myriade d'étoiles. Qui aurait besoin d'étourdir autant ses jours que ses nuits, quitte à méditer en silence sous les arcades d'une église au coucher du soleil, ou prolonger son regard au delà du sable de la baie de Byblos. Une blonde vivante et fière qui a aux bords du cœur  les souvenirs de France, une façon de survivre malgré tout entre rires et chagrins, un temps d' apparence pour chacun des jours flous qui se lève. Et depuis fort longtemps ses yeux s'ouvrent sur les mêmes faïences bleues et vertes des murs, ces arbres centenaires qui rident la mer étale, un  désir vaporeux et sans mesure aux ab...