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Affichage des articles du avril, 2023

UN FIN SOURIRE...

  Le baiser délicat qu'est le regard qui habille de désir l'être aimé pour en faire son évidence est peut-être sa plus belle histoire, car en nos cœurs il y a le chemin que l'on emprunte ou pas mais qui nous aura changé à tout jamais. Il est un chant silencieux, une sorte d'écho que l'on attend et si souvent la femme qui nous touche étrangement, il se veut presqu'un autre nous même que l'on amène à la lumière, mais fait naître un abime au delà de toute raison. Les femmes sont l'entrain de ma vie, mes bribes de bonheur, ma béatitude ou le mien tourment, promptes à faire naitre un rêve en moi car je me perds dans leur sourire, et que se soit de très près ou de très loin je suis toujours à les aimer. Mais un mot peut-être odieux ou charmant, on s'y sent frémir à en devenir inquiet  et chagrin, trouver dans la grâce la laideur qui tue l'entente muette qui te faisait sentir à l'abri, que laissait deviner la raison qui blesse souvent le sentiment. ...

TES YEUX DE VELOURS...

 Elle est là qui enfièvre mon imagination  et échauffe mon esprit, d'autant plus attirante qu'elle est inaccessible, avec ses yeux  de braise qui attisent le désir, je vois   et j'aime une  femme qui se montre avec moins de retenue qu'autrefois... Mais son regard affirme un esprit de liberté, un droit à l'amour, qui se sentant remarquée trouve le moyen de se faire désirer d'autant plus qu'elle se sait belle, et moi je ne vois plus rien que sa mine fière, ses joues pleines et délicates. La féminité est un objet de fantasme sans cesse renouvelé, mais éternellement reclus entre érotisme et mystère, une sensuelle odalisque qui affame l'homme, lequel  de cette façon n'est plus qu'un vassal qui ne cesse jamais de se rebeller. J'ai pris la liberté de prendre le temps d'écrire, comme s'il s'agissait de flâner  et de dire sans dire toutes ces choses, et tant de ces regards qui passent entre les femmes et les hommes qui se complaise...

UN AILLEURS SECRET ...

" La rêverie est le dimanche de la pensée." Frederik AMIEL   Il est des pétales  et des corolles que tu écouteras avec ton cœur , des couleurs plus vives que le temps qui raviveront tes plus tendres illusions d'enfant, tel le paradis   de la petite fille que tu n'as jamais cessé d'être, mais qui moi me ravit à présent . Dans un arc en ciel de teintes, d'accords et de parfums les Corydalis, les Erandis et les Narcissus seront une source de moments infinis, sur l'ailleurs discret mais qui a tant à te dire même s'il s'agit de quelque chose d'éphémère et de fragile. Des clochettes blanches et discrètes t'évoqueront des souvenirs lointains et un parfum d'antan qui ne t'a jamais réellement quittée, toutes ces fleurs brèves te griseront comme aux temps de l'innocence entre mille ravissements et un tendre vague à l'âme. Dans le brouillard léger d'un avril finissant, chargé des brumes du petit matin, déjà la vie te prend par la m...

SUR UN TROTTOIR...

    Elle ne se rendait plus compte des ans dont l' irréparable  outrage, éloignait d'elle  les regards des hommes,  ceux qu'elle ne cherchait pas autrefois  mais aujourd'hui viennent à lui manquer,  ils lui donnaient l'assurance qu'elle n'a jamais  eue. A présent  elle va et vient en guettant le moindre signe d' intérêt, en le recherchant auprès des invisibles d'hier, ceux qui n'appelaient point son attention et n'avaient que le regard vide qui quémande l'obole d'un œil qui s'attarderait sur eux. Et elle vit dans un passé lointain dont elle se désire proche pour retarder un déclin qui a déjà enfoncé la porte, laissant pénétrer en elle l'amertume et les regrets, tant de visages que le temps adoucit et rend de manière étrange bien plus avenants. Il lui reste la maison que même un chat déserterait et tellement silencieuse de toute vie car seulement hantée par les souvenirs de ceux aimés ou pas mais constituaient la trame...

PRISONNIER DE L'ENFANCE ....

    Les manques de l'enfance sont tel un versant de montagne, une véritable  fêlure dont j'ai été longtemps  prisonnier et qui a fait que je me suis toujours éparpillé, dispersé en des histoires qui se laissaient désirer sans jamais me  combler... De mes rencontres, j'ai retenu qu'elles ont été l'occasion d'une folle liberté, des présences à la douceur rayonnante,  dévorante dont j'ai aimé graver certains instants qui ont fait de ma vie une suite de souvenirs épars et douloureux et de joies combien éphémères. Il y a eu tant le travail qui m'a rendu étranger à moi-même, une violence que je portais en moi et que je répliquais souvent chez les  autres, mais allant au gré de mes égarements à des femmes à la féminité éblouissante de par la seule beauté des mots en voile déformant. Mes histoires ont toujours été d'éternels et violents recommencements, avec les chagrins qui anéantissent et le désir qui fait se sentir vivant, sans cesser d'aimer cell...

LE SEL DES LARMES...

 Il n'y a que la beauté des mots et leur amertume pour crier la douleur et l'idéal de pureté des femmes, qui sont faites de silence et de solitude, dont la  désespérance   est un fardeau de gènes qui fait de leurs vies un chemin d'interdits. Chacune d'entre elles étant la vague d'un grand océan, un chant triste au regard tendre et douloureux, et une voix silencieuse de colères et de souffrances qui se contente de vivre entre le quotidien et le rêve, parfois même le droit de rêver. A la fraicheur de ce matin d'avril, je repense à ces femmes, tous ces visages que je côtoie  et qui sont d'une  simplicité désarmante mais ou il y a tellement à voir, vivre ou regarder et qui n’ont toujours été que dans l'urgence et le temps long. Un fracas d'âmes qui se blesse dés l'aurore à la froideur et  blessures du quotidien, entre tristesse  et  espérance, avec une douleur mêlée de culpabilité, chacune étant les drames d'aujourd'hui, et leurs mots si vagu...

LES COUPLES D'AUJOURD'UI...

    Elles sont de celles dont les rêves sont des jardins suspendus, mais des femmes de vertu et de rigueur, des étrangères et oubliées de la vie qui acceptent en silence un destin qui les brime, et toujours un cœur qui se plie aux exigences religieuses. Des épouses toute de soumission en des couples disparates et qui donnent sans rien recevoir à des êtres pleins de fatuité, comme si elles savaient depuis toujours que la vie n'était qu'un éternel compromis et qu'il leur fallait absolument se taire. Blessées dans leur orgueil par la solitude et une  réclusion  forcée, le même horizon figé, elles ont une vie en douleur insidieuse qui les rend craintives et tourmentées jusqu'à s'obliger très souvent à cacher les sourdes frayeurs qui les habitent. Car elles ont l'exigence de la dignité, l'amertume, l' héroïsme   d' abdications  quant à ceux qui en de pauvres épousailles prennent un silence pour une reddition et tentent de leur faire payer le chaos du mond...

AU COEUR DE SOI...

Je prends une plume vaporeuse et espiègle pour apprivoiser un corps et un cœur, les réchauffer  dans la douceur  des mots  puis faire que le temps fasse une parenthèse pour l'exquis de l'inattendu. Un rêve éveillé viril et rocailleux ou une femme assumée et charmante me viendra, elle qui a besoin de plus de douceur et de lenteur pour s'offrir la permission d'être avec une ardeur nouvelle l'amante de mon être profond. Les mots sont merveilleux pour redonner de la vitalité à l'âme, souvent ils ont une lenteur sensuelle et une force sourde pour prétendre l'évidence d'être à deux, celle qui saute aux yeux de manière simple mais tellement onirique. Jusqu'à faire qu'un corps s'ouvre sans retenue après s'être longtemps perdu, les mots désignant la chose sans la nommer avec une malice qui ne cède rien ni aux rêves, ni aux désirs, mais toujours une passion qui a le gout du risque. Nous magnifions la vie, et nous cachons nos tourments  derrière des...

LE JASMIN DE LA MEMOIRE...

 Lorsqu'il s'agit de nous mettre à l'abri des rumeurs du monde, du  rythme effréné qu'imposent les jours, on se souvient que  rien ne vaut une  parenthèse bucolique, et l'atmosphère tranquille d'un écrin de verdure... Et comme la petite fille qui aime les roses et les herbes folles on recherche le lieu du silence ou s'écoule le temps, le jasmin de la mémoire qui parle de l'enfance en un jardin qui se veut un ciel d'éternité plein de jour et d'ombre. Là ou le temps se fait lent, au plus près des tiges couronnées et de l'éclat de fleurs, un peu du paradis perdu ou on a laissé notre cœur , le soupir odorant et acre de la terre natale et la jeunesse d'hier pour les heures d'aujourd'hui. Il y avait les promesses des fleurs, les cris des oiseaux et l'enfoncement lointain de la forêt en ce cloitre qui abritait ta bohème, une douceur et un mystère charmants qui distillaient les plaisirs vrais et simples qui dorment dans les rêves. L...

GARDENIA...

Dés les premières couleurs du jour tu viens, feutrer ma vie, et la rendre tellement plus belle qu'elle semble ne plus m'appartenir  même si je sais que tu es là, au gré de la méditerranée  qui berce le sentiment amoureux qui me noie. Il me suffit de prolonger mon regard pour t'apercevoir, en ombre familière  mais dont je ne sais rien encore, sinon qu'elle colore mes jours et fait de mes nuits des étreintes sans fin, dont je ne m' éveille  que le corps au bord de l'extase. Dés l'aube la pensée de toi m'embrasse, se saisit de moi jusqu'à me faire mourir de désir  et pourtant je sais qu'il me faudra attendre, et l'attente sera belle même si je dois en souffrir, tant il faut savoir patienter sur le chemin de l'amour. De tes yeux qui me bouleversent je n'ai que ce que m'en dit mon cœur épris, il les image si bien que j'aimerai que le temps passe plus vite pour savoir les toucher des miens, et  mélanger  leurs couleurs pour en réinv...