Articles

Affichage des articles du juin, 2021

HIRONDELLE D'AUTOMNE...

  Laissons derrière nous nos cris et nos rires, et la capiteuse odeur des amours mortes, les illusions et notre bonheur passé, car les cœurs n'ont jamais de fin même quand nos êtres semblent ailleurs. Il y a eu les joies très vite effacées, les inoubliables chagrins, et tant les délices du cœur qui nous conviaient en une belle innocence, la  fragrance volage qui fait que l'on tient notre joie d'être au monde dans la main. A la source de nos pleurs il y a nos rêves étouffés, les instants ou crie le silence, lorsque on a plus rien à offrir et juste des mots pour ne rien dire, des mots trop vite et bien écrits, tel un sort auquel  prétendre. C'est tel si l'hirondelle de l'automne ne volait pas pour nous, que notre pensée ne savait qu'attendre son écho, la voix des âmes n'étant que comme nos silences, les ombres d'un voile incertain. Un jour venu de lointaines nues une fleur ouverte, une vie tel un ruisseau tapageur, une petite larme de rosée, m'a...

UNE LIBERTE A RETROUVER ...

Il y a tellement de choses  à dire sur un monde devenu brutal et si peu soucieux de l' intérêt  des humains, du fait que tous ceux qui détiennent  un certain pouvoir sont juste obnubilés par l' appât  du gain. Nos ancêtres de manière universelle, depuis bien des millénaires ont consommé des drogues censées leur ouvrir les portes de la perception, ces chaos  magnifiques et paysages chatoyants et magnifiques. Les champignons hallucinogènes ont accompagné depuis l'antiquité les pratiques religieuses, la médecine, la magie et bien des formes de prophéties, ils font sentir en  soi quelque chose qui se débloque. Dans les années 60 le psilocybine et psilocine  étaient distribués  à tous les psychiatres et psychologues du monde entier en particulier aux USA, mais il s'agissait de médicaments non rentables.  La médecine a mis un monopole sur ces substances et compliqué la donne pour plus de profit car une seule prise de Psilocybine donne des résultats...

LETTRE A MES FILLES

     LETTRE A MES FILLES.      Quand parfois vos rêves et vos espoirs semblent ne plus exister, qu'il n'en reste plus rien sinon des limbes grises, alors que vous êtes dans la discrétion, la douceur, le lisse, le cadré et le contraint à un tout plein d'obligations, dites vous bien que c'est surtout le fait d'une propagande misogyne. Qui veut que vous soyez sottes ou pudibondes, enclines à la rivalité, au regard des autres femmes, et à un langage commun peu flatteur qui abime le reflet de soi  et est source de complexes sans fin, en une autodépréciation constante qui font qu'il est bien difficile de se vivre en tant que femmes. Lorsque comme vous deux qui êtes pleines d'entrain et d'allant, on prend conscience qu'en cherchant un support on sort de sa vie pour un être manquant et insuffisant et sans commune mesure avec vos attentes singulières, on se met d'un coup à ne  plus vivre qu'entre angoisses et questionnements. Il faut savoir résister p...

TU ES SI BELLE …

Tu es un tracé de dentelle, un astre charmant, une allure de fille éphémère qui me fait préférer l’illusion à la réalité. Je vois un cœur  fragile et nu qui chante en souriant ses peines et ses espoirs car il n’ignore pas qu’il faut vivre de ses amours autant que de ses défaites.  J’aime pour ma part tenter chaque jour comme un horizon différent et ne jamais refaire le même chemin tel s’il me fallait avoir pour pays la vie. Pour oublier les vents qui soufflent de partout, il faut sans cesse s’enivrer, aller au cœur  des sanglots s’extraire des airs de rancune et de désespoir et  vivre l’amour insouciant. Quand tu t’égares dans l’abîme des sens tu flirtes avec les sursauts de l’âme, tu es bel et bien vivante.

UNE FRAGILE FORTERESSE...

J'ai aimé te penser comme si je te connaissais  depuis toujours, mais surtout trouver les mots qui apaiseraient un cœur si souvent meurtri qui semblait  vouloir  sortir des nuits froides et sans fond, leur préférant un printemps qui a béni nos heures vagabondes. En bien peu de temps tu es devenue la nue amoureuse qui me dessine l'horizon, une ile reposante qui de loin ou de  près  gouverne mes pensées, un souffle léger et  enjôleur  qui m'a obligé à quitter mon habit de souvenirs pour vivre sur le fil de son ivresse. Tu avais un cœur léger  et  malhabile, si souvent apeuré à tant de noir chagrin, et en ce temps de fleurs fanées ou les larmes ont l'air d'une rosée tant la tristesse est un souffle désolant, n'étant plus vraiment toi même, sinon un silence au fin fond du monde. Mais tu ressemblais à un bel éclat qui nait de la rosée, et au charme pénétrant d'un doux baiser de l'aube qui charme l'espoir de ses silences, l...

LES MOTS DU COEUR …

Il s'agirait de trouver les mots du  cœur Ceux qui penchent vers la douceur, Pour ne point effaroucher le bonheur Qui habille un regard autrement rieur. Surtout de donner du temps au temps A celle qui se retrouve en face d'eux, S'habituant à les sentir si élégants Qu'elle les accueillera encore mieux. Mais il se peut aussi que je me m'égare Sur ce chemin d'ombre et de lumière,  Tels ceux qui se découvrant sur le tard, Si souvent se mettent le cœur à l'envers. Et pourtant j'ignore toujours la finalité, De tout ce besoin d'amour et d'amitié  Qui entraine mon cœur vers l'inconnu,  D'où  il sait revenir mais si souvent  déçu. J'aime me sentir dans le regard  féminin, En l'image de moi qu'il me reflète, Et est une  façon de voir un chemin Si beau que mon âme se montre inquiète.

UNE LARME DE LUNE...

 Tu avais ce petit quelque chose d'infini qui faisait que tu étais rayonnante de la plus belle des douceurs, il me semblait  apercevoir  un chemin de rêves autant que la flamme amoureuse qui a fait trembler mon monde en souriant, m'inventant un plus joli destin... J'ai aimé aller à toi jusqu'à en mourir avec des mots frissons, entre plaisantes colères et douces folies quitte à rire entre nos larmes, errant du parfum de l' amour  à l'odeur d'un corps, quitte à m'enfoncer dans le brouillard de ta vie et ton ciel gris  d'ennui. Tu m'as laissé déplier  ton âme comme un parchemin et j'ai fini par me rendre compte que je n'avais pas trouvé le bonheur de toujours le chercher ailleurs, que je n'avais jamais  été seul mais l'ai été très souvent, en te découvrant en hirondelle de mon automne. J'avais l'amour en faire valoir pour mon égo, celui ou l'on semble se perdre au loin, tel un voile d'errance ou quelque espoir en part...

MON INSTITUTRICE…

Image
 Mon Amie Valérie. Et voila   qu' encore  une fois je dois quitter Une personne si chère à mon petit coeur, Auquel on demande de ne pas s'attrister, Mais aussi d'oublier un étrange bonheur. Il n'a jamais été évident pour une enfant D'aller en souriant vers là ou s'apprend,  Un monde qui est difficile à comprendre, Si personne n'est pas pour nous entendre.   Me rendant si sublime la plus petite chose,  M'intéresser en m'ouvrant grand les yeux Sur ce monde que les autres me proposent, Mais en me le contant d'un air plus joyeux. Quand je te regarde m'écouter tendrement, Raconter mes drôles histoires sans finalité Je me sens aussi aimée que l'est un enfant, Qui aurait dans la classe sa mère à son coté. Ta présence rassure et oblige mon attention, Et tes yeux me demandent sans cesse d'aller Là ou sans toi je sais, je n'aurais jamais osé Tel si tu voulais m'ouvrir à bien des horizons.

L'OCEAN DE L'ADVERSITE...

Mon regard est si profond qu'il plonge dans ton âme pour refléter, celle qui se sent femme soumise, aliénée à son enfant dans une société ou une femme au foyer rime avec femme dominée, ce qui la rend vulnérable et plus forte à la fois. Lorsqu' on a une fille qui avec ou sans les  mots appelle à l'aide, et que comme toutes les mères tu portes le poids de la culpabilité et d'une lourdeur sans  nom, jusqu'à n'être plus qu'une femme qui se noie, toi il te reste encore le refuge du sacré... Une évidence et  un don d'amour naturel qui fait que même quand tu es un parent à bout de souffle, et que tu te dois de passer au travers d'une journée si possible en gardant le sourire, tu te sens  pleine d'une audace soudaine et d'un courage hors norme. Parce  que tu n'accepterais jamais d'être une maman orpheline quant au fruit de l'amour, et que malgré que tu reviennes de chaque jour les yeux rougis tellement tu as pleuré, tu sais demeurer une m...

LE RÊVE AMOUREUX ...

  je me sens tel un voyeur délicat quant à cette provocante odalisque, l'océan fantasmé d'un monde en ses chuchotements contre lequel je voudrais me blottir pour un interminable dialogue... Silhouette magique et tendre, un corps nu sous le bleu du ciel d'un imaginaire dont les yeux sont conquis et  captifs, tels des esclaves d'amour et de lumière, l'écrin vert de tous les rêves. Elle est un astre brulant ou assoupi, un regard hardi et  fier, coquine d'excellence dont on voudrait humer, sentir le parfum d'ambre et de jasmin, nous rappelant les vertes amours enfantines. Alanguie et lascive en un jardin d'Eden, un temps entre parenthèses, presqu'un chant d'oiseau, qui semblerait  jouer pour l'homme espéré la mélodie amoureuse et prude des femmes d'Orient. Rêveuse troublée, discrète au coeur vaste comme ses rêves d'ailleurs, là ou tout est tendre, silencieux et ouaté, un rose pâle sur un coussin brodé, dont se dégage un exotisme doux et s...

UN CALICE CELESTE ...

  Les lèvres qui se posent sur la partie la plus délicate d'un cœur ne seront toujours que des mots sublimes, le fil d'amitié qui fait les matins  ensoleillés, car certaines personnes portent en elles une partie de ce qui nous manque. Elles viennent rappeler que la beauté en nous ne vieillit pas, que même si les années passent, nous fatiguent et nous donnent des rides, il faut juste ne point cesser d'aimer qui est comme avoir une lumière tout au fond de l'âme. Pour rester fleur bleue, la fleur svelte au bleu intense, suavement odorante, l'ivresse extatique qui veut du rose dans sa vie quitte à se perdre en de douces  illusions à l'approche du matin, quand au dehors l'aube se met à poindre.  Abandonner  les nuages empourprés du crépuscule et un ciel qui se fait d'azur sombre par un sublime élan, un flot de sensations quant à ces rêves enfouis et ce qu'elle s'espère en silence tant elle se sent encore belle et désirable...

MERE OU FEMME...

 Elle est belle  en tant que femme mais plus belle encore en ce  rôle  de mère qui ne recule devant aucun sacrifice sur les bords d'une vie faite de privations endurées courageusement avec seulement  de la rage et une tristesse contenues. Avec un mélange  de naïveté  et de vulnérabilité qui ébranle elle doit faire face au monde, aux hommes, à la domination, à la soumission, à l'humiliation et davantage aux  aléas d'une  corruption  qui ronge son pays depuis qu'elle est sur terre. Elle n'est plus que les entailles en sa chair, souvent au bord de l'épuisement, s'agrippant à l'énergie du désespoir dans une atmosphère faite d'attentes et des pressions de toutes sortes et tant la fragilité qu'elle tente de dissimuler. Une femme qui cherche le sourire de sa fille dont l'affect bouillonne  et l'irritation se fait grandissante, qui met à nu son amour immense et ses angoisses profondes, conseillant et fustigeant  jusqu'à ce que le corps...

UN ANGE AUX AILES BRISEES...

Lorsque l'effroi affleure et que l'on se sent abandonnée  pour l'éternité, avec juste pour ravauder les déchirures  l'aune de l'espérance  car constamment guettée dans nos dires,  et menacée d'effondrement  on a le sentiment  d'un avenir clos d'avance... Le naufrage  d'un enfant qui contient la charge de haine en lui, ces instants   douloureux quant à une enfance cabossée, qui font qu'il se raccroche à tout et à rien, juste un temps espérant dont malheureusement, il ressort  bien plus désespéré encore... L'enfant est un ange aux ailes pas faites, qui n'attend que de prendre son envol pourvu  que la vie et certains le lui permettent, les vents lui soient propices semblable à un lointain dont le bleu n'apparait que trop rarement... 

DE TES RÊVES À MES RÊVES...

Linda Lemay  On a parcouru le chemin De tes rêves à mes rêves Tes doigts à mes seins De ta bouche à mes lèvres De la guerre à la trêve. Combien d'fois, mon amour  La suite des paroles ci-dessous  Combien d'aller-retour Entre la haine et l'amour. Chaque fois, la route et ses chaos Et ses roches et ses trous M'arrachaient à ta peau Me rejetaient sur tes genoux Me tatouaient sur ta joue. Combien de grands voyages Pour autant de naufrages Sur ce même rivage Jusqu'au jour où j'ai dit: "Va t'en ! J'ai plus rien à blesser Qui soit vierge de coups J'suis fatiguée des kilomètres Qu'on franchit pour être À un plus mauvais bout". J'ai dit: "Prends ta voiture de fortune Et roule tant qu'tu voudras Va t'en donc promettre ta lune À une autre que moi ! J'croyais pas qu't'allais m'obéir À la lettre comme ça J't'ai regardé partir En mourant tout bas Sur la véranda. Brisée à des endroits Que j'me connaissais p...