LA FEMME DU PASSE
Tu es venue égayer ma vie qui défilait sans que je n'y prête attention, il me semble que je ne l'aimais pas, elle m'était jute utile pour ce que j'entreprenais quant aux miens, il s'agissait seulement de clore le chapitre intensément douloureux qu'avait ouvert mes parents, et avant eux mes grands parents. Et tu as si bien réussi que j'ai tout oublié de ce qui a été avant toi, il m'a semblé renaitre au vert de tes yeux, la délicatesse d'un visage qui s'armait de ce sourire auquel nul ne pourrait résister, et surtout à l'air malicieux que souligne un regard qui entrouvrait un possible horizon, et tant un autre ciel. Je ne fais que t'aimer au gré des années qui se succèdent, des souvenirs qui s'amoncellent et d'une vie qui se fait fort sympathique à présent, même si tu n'es plus là car c'est tel si tu me signifiais que le bonheur de l'un conditionnait celui de l'autre, et qu'il nous fallait l'apprivoiser po...