Articles

Affichage des articles du juin, 2024

LA FIEVRE DE TOI

     Dieu que j'aime la fièvre qu'elle met en moi, sans rien faire et même sans rien dire, comme un astre qui passant par là happe les regards, brouille les pensées, captive notre âme toute entière subjuguée par tant de beauté et de mystère, elle qui se voudrait au diapason des amours rêvées. Chaque blessure grave en mon cœur une cicatrice que j'aime toucher pour évoquer un souvenir, un moment de ma vie ou j'ai flirté avec les étoiles quitte à m'échouer un peu plus tard, car de nos amours il ne faut savoir retenir que l'œil qui brille et le doux parfum de l'adolescence qui nous revient. On s'abreuve à la tendresse, on s'émeut de la délicatesse qui nous éblouit alors que nous gardons les yeux grands ouverts comme pour mieux voir ce qui nous arrive, et tenter de retenir plus encore de ce qui ne tarde pas à s'en aller, nous tournant le dos et nous éprouvant quant au bonheur qui s'en va. Je crois que tu n'ignores rien de mes sentiments, plus

SI J'AVAIS DROIT A UN VOEU

 Si j'avais droit à un vœu et juste un seul, je souhaiterai que tout redevienne comme avant entre nous deux, tu réapparaitrais très simplement, sur ma page peut-être comme un tendre sourire, ou l'appel tellement attendu que moi je n'ose plus, car mes valeurs vont au delà de ce je donne à voir. Mais je sais qu'il me faudra me resigner à voir s'estomper la douce image d'un visage aimé et chéri  à n'en plus finir et à partir de rien car j'ai juste fait parler tes regards et tes silences pour imaginer ce qui à présent me bouleverse et me blesse plus que de raison, sans que tu n'y soies pour rien. Les années m'ont désappris à aimer car l'expérience parfois dessert les sentiments, on voudrait aller vite, de trop d'envie et un désir qui s'impatiente, l'audace nous fait passer pour quelqu'un d'autre si éloigné de ce romantisme exacerbé qui nous pousse à trop dire, trop en faire jusqu'à effrayer. Je suis si déçu de ce que tu ga

UNE FIEVRE AMOUREUSE

    En un de ces printemps pourris ou il faut se pincer pour réaliser qu'on est au mois de mai, j'ai eu le désir de poursuivre une fièvre amoureuse qui m'a mené à un lâcher prise, rêvé de la richesse d'une complémentarité, et me suis mis à aimer une femme avec une intensité presque douloureuse. J'ai imaginé qu'elle aimerait découvrir mes excès et partager mes audaces, aller de la même façon au délice de la déraison sensuelle, un voluptueux délire, peut-être pour m'avoir vu avec un regard plein d'adoration et de désir succomber aux brulures sensuelles telles des caresses silencieuses. Nous étions dans des pensées érotisées par des envies que nous ne supposons être que des fantasmes mais qui nous angoissent délicieusement, car d'un coup on se sent à la limite de la retenue, et dans une sorte de tendresse charnelle qui ne demanderait qu'à s'exprimer et vivre au travers nous. Hasard de la vie ou triste destin je ne saurai jamais, tu ne l'as p

LE COEUR BATTANT

  J'ai en mémoire des souvenirs pleins de charme, ou nous nous amusions et l âchions prise en vivant l'instant présent jusqu'au bout de chaque jour, et nous tuions le temps en passant de bons moments à jouer à plusieurs et au grand air. Nous paraissions loufoques et farfelus mais c'était surtout nos rires d'enfants qui se mêlaient, des bonheurs qui en pétillant nous apprenaient le partage et aussi la compréhension, car il nous fallait les autres pour pouvoir nous amuser. Une façon d'être au monde et un univers de possibilités ou nous étions tour à tour des aventuriers créatifs avec des inquiétudes feintes, ou nous mêmes mais dans des courses effrénées, entre poursuites et éclats de rires dans un tourbillon d'enthousiasme. Avec la nature pour terrain de jeu et un support d'aventures imaginaires, nous allions au bonheur du temps long, profitions d'un moindre rayon de soleil à surmonter des collines et des montagnes qui n'étaient que l'asphalte

LA FEMME QUE JE N'OUBLIE PAS

    A l'aune d'un printemps qui n'en finissait pas d'arriver, je me suis heurté à une beauté délicate et insaisissable, toute en failles mais si tendre, une fleur sauvage qui se donnerait du courage face à l'impermanence des choses pour se réinventer mais sans toutefois parvenir à être une autre. D'une pureté  mystérieuse tel s'il lui fallait être impossible à concevoir pour quiconque désirerait s'en  approcher, elle n'est qu'un mur d'apparences mince et fragile, une voix douce, et l'air mélancolique  qui dansent dans ma tête quoique je fasse, une évidence, tout autant qu'un joli frémissement. Une femme qui semble avoir toujours attendu je ne sais quoi mais sans jamais cesser de sourire, une féminité indéfinissable qui se sait vulnérable à l'amour, sans une ombre d'orgueil mais une maitrise si fine de ses émotions, belle comme un soir d'été entre retenue et don, un charme sans artifice. Elle demeurera en moi comme la femme

UNE CICATRICE

   Le sentiment amoureux qui se saisit de nous au détour d'un regard  et quelques mots échangés, fait naitre en nous des aspirations profondes au point de n'être plus qu'à une toute première fois, celle ou les yeux se voilent de tendresse, se font tellement délicats qu'il nous semble renaitre. Et cela dure un instant parfois un temps indéfinissable ou rien d'autre ne compte, sinon la créature dont nous devenons le captif et qui semble savoir à quel point nous devenons fragiles et vulnérables, que nous suivrions jusqu'au bout du monde si tel est son désir, ou sa soudaine envie. Mais elle parait si blasée des hommes énamourés, des déconvenues multiples et des mensonges d'un jour, qu'elle se détache avec une froideur extrême, le temps d'un regard qui se détourne, laissant les affres du doute s'engouffrer douloureusement, là ou il y avait déjà bien des souffrances. Dieu l'a faite belle, mais esclave de la facilité de séduire qui ainsi lui est don

AIDEK MABROUK

 C'est seulement une indicible peine qui s'est  engouffrée en moi , me défait comme jamais du fait que du jour au lendemain tu as refermé les portes d'un temps qui n'aura que si petitement duré, une sensation soudaine et fugace qui pourtant appelait la lumière. Je ne voulais rien d'autre que me rapprocher de toi, écouter tes yeux et suivre tes pensées, t'offrir les impressions que tu suscitais en moi, depuis rien, quelques mots livrés au hasard d'un lâcher prise  dont tu t'es vite  ressaisie, comme si quelque chose t'avait soudainement effrayée. Depuis lourd d'une déception sans pareille, je vais je viens et je me sens entre deux eaux, incapable d'oublier un sourire que j'ai eu du mal à percer et l'orgueil qui me caractérise, m'oblige à être dur malgré moi , tuer la vie qui vient pour me guérir peut-être des blessures anciennes. Je n'ai pas eu le temps de te dire l'enfant que j'étais, et déjà tu percevais l'homme d

UNE SIMPLE ILLUSION

 J'aime le bruit feutré de l'amour qui se dissimule derrière un silence criant  Tout autant que le vacarme de mon cœur qui ne trouve guère les mots, Et pourtant tout allait bien et nous avons tous deux entendu ces sentiments Qui font danser les choses et les heures tellement tout semble bien plus beau ! Mais je hais les amours qui vont et viennent comme pour nous mettre en peine, Sitôt entrouvertes les déclarations fugitives qui tracent un horizon espérant, Que de viles brumes d'amertume viennent heurter jusqu'à ce que l'on s'aliène A penser tristement à tout ce qui  hier semblait davantage être un firmament.

LE MIROIR D'UNE AME.

Afin de sublimer une souffrance d'enfance, la détresse d'un certain silence, la morsure d'affection je me suis mis à écrire et vivre d'extrêmes intimités, celles que la vie permet à ceux qui gardent les yeux grands ouverts sur tous les frissons d'eau qui lavent l'âme, ces instants énormes d'émotion. Je me suis guéri de l'enfance par une écriture instinctive et la vie s'est ainsi déroulée en imagination au gré de quelques caprices, en dépit des doutes et du dérisoire de rencontres auxquelles j'allais avec intelligence, générosité et humilité tant je me sais éperdument épris de la musique de l'amour. Au cours des jours et du temps, des mers de tempêtes ou de silence, j'ai si souvent fait naufrage mais j'ai appris à sublimer et comprendre la femme jusqu'à faire miennes ses angoisses, quitte à en ressortir mais jamais entier car il me fallait à force d'aimer le féminin accepter tous les passages obligés. 2pouser l'émerveilleme