BONNE FETE MAMAN...
Parce que je ne sais plus te retenir et que tu nous quittes davantage chaque jour j'ai le pleur au bord des yeux, et de bien vils souvenirs qui affleurent d'un passé misérable et clivant. Je t'en aie longuement voulu de la vie que j'ai eue alors qu'elle était aussi la tienne, la quelconque destinée dont tu ne voulais pas pour tes fils mais auquel le sort t'avait conjuguée malgré tout. Souvent je noie mes yeux dans les tiens et je leur parle pour tenter de retrouver ces moments tristes mais ensemble, avec l'espoir d'être un jour auprès de ce père dont tu ne nous parlais jamais. Je te savais malheureuse comme tellement de femmes en ces temps là, tu nous cachais tes larmes mais pas tes colères non plus que tes cris qui s'adressaient à celui depuis trop longtemps en France. Il t'avait laissée au cœur un trop plein de promesses et deux enfants à élever sans rien, le troisième il l'avait emmené dans l'espoir un peu fou de l'instruire m...