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Affichage des articles du mai, 2024

UN INDICIBLE REGRET

  J'écris ces mots qui me parleront à nouveau de toi pour m'égarer ne serait-ce qu'un instant dans la clairière d'un clair obscur qui est tellement plus belle que tous ces questionnements qui me mettent à mal, tellement vers toi hier encore il m'a semblé marcher mais sans réellement avancer. J'ai désiré faire escale aux côtés de la femme qui montrait toujours un visage paisible, alors que je la sentais d'ailleurs, toute en féminité et en mystère mais dans une étrange solitude, en la plus silencieuse des nuits mais une extrême délicatesse que rien n'effacera jamais de la mienne mémoire. Ce fût un instant d'abandon face à une immense tendresse, éperdue, offerte à qui savait la deviner et d'un même bonheur et une même crainte nous sommes allés l'un vers l'autre, n'étant plus que tels des aveugles  face à la lumière, bien loin des chagrins jamais étanchés et des sanglots étouffés de naguère. Tu es survenue comme ce qu'on attend depuis...

UN CHEMIN INATTENDU

 Le regard du poète a un temps suivi  un chemin buissonnier, presque par disgression comme un défi amusé ou une pensée joyeuse quant à l'insolence d'une petite fille dont le sourire en bandoulière fait que l'on court vers  la rencontre que l'on sait illusoire, mais qui se veut pourtant tant troublante. Une femme vive et menue, avec un air juvénile et gracieux qui n'a su prétendre qu'à une vie volée et interdite mais dont le peu qu'elle ait donné à voir eut été un rêve certain, tout autant qu'un heureux crépuscule pour l'amoureux des mots qui se heurte à sa propre mais surtout légitime fragilité. il en éprouve instantanément un amour doué de raison mais avec une part d'enfance, la magnifique force de vie qui le fait renaitre d'un regard, et qui semble elle même une tristesse qui se serait épuisée dans la  solitude, et même une liberté furtive qui a peut-être du dépasser ses propres blessures. Mais il a ressenti le désir de s'essayer à cons...

UN BONHEUR EN EMBUSCADE

  Très simplement sourire à la vie qui passait par là sans éprouver le moins du monde le désir d'être l'enchanteresse de mon crépuscule, alors même que le printemps s'est éloigné sans raison aucune, tel si les temps heureux n'étaient plus que de vibrants mais lointains souvenirs, l'orée des adieux. Et le front orné de toute ma gratitude quant à ce qu'il m' a été permit de vivre, donné de chérir je me tourne vers l'ailleurs qui ne manque jamais de m'émerveiller en chargeant mes pensées d'heureuses  espérances, des blondeurs d'été ou des chevelures de jais qui se font déjà entendre sur le chemin. Car il est mille et une vies que l'on épouse ou qui nous étreignent le corps, le cœur et l'âme, il suffit de s'ouvrir à la légèreté de l'être, la spontanéité d'un sourire ou du tendre regard qui viendrait butiner le votre de manière aléatoire mais quelques fois propice à un semblant de bonheur en embuscade. Ma gaité ne s'éteint ...

LE NEANT DES PALESTINIENS

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    Entre l'ombre et le vide ce qui doit être n'est plus, il s'agit seulement d'un abime entrouvert et d'un ciel qui ne fait que s'obscurcir de par des hommes qui voudraient tourmenter les nues en faisant fi des pleurs et des cris de détresse des enfermés vivants déjà en leurs tombeaux. L'ivraie envahissante, l'inique pouvoir que représentent un géant et un vautour cruel qui constellent le monde de tâches sombres, faisant les douleurs d'ici -bas en fauchant l'innocence, car entre semer l'amour, le pourpre et l'or et la désolation ils ont fait leur choix de trop d'avidité. La Palestine rêveuse et troublée qui cherche sans repos le jour si lointain qui la verra renaitre, n'est plus qu'un ruisseau de sang, un ciel qui s'est mué en une voûte obscure et des lambeaux d'horizons  peuplés des clartés mouvantes que sont les canons en ce printemps pareil à une nuit obscure. Mais à l'ombre des oliviers et des amandiers des en...

L'EMBRUN D'UN REGARD

Ce printemps semblable à une promesse s'est empreint d'une indicible tristesse c'est tel si l'amertume   des jours et l'embrun dans mon regard étaient de retour, Et qu'il me faudra bien du temps  pour faire de ce cœur devenu tellement lourd Le papillon d'avant toi , revêtu de sa légèreté et ne vivant que pour l' allégresse. Le mien horizon s'est voilé car je l'avais imaginé mais surtout il avait ton visage Et ces traits de mystère que je rêvais de découvrir pour m'enfuir d'un ordinaire, Tu sais je voulais pour toi retirer le masque d'un homme que tu imaginais sage  Alors qu'il n'est heureux d'être au monde que dés lors qu'il se retrouve à l'envers. Une histoire c'est une sorte de cahier intime mais que l'on pourrait brouillonner  Car il n'appartient qu'à un nous deux qu'invente les regards emplis des silences, Ceux présents mais qui nous parviennent du passé et du plus loin d'une enfance  Qu...

LE CIEL DONT ELLE EST L'AZUR

 J'ai allègrement passé les amours passagères, les flirts  qui font du bien à l'ego, et les aventures qui grandissent l'estime que l'on a de soi, mais au gré d'une rencontre la vision que j'ai du monde s'est mise à changer, car tout d'un coup l'autre devient important et je lui offre ce que j'ai de plus beau. Je me mets à romancer la vie, voir en toute chose de la beauté tel si je percevais au prisme de ses yeux une délicatesse qui échappait au miens et je me fais tout sourire jusqu'à oublier tant des tracasseries qui régentent le quotidien, communes  à tous ceux qui ne tombent pas sous l'emprise de l'amour. Mais les choses cette fois ci  ont dérivé d'une façon qui m'a laissé comme sur le bord de la route, et du fait d'une rupture brutale que je ne m'explique toujours pas je vais, je viens et je m'interroge quant à la manière qu'il me reste de conserver la beauté d'une rencontre qui me faisait pousser des a...

L'ELOIGNEMENT

     Maman,   Je ne t'aie jamais fait pleurer ou peut-être que tu te cachais de moi, mais si souvent je t'ai sentie en colère, profonde et sourde elle creusait ton visage, ternissait de gris tes yeux qui devenaient si durs qu'ils me poursuivaient jusqu'au fin fond de mes nuits, et même en ces mois sans toi. Tu voulais me briser, faire en sorte que j'obéisse à tes injonctions, qu'elles soient injustes n'était pas ton souci, il fallait juste que j'obtempère et cela m'était impossible, il était inconcevable pour toi que si forts que soient tes coups j'en étais arrivé malgré moi à ne plus les craindre. Parce que nous nous sommes endurcis très tôt mon frère et moi, à la haine des autres et à la tienne pour nous qui étions ce qui t'obligeait à une servilité de chaque instant et depuis toujours, tellement tu étais seule devant l'adversité et la solitude que t'avait imposée une bien triste destinée. J'ai fait un long cheminement avant de ...

JE BLESSE MON COEUR.

 Après avoir blessé mon cœur à une vague de sentiments je me tais en espérant être  compris, je fais face au temps qui passe en écho à mes doutes, ce qu'il reste de moi  tellement tu étais d'une douceur bouleversante, l'ébauche d'un amour tendre, et l'impression d'un rêve qui me choisissait. Une femme, que dis-je une perle poétique entre confidences et complicité, sincère et attachante mais davantage que toutes ces rencontres cueillies au hasard ou égrenées une à une qui m'invitaient au bonheur alors qu'elles n'étaient que des illusions, et si souvent des lumières aveuglantes. A la force de ce naufrage je ressasse ce clin d'œil de la vie dont j'étais désespérément désireux pour comprendre l'amour ou pour ne pas oublier à quel point il sait être prégnant, nous faisant oublier nos peurs mais dont les premières étincelles auront été davantage des cendres de souvenirs. J'ai rencontré une femme marquée par le silence que j'ai commencé ...

UN REVE TOUJOURS LE MÊME

  Mon esprit s'éternise dans un rêve, toujours le même et c'est pour cette raison que chaque rencontre est pour lui le commencement d'un absolu   mais les femmes s'entourant de silences insolites ne font que nous repousser du fait d'un curieux culte du détail, ou d'une violence à fleur de peau. Nous ne sommes à leurs yeux que de vulgaires opportunistes, des individualistes qui mêmes mariés ne sont qu'un lacis de pensées, des tourmentes oniriques, des montagnes de puérilité sans percevoir l'excuse légitime de la beauté ou les amours rarement doués de raison qui nous surprennent. Elles se drapent bien souvent d'une récrimination orgueilleuse, nous recouvrent du sceau infâme de l'imbécillité infantile et nous rejettent alors que nos cœurs hésitent et s'interdisent de dire toute la souffrance que ce comportement évoque d'une incompréhension qui n'est que leurs plaies vives.  Le destin revenant à Dieu je ne sais plus que refermer le cœur q...

UNE INEFFABLE BEAUTE

A peine les yeux posés sur toi j'ai ressenti de l'inattendu  et de l'irréel , un reflet de ciel, une beauté qui se sentirait et s' interprèterait avec de la sensibilité et de l'intuition, tellement elle regorge de grandeur, il est difficile de faire l'éloge de la simplicité lové dans un sourire et un regard plein de caractère. Belle de mille détails entre douceur et bien être et malgré bien des ombres de ce tien passé qui ornent encore un front en pénitence, tu es venue à nous comme un don du ciel avec tant de spontanéité et une générosité qui font du bien qu'il m'a semblé être soudainement devant une mer d'eau douce. Nous sommes devenus juste deux familles qui ne s'étaient pas encore rencontrées , tellement en quête d'authenticité que nous nous sommes reconnus au travers de qualités qui entremêlées subjuguaient les uns et les autres, combien redevables et fiers de ces passés douloureux  qui les ont construit. Et parce que nos cœurs passent s...

BRISER LE SILENCE

  "  Un vous " qui  me fait mal, un malentendu qui perdure, un doute qui me tourmente car j'ai perçu un désir d'amitié, une petite étincelle sentimentale, la naissance puis le bris de quelque chose qui se devait d'être discuté tellement il méritait que nous lui donnions la chance d'exister. "  Un nous " un tout petit nuage de  délicatesse, un voile tendre qui nous susurrait que l'autre était un peu comme nous, perdu dans une gentillesse, enfermé dans un cheminement que personne n'entend sinon un passé auquel peu à peu il s'est habitué jusqu'à être la raison de défier les abords de sa vie. " Et toi " qui t'es blessée à la déception que seuls des mots t'ont suggérée, interprétés par un seul esprit habitué à la défiance, mais ne cesse de  nourrir le regret d'avoir peut-être trop hâtivement jugé celui qui il n'y a pas si longtemps était selon tes dires  l'homme qui  semblait confirmer l' exception. Certai...

L'ESPRIT VAGABOND

 Je suis en peine sans l'être vraiment car je  sais que tu seras mieux sans moi , que ton cœur a vécu sans vivre tout ce temps là et qu'il est habitué à ne rien attendre d'un destin qui l'aliène depuis trop longtemps déjà, car il ne sert à rien   d'être aussi vive d'esprit sans liberté aucune. A la façon des femmes d'antan tu as la résilience ancrée au plus profond de ton âme de Kabyle, et tu ne cèdes jamais au découragement parce que la lumière s'est logée dans ton cœur à la naissance, et que ton regard est toujours ailleurs, bien plus loin que dans les siennes  désillusions. Retourner à la page que nous écrivions quotidiennement, mus par l'instinct d'amour qui élève l'être sans rien lui retirer nous avons  su tous deux boire à la source des rêves, nous illusionnant quelque peu sur le temps qui nous serait donné de danser sous la pluie et surtout hors du monde. Souvent je nous retrouve au détour d'un échange, une poésie ou un détail ins...

UNE TRISTESSE DELICATE

     Certaines rencontres qui  semblent belles à mourir, divines de promesses heureuses s'avèrent des illusions, des déconvenues qui sèment le doute en nous, nous laissent perplexe au point d'enfermer nos pensées dans un aller retour incessant pour tenter de comprendre ce qui n'a pas été. Il faut une période de solitude pour revenir de là ou nous nous sentions engagé corps  et âme, tel un voyage qui se prépare  longtemps en amont et qui nous voit peaufiner le moindre détail pour le vivre et l'embellir jusqu'à en faire une corbeille de souvenirs dont se nourrirait notre mémoire. Et pourtant il en est ainsi que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent êtres, les blessures de chacun étant uniques, propres au vécu dont on ne perçoit que les reliefs de n'avoir pas eu le temps d'aller dans les abimes tortueuses d'une enfance, et aussi du cheminement qui s'est ensuivi. Se poser aux abords d'une âme qu'un instant nous avons  app...