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Affichage des articles du juillet, 2024

J'AI REPENSE

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  j'ai repensé à tous les mots que nos ne nous dirons pas, et qui déjà avaient pris forme en mon esprit, nés d'un regard silencieux qui se prolongeait en rêverie sitôt que le mien le croisait aux abords de ces non-dits délicieusement féminins, ces choses tues depuis la nuit qui a été imposée aux femmes. Imaginé nos mains qui se cherchaient, nos corps qui faisaient semblant de se fuir pour r approcher l'instant ou ils se fondraient dans un ultime abandon, là ou plus rien ne compte sinon l'autre devenu ce qui nous manquait pour assoir un bonheur bien simple mais qui est une quête de toujours. Je te voyais déjà enfouir ton visage contre ma poitrine et moi retenant mon souffle pour ne pas que tu t'inquiètes des bruits sourds d'un cœur que tu commençais à réparer de par ta seule présence, et des regards qu'il me semble avoir attendu toute une vie, dans toutes celles que j'ai approchées. Et je me suis fait peur à tout l'amour dont je te couvrirai, avec l&#

ON EN AVAIT BESOIN

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KAYLIA NEMOUR  La petite Kabyle qui défie le système sur son chemin vers les meilleures. En 1976 j’ai vu une frêle jeune fille prénommée Nadia COMANECI étourdir les jurys du monde entier et j’étais fier du seul fait d’un prénom qui parlait à toute l’âme et le cœur patriotes de mes 22 ans. Elle était Roumaine, et est allée de déboires en déboires car elle était bien trop jeune pour trouver un juste équilibre entre les américains et les soviétiques qui se la disputaient. Je suis fort aise que KAYLIA quitte à se mettre à l’envers n’a pas refusé le destin, non plus que la prétendue déontologie d’un sport français qui la regrette amèrement du fait d’un médaille d’or qui leur reste en travers de la gorge. Ils auraient désiré la rajouter à toutes ces fiertés binationales qui font rayonner la France dans le monde entier, dépossédant ainsi les nations autres de leurs champions, mais le sort a été autre pour celle qui fait se hisser le drapeau Algérien aux J.O  2024  Que dire sinon lui souhaiter

LES MOTS

   Il y a les mots, ceux que nous redoutons ou aimons, ces autres auxquels nous sommes suspendus tellement nous les désirons mais qui ne viendront jamais du fait d'une incompréhension, un malentendu peut-être, mais qui gravent en notre plus profond un mal être que plus rien n'effacera. Tu me manques au point que je ne remarque même pas qu'il fait très beau ! Je crois que tu te reconnaitras dans ces mots qui courent vers toi. Aimer semble bien dérisoire au vu du sentiment qui m'habite depuis toi.

UN DESIR AMOUREUX

 Même si ma vie présente est une coulée de lumière, elle n'en demeure pas moins mélancolique de toutes les déchirures qui la traversent, l'impression de malheur qui m'a assailli à l'aube de celle-ci ne faisant que m'emporter vers un désir inextinguible de revanche, la solitude et le doute. Très tôt je rêvais d'une vie intéressante et  indépendante quitte à briser le souvenir des choses subies, penser différemment et avoir assez de force et de colère pour me penser autrement, m'insurger contre le désir à taire et l'ambition à réfréner, puis j'ai été emporté par le cours inconnu des choses. Parce qu'il me fallait refuser l'oubli des origines et une distanciation douloureuse d'avec mes parents qui encombraient ma mémoire, j'ai mesuré le temps autrement entre affects et émotions mais je n'ai pas vraiment vécu, sinon dans une obscurité banale  car il  me fallait être partout et tout le temps. Je suis passé de l'enfance aux prémices

UN JOUR LUI DIRE

  A l'aune d'un sourire qui ne dit rien d'elle Elle vaque à ses affairements sans fin, Et nul ne sait vraiment ce qu'elle ressent, Car elle est le front d'un bonheur  souverain. Je ressens en elle une muette querelle, Mais qui survient de tellement loin, Qu'elle s'évanouit en les rires d'enfants Amours aimants, si voleurs de son temps. Elle c'est la voisine, le sourire de ma rue Si prompte à illuminer le quotidien, Car la vie ne fronce pas son visage serein, Qui n'ignore point que rien ne nous est dû. Elle est habillée d'une belle philosophie, Qui illumine le cœur drapé de douleur, En permettant juste l'essentiel qu'offre la vie, Qui doit inciter à sourire au moindre instant. Nous sommes  si près des autres par le  cœur, Mais sans  jamais bien savoir l'exprimer Sinon de par un regard plein de chaleur, Au gré des instants qui nous font les croiser. Elle est semblable à l'amitié que l'on désire, Laquelle est déjà, là, sans f

S'AVOUER AMOUREUX.

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  Ma vie a été constellée de jeunes et soyeux duvets, d'insensibles innocences qui mènent tout droit à de délicieuses sensations, quelquefois des huis clos pervers ou j'emprisonne et je soumets un corps pudiquement voilé juste pour épuiser ma vitalité, un désir cru que rien ne sait arrêter. J'aime m'abandonner à une femme, mais aussi vivre des expériences traumatiques ou épanouies car l'amour est un monde onirique dont la beauté réside dans son caractère éphémère, mais tout autant que le bonheur ordinaire et la simplicité  de ne pas avoir à se cacher qu'offre le couple. Une frange, un regard lointain et tellement une sensualité indécente de par son innocence suffisent pour me pousser comme une lame de fond jusqu'à incandescence vers les mille et une voluptés, ou délirantes absences, l'exquis frisson de plaisir qui davantage reflète toutes mes  contradictions. Ma liberté amoureuse et sensibilité aux charmes féminin me font souvent vivre des unions fragile

LE DESARROI

S'il te plait toi dont je ressens si fort le silence Fait en sorte de faire écho à mon  désarroi, Même en exprimant colère et amertume, Qui valent bien mieux qu'un gouffre de non-dits. En souvenir de tant de ces moments  suspendus Ou plus rien n'existait sinon l'envie et le désir, D'être ensemble drapés d'une rêverie divine, Qui rappelait les joyeux instants de l'adolescence. Et tous mes regards ne sachant que se complaire Dans les tiens qui fleuraient bon un a bandon,  Qui était ta crainte et ton sourire à la fois , Car chez nous rien de tout cela ne peut s'envisager.

NADI

      Au hasard d'un temps qui m'a surpris à préférer Twitter davantage que la vraie vie j'ai rencontré ton regard auquel aujourd'hui je reviens sur la pointe des pieds,  pour ne point l'effaroucher car il est tel un ciel qui peut être changeant, et l'azur qui ne dure parfois qu'un clignement de paupières. Et de cela je ne veux pas, du fait d'une audace que je n'ai pas su retenir, un désir qui s'émancipant s'en va si bruyamment vers toi comme pour l'aube des jours, le matin de toutes les promesses  qui ne sont pas que des rêves , ni des lucioles happées par l'envie de vivre et de scintiller au delà de tout. Je te rêve aux abords de mes pensées jusqu'à la tombée de la nuit, et davantage encore dès lors que le sommeil ne survient qu' à petits pas tel pour ne pas me distraire des sentiments qui agitent l'âme, le cœur et le corps, me laissant comme une toute petite chose qu'on livre aux rives de l'imaginaire. Mais de g

HAKIMA

 Je me suis surpris à toujours m'attendre à te retrouver comme toutes ces autres fois, et au gré d'un commentaire   qui parle à la partie de moi la plus belle, car empreinte de la beauté  de nos silences et des mots, qui me redonnaient l'envie, et le désir d'un rêve que tu suscites  sans le vouloir vraiment. Et depuis quelques temps plus rien sinon un questionnement qui n'en finit pas de me dévorer l'esprit, faisant de mon cœur l'incandescence d'un regret qui n'en finit pas de grandir tel si tu avais emporté mon âme vers un lointain dont je me sentais pourtant très proche, un interdit que j'aimais tant. Un jour je sais je refermerai la fenêtre que le hasard a entrouvert, je ne sais pas quant mais celui ci arrive toujours quoique l'on fasse et je m'en voudrai de n'avoir pas pu voir ce que cachait ce regard qui rappelle le miel, et la moue si généreuse qui se voulait le miroir de tous mes mots amoureux. La douceur d'une rencontre qu

L'OCEAN DE L'AVENIR

  Le cœur t'invitait à un autre chemin quitte à ressentir et penser à la fois à la partition nouvelle qui te réconcilie avec ton âme profonde, l'héritage qui gouverne ta vie de manière inconsciente souvent car il est de nos racines qu'elles sont un infini qui mélange l'ici bas et un ailleurs invisible. Tu as pris une décision longuement murie car c'est dans ta nature de réfléchir délicatement à ce qui se présente à toi comme si tu ne voulais jamais décevoir, être à la hauteur quoiqu'il  advienne mais là c'était diffèrent tu es passée au second plan, privilégiant l'instinct maternel à toute chose. Je devine la motivation profonde qui guide tes pas et devient de plus en plus prégnante, empêchant  l'envie et le désir d'aller toujours plus loin et plus haut pour le seul bonheur qui compte désormais, l'enfant que ton regard de mère fragilise sans raison, d'être le seul horizon qui doit se concevoir. J'ai surpris l'amour dans tes yeux a

MON REVE D'ELLE ( S )

 J'ai décliné le féminin sous toutes ses formes et à chaque nouvelle rencontre je supposais être à même de deviner la suite que celle-ci prendrait, avec prétention et orgueil non feints tant je me croyais en phase avec elle du fait de mon vécu dont j'avais énormément appris mais qui ne servirait à rien. Car chaque femme est une étoile unique, une préciosité à nulle autre pareille, dont on ne saisit point l'essence à moins d'y perdre son âme, comme si la vie nous était prêtée pour tenter d'errer aux abords d'elle avec d'infinies hésitations et maints questionnements et sans trop savoir ce qui nous y pousse. Et à chaque fois on se sent davantage meurtri d'avoir perdu une bataille que sitôt engagée semblait déjà loin, car il ne s'agit en fait que de quêtes inextricables dont on ne sait rien sinon qu'elles seront aussi vaines qu'aléatoires, car on ne sait jamais rien des souffrances que porte en elle la femme. Mais j'aimerai tellement que de

L'ETERNEL FEMININ

     Le féminin est semblable à un plaisir perdu et ses regards des sous-entendus tellement ils se savent victimes d'une moralité trop pesante, on les frôle, on les rencontre, on les cherche, mais l'amour pour la femme a des formes multiples et contradictoires qui l'obligent entre autorité et séduction. De l'âge des premiers émois à celui de la puberté, suivis d'une adolescence qui les fait femmes entre déni et mensonges, elles ne sont que fraicheur et naturel séduisants, et une attitude, un sourire, une aura insolente, car de nature plutôt réservées elles aiment et s'attendent à ce qu'on aille vers elles. De ce fait elles deviennent des prisonnières mais pas toujours consentantes, mais dont on parle avec pudeur, lucidité et tendresse malgré qu'elles nous mettent en feu et tout autant incapables de faire correspondre nos rêves à nos souvenirs, davantage peut-être faire d'elles nos printemps éternels. Les femmes que nous emprisonnons depuis toujours n

" LE COEUR TROP GROS."

    C'est parce que j'aime l'amour avant tout que j'étais rendu à des baisers volés, des promesses non tenues, et que je dois mes premiers vrais cris d'amour à des filles de joie, toutes celles qui enterrent leurs illusions et leur jeunesse en faisant taire leurs sentiments profonds. Et je me suis mis à jouer à l'amoureux plus que je ne l'étais vraiment, allant découvrir l'univers des femmes et des premiers émois, ces longues nuits qui ne devaient pas avoir de lendemain, et je serai je crois à tout jamais empreint de ces tristes bonheurs, ces étreintes fugitives du passé. D'une grande timidité et beaucoup d'orgueil j'ai appris à taire mes emportements, et refréner mes  comportements pour espérer flirter avec des romances ou des filles tristes à pleurer, si souvent avec une certaine bravoure et toute l' insouciance qui faisaient de moi un promeneur solitaire. Certaines  étaient vaines et futiles, d'autres fragiles et charmantes mais de

UNE PEINE, DES REGRETS

  Si tu ne t'étais pas effrayée de ma spontanéité, et de l'audace  qui ne servira toujours qu'à dissimuler ma timidité, tu aurais permis à l'homme que je suis dans le fond de faire émerger de tes yeux l'envie et le désir de le connaitre, et de le laisser t'emporter en ces jardins que sont le rêve et le songe. Où  peut-être était ce le fait de l'âge qui est le mien, ces ans que je reçois avec une certaine élégance et un sourire de connivence tellement ils ont été remplis  et riches de rencontres, celles qui changent l'homme en mieux parce qu'il est confronté à l'amour ou l'on vit pour quelqu'un d'autre que soi. Mais dans le peu que tu m'as donné à voir, en la profondeur d'un regard dont je me suis un fugitif instant approché j'ai cru déceler la beauté qui hésite à se dire, et se convaincre d'un lâcher prise nécessaire qui  pouvait transformer un sentiment qui n'est pas partagé en une indicible amitié. Il restera les

L'EMPRISE AMOUREUSE

  Dites lui que j'ai passé de douloureux moments à me demander en quoi j'avais failli et ou est le tort de subir l'emprise amoureuse et les d'ineffables émotions qui  vous traversent sans vous permettre la moindre alternative que celle de mourir longuement car ainsi vont les passions qu'elles blessent. Je sais qu'elle ne voulait aucunement me faire mal, elle qui a tant souffert, elle ne s'attendait juste pas à mon romantisme exacerbé par une beauté qui semble venir d'ailleurs, et des traits de visage si doux qu'ils gravent en vous l'envie de les toucher et leur faire dire tout ce qu'ils recèlent de secrets. Elle ne m'a pas donné la chance de partager nos ressemblances, ces chemins de vie qui parlent d'eux mêmes, ces enfances endolories par des questions demeurées sans réponse, et les regards dépourvus d' empathie alors qu'ils étaient supposés nous protéger, offrir de la douceur à nos yeux d'enfants. Pourtant j'avais ta