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Affichage des articles du mai, 2021

UNE TENTATION...

Il arrive qu'une femme éprouve l'envie de déserter une sphère intime vide, quitter une quiétude domestique car elle se sent au crépuscule de la vie, dans un véritable tourment de l'esprit, un mal particulier qui ronge, une  lassitude certaine quant à un quotidien sans surprises ni considérations. Pour juste aller à l'infini comme à un refrain, un mélange de vérités et d'illusions, une douce folie qu'elle embrasserait avec tendresse et nostalgie pour se sentir vivante, une fierté et une parade car elle arrive à la fleur de l'âge et qu'elle a envie de quelque chose de fort, une illusion attirante. Se cabrer contre la norme et rêver à une promesse qui est d'autant plus belle qu'on ne l'attend pas, les démons diurnes et amours éruptives qui font oublier une jeunesse passée, des occasions manquées, éprouver la séduction dans un ailleurs, quitter une vie bourgeois qui s'érode. Certains tournants qui jalonnent sa vie semblent une mise en péril d...

LES RIVAGES FUTURS...

Je suivrai cette ligne de coeur qu'est l'amour, jusqu'à n'être plus que le flot de douceur qui soigne un rêve enfantin jamais renonçant,  quant à des rivages futurs, et les aspirations de mon âme qui se sent tant à l'écoute et à l'espoir d'un ange. Je me vêtirai d'un mélange d'oubli et d'espérance, un souffle   minuscule  et fragile, face au coeur sauvageon et entêté d'amour qui veut descendre  au fond de soi pour briser le cercle de la solitude de nos deux coeurs au bord de l'épuisement. Dans un monde stérile ou absurde, l'abime infini d'un ciel creux, il n'est plus que l'absolu courage qui ose caresser l'espoir, un cri bref et désolé, des mots balbutiants quant à nos vies au coeur de l'obscur, et des rêves réduits en lambeaux. Mais au gré de l'eau qui suit la courbe de tes yeux et les années qui filent sans résistance, je soignerai ton corps et ton coeur brisé et tu ne seras plus l'étoile dans la nuit, un...

LA LUNE ME REGARDAIT...

  C'est comme si tu étais venue sur terre pour être mon seul univers, m'offrir un bonheur sans fin, m' éveiller  à la vie en permettant l'amour qui bouleverse, fait sourire et pleurer de la même manière dans la même journée tout en trouvant cela  normal... Je pensais en avoir terminé avec le chaos amoureux, ces moments qui nous laissent transis et parfois suspendus au bord d'un mot, un regard évasif, un sourire esquissé, l'instant de silence qui ressemble à l'éternité ou le coeur se confronte au néant. Mais je sais, je sais tout au fond de moi que tu es la seule amarre qui me fait aimer la vie, le seul soleil qui parvient  encore  à m'éblouir comme si avant toi il ne me restait  plus rien à ressentir, et surtout pas grand chose à vivre sinon ces choses déjà vues. Tu viens, tu m'emportes en me demandant de lâcher  prise, tu fais de moi l'enfant qu'il te plait d'amuser le temps d'une nuit qui s'avance trop tôt à mon gré, tu m'ép...

UNE ETOFFE DOUCE

     Lettre à ma fille... Je me ferai étoffe douce pour combler tes manques anciens, et je prolongerai notre corps à coeur qui saura étreindre  ta   souffrance jusqu'à la maitriser. Je me parerai de douceur, chercherai ce qui nous manque  ou ce qui nous a manqué, car j'ai la blessure d'une lucidité  qui se fait aussi brulante que le soleil. Parce que nous représentons  tout l'une pour l'autre, que le  manque d'amour est un manque d'amarres, j'embrasserai ton âme pour la libérer des violences  anciennes. J'obligerai l'amertume et la désespérance  à quitter nos vies pour une éternité printanière, dont les premiers bourgeons  seront ton sourire et ta beauté enfin retrouvés.

LE SOURIRE

                Le sourire de la lune... Tu as su faire fleurir mon âme En faisant taire ma souffrance, Et mon chagrin moins infâme En te racontant cette enfance... Qui troublait tellement de nuits Et me faisant les yeux de pluie, Avant tes mots pleins d'étoiles, Mon destin n’était que si pale... En des bras pour moi ouverts Il y a un rêve que je m'espère, Un si tendre souffle d'amour, Dont je crois le pour toujours.

UN ETERNEL VAGABOND....

 J' aime retourner à ces chemins dont je n'ignore aucun recoin, ces petits sentiers tortueux qui me blessent mais éveillent en moi tellement de choses passées et d'autres plus récentes qui obligent mon esprit à la solitude ou à la servitude que sont les souvenirs. Comme pour faire revenir l'enfant habitué depuis toujours à la résilience, aux incessantes brisures qui vont et viennent en lui sans que cela  ne l'impacte que comme d'habitude, tant il est enclin à détourner le regard de ce qui lui est trop souvent donné d'aimer. Il sourit toujours malgré tout tel s'il voulait remercier  les instants délicats qui se posent s J ur les bords de sa vie, l'effleurent le temps qu'il s'attache à eux pour se mettre presqu'à croire que le plus beau est là, plus vrai que celui qu'il n'a jamais cessé d'imaginer. J'aime le retrouver débordant de vie et d' humeur  joyeuse de toujours espérer en ce demain qu'il s'efforce d'in...

UNE PENSÉE LÉGÈRE...

Il y a la lumière venue du ciel  Et celle que tu mets en moi,  Qui est autrement plus belle  De mettre mon coeur en émoi... Le parfum qu’apporte le jour,  Et l’audace qu’a ton amour  Qui me rend vibrant d’espoir,  Quant à cette tendre histoire... Hier Il y avait toi, il y avait moi Puis est arrivé ce nous deux, Qui brille autant en nos yeux,  Que si c’était une première fois... À mon clair de jour. 

LA TEMPETE...

Une houle qui se fait  vague écumante,  Un récif perfide  caché à fleur d'eau, Et  des nuages  sombres cachés  Derrière   les hurlements de vent, Veulent donner à la mer  sa couleur de cendre, Elle d’habitude si sereine... Une brise douce  qui s'est changée  En ouragan,  qui se sentait capable  D'escalader  le ciel,  oubliant que l'aigle  Ne fuit jamais la tempête,  que l'amitié  sait  Survivre  au cœur même d'un typhon. Et toujours la présence silencieuse  Celle de l'enfance,  qui ramènera l'un  Et l'autre à la raison,  à une vie  Qui recommence  malgré nous  le lendemain,   car la clarté  réapparait  grandit, jus qu’à se faire arc en ciel.

AIMER DE MILLE FACONS ...

Dans un monde reclus au fin fond de tout, un pays exsangue et abandonné du regard des médias, livré en pâture à des vautours plus qu'à des hommes, il y a la femme chère à mon cœur, qui tente de faire tenir debout son clan malgré les aléas d'un destin horrifiant. Je regarde à travers les turpitudes d'un univers qui ne fait que s'éloigner de toute humanité, depuis des siècles par cupidité davantage que par nécessité, au profit d'une minorité de peu qui se croyant éternelle amasse des richesses dont elle n'évalue même plus la démesure. Nous voyons par ci par là de nouveaux  pharaons, des Napoléon, Staline, Mao Tsé Toung ou peu importe qui détiennent d'insolents pouvoirs, que subissent des milliards d'individus devenus des chiffres, des courbes, des simples  statistiques mais qui prennent le dessus. Je savais tout cela et bien plus encore, je connaissais Israël et sa paranoïa, une Afrique sous tutelle, une Chine qui sera le défi du siècle à venir...

LES MOTS DE L'AUBE...

    Mes plus belles pensées, mes plus beaux mots d'amour, ainsi que mes silences sont pour toi, tout ce qui fait que je me sens éperdument amoureux, ils viennent de si loin que je ne sais plus s'ils sont en moi, ou d'un ailleurs mystique qui se veut le plus inexpliqué  des privilèges. Car il est donné d'aimer, mais rarement à s'en rendre fou, au point que tout tourne autour d'un sentiment qui vous déborde et vous dépasse, vous fasse  rire et pleurer dans la même journée, comme si tout tournait autour du manque ou d'une présence. Parfois je suis heureux comme un enfant qui a obtenu ce qu'il voulait, qui va et vient vers ce qu'il aime, les yeux pleins des étoiles dérobées au ciel, jusqu'à s'éloigner de son monde,  celui dont tu ne faisais pas partie il y a très peu mais dont tu es devenue l'essentiel. Mais il m'arrive d'être en proie à une indicible tristesse, un gouffre que je me sais inventer pour me faire peur, comme s'il ne ...

UN TENDRE SOUVENIR...

  Je te regardais et je pensais à tout ce que je me sentais capable de faire pour qu'un jour tu daignes me voir, m'offrir un peu de ton temps et peut-être bien me sourire, jamais je ne m'étais dit que tu t'arrêterais sur mes mots, sur ce que je pensais tout bas... Tu aveuglais mes jours et peuplaient mes nuits, tu étais l'horizon qu'il me plaisait de suivre du regard, le ciel qui recouvrait mes doutes, mes envies autant que mes désirs, la vie que je me rêvais qui passait tellement à côté de moi que je me sentais à nouveau un enfant. Je t'ai aimée longtemps avant que tu saches à quel point j’étais amoureux, si loin de penser que je ne trouvais le sommeil que dés lors que tu m'avais daigné un instant d'attention, des mots tous simples qui pour moi revêtaient une importance capitale, presque divins. Ce fut une longue quête ou je te gagnais et perdais sans cesse, sans vraiment jamais baisser les bras, car sans toi je savais n’avoir plus cette envie qui m...

MON ENFANT...

            MON ENFANT...   tu es telle une lumière tremblante Une aube tellement incertaine,  Dont j'irai partager les peines, Et cesser tout ce qui la  tourmente. Telle une étoile tombée tôt du ciel,  Une brise d'amour qui s'égare,  D'un destin qui cherche querelle,  En l'offrant si jeune au hasard. Je déposerai l'aube dans tes yeux, Empreints de ce qui a été perdu,  Afin qu'un jour toutes les deux,  Ne soyons plus des anges déchus...

REVERIES SECRETES...

  A celle qui a fait une entrée tout en douceur mais fracassante dans ma vie, que je connais par coeur, plutôt par le coeur, j'aimerais dire que je me sens tel un intrus dans le jardin des merveilles, un dévot  transi de désirs quant à ce regard hardi et fier. Il y avait en moi l'Orient fantasmé qui jouait et ricochait dans mon imaginaire, ces regards légèrement ironiques et coquins d'excellence, avant qu'elle arrive avec ce léger sourire qui semble  juger de l'effet qu'il procure, dont je suis tombé follement amoureux. Depuis pour moi c'est comme un temps entre parenthèses ou j'entends chanter les oiseaux, en espérant la mélodie amoureuse de cette femme d'Orient pour vivre l'instant délicieux ou le charme et la grâce communient sous le bleu du ciel, le fond vert des palmiers. Je n'ai d'autre désir que la humer, sentir son tendre parfum d'ambre et de jasmin, effleurer juste effleurer la douce poitrine d'une rêveuse troublée et dis...

UNE FRAGRANCE D'AMOUR...

  S'il m'était possible d'arrêter ma vie là ou je le désire, je choisirai de demeurer auprès de ce rai de lumière survenu sur le tard et qui me comble, l'éternelle senteur qui s'en vient créer en moi un impétueux désir, un abandon passionnel, qui se veut pour moi un reflet caressant. Dés le murmure de l'aurore, au sortir du pays des langueurs, une femme m'apparaît revêtue d'une soie nuptiale, prête à habiller mes pensées de ces  habits de quiétude, qui me font devenir l'enfant insouciant que jamais je n'ai été, trop tôt enfermé dans les serres de l'obscur. J'ai souvent eu le cœur cadenassé par les vapeurs grisâtres de la solitude, ne trouvant point l'écho qui me convenait, la senteur vivifiante qui serait au clair de mon âme une souvenance aimée, un lieu édenien qui reposerait mon âme qui n'a jamais eu le loisir de se lâcher. Elle se veut la lueur violine, l'arpège envoutant qui appelle à vivre des fragrances d'amour,  qui...

UN SI PROCHE RIVAGE...

LETTRE A UNE FEMME.  La vie a cela  de terrible   qu'elle nous fait faire des rencontres merveilleuses que nous ne  vivrons que si petitement  car notre chemin de vie est tracé depuis  si  longtemps, tout autant que le leur bien souvent, laissant en nous un gout d'amer qui gâche ce que nous semblions avoir édifiés. Parfois nous sommes juste bien dans ce qui ressemble à un cocon délicat dans lequel nous nous oublions, laissant le temps s'écouler à l'ombre l'un de l'autre sans poser de questions, habitués à vivre ensemble tel tout ce petit monde qui nous entoure.  Mais comme si l'ennui déplaisait au destin qui en s'amusant à rebattre les cartes, les mélangent si bien qu'il en sort des histoires qui ne seront toujours que des fantasmes plutôt qu'une  vie rêvée , tellement tout semble irréel comme si nous n'étions déjà plus nous.           Le temps aidant nous prenons conscience de ce rivage devenu tellemen...

LA ROSE ET LE BOURGEON...

La rose et le bourgeon, Quelle histoire d’amour... La rose protège toujours Son bourgeon, S'il fait chaud elle étale  Ses pétales délicats, Pour qu’il se rafraîchisse  Dans leur ombre.  Lorsqu'il fait froid,  Elle l’enveloppe  De ces mêmes pétales,  Qu’elle a préalablement Réchauffés, Du souffle de la tendresse.  Et dés qu'elle sent Son bourgeon  En danger,  Elle relève ses épines  Prête à s'opposer, Au plus furieux des vents.  Quand il est triste,  Elle le caresse  De son doux parfum, Et le balance Dans son cœur,  Prête à lui offrir  Le soleil de sa vie  Afin d'entendre, Son âme lui sourire.  Quelle histoire d'amour.. Si pur et transparent, Autant qu'une rosée  Bien matinale,  Luisant en perles  D'une authentique beauté.  Quant au bourgeon, Aussi fragile Qu'il puisse être, Il a vite appris  A protéger le cœur, Si précieux de sa rose.  D'éloges de poèmes, Offerts en étoiles...

UN FOULARD TISSE A L'AUBE ...

Avec des éclats  De mots Je t’inventerai  Des jours,  Qui seront plus beaux,  Que tous les rêves D'amour... Tout en n’étant que soleil  Levant L’aube d’un bien tendre  Sourire,  Qui voudrait tellement  S’offrir  Tel un bel et si heureux Enchantement. Et j’effacerai l’écume  Des nuits Qui laissent en toi  Leurs pluies, Leur substituant Tous nos rêves, Devenus de si douces  Trêves...   Il fallait une jolie réponse ...

LES ARBRES QUI S'ECROULENT...

LETTRE A NOUS TOUS.... Ces derniers temps j'ai été confronté à tellement de décès, assisté  à tant d'enterrements que j'en ai été fortement ébranlé comme si je m'ouvrais à l'intérieur, que d'un coup j'étais habité de sentiments contraires, prêt à franchir le seuil d'une autre existence. Je me suis vu joindre les mains en un geste de prière,  et prononcer les mots qui n'ont jamais dépassé  ma pensée, car j'avais la sensation que deux mondes se rapprochaient de manière rassurante et porteuse  d'espoir, malgré le fait de vivre de cruels tourments. Il est difficile de trouver les mots pour partager des moments douloureux, quand d’autres voudraient que le monde s'arrête et que l'horloge tourne en arrière, d'essayer de leur faire comprendre qu'il faudrait plutôt  vivre  la mort telle  une nouvelle naissance. J'ai d'abord été figé par les visages sans vie à en avoir le coeur serré, une douleur profonde et intime,  tellement i...

L'INSOMNIE...

  Lorsque le souffle du passé vient t'embrasser d'un  seul  détail qui passe  par là, d'une pensée innocente qui traverse l'esprit, d'un amour ailleurs que là ou tu le  voudrais, tu te mets à l'envers sans t'en rendre compte, et tu invites tes démons au dialogue. Dés lors que cela survient au moment ou tu voudrais bien t'endormir et que tu t'y efforces, tu te sens comme si l'on forçait les portes de ton esprit, qu'on s'emparait de ta volonté, t'obligeait à retourner là ou tu aurais aimé ne plus avoir à aller. Plus tu repousses ce dont tu ne veux pas, davantage tu t'ouvres à l'étrangeté d'une nuit qui n'en sera pas une, balayée par des instants de lucidité douloureux, de semblants de sommeil étranglés par des souvenirs qui te reviennent et de manière insidieuse te narguer. Et s'égrènent les heures qui rongent ta nuit,  semblables à des éternités qui t'entrainent dans les eaux boueuses du passé, ramenant à toi de...