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Affichage des articles du novembre, 2024

LE SENS DE LA BEAUTE

 Vous semblez tellement à l'aise dans votre beauté  que c'est à se demander si  elle n'est pas l'essence qui charme notre regard, l'imprègne d'un sentiment qui va au delà de l'apparence, car s'il vous sent toute en intériorité et si pleinement en poésie il ressent aussi un cœur d'une tendre vulnérabilité. Vous donnez tellement de sens à la beauté, celle qui vous prive souvent de bien des libertés mais qui vous nourrit d'illusions, une façon innocente de vous sentir belle en étant vous même, et emplie d'une lumière profonde et mystérieuse qui fait que votre cœur parvient à se convaincre qu'il est heureux. Le charme qui vous sied si bien ne pourra que s'approfondir à l'aune du temps qui passera sur vous, si légèrement que vous resterez ancrée à l'enfance, là ou la petite fille s'est toujours entendue dire à quel point elle était belle, comme si elle ne devait être que cela et surtout besoin d'en être assurée.            ...

A LA MAMAN DE WALLY

 Bonjour,   Comment vous saluer sans être importun, vous sourire sans que cela ne vous interroge quant à des intentions dont vous ignorez la finalité, et même si je vous trouve fort avenante je reste inquiet quant à la façon dont vous percevrez l'élan qui me pousse à aller au devant de vous, bien simplement. Je mesure à quel point il n'est point aisé d'être une femme, belle de surcroit je dois aussi l'avouer, car qui ne remarquerait pas votre port altier et si plein de grâce qui vous drape de l'indicible et mystérieuse aura qui attire le regard, relègue la raison à moins de prudence au risque d'être si mal compris. Vous savez, les choses nous étaient bien plus faciles en d'autres temps quant au fait d'appréhender le féminin, lui faire part d'une soudaine admiration que nous ne saurions contenir au risque de passer pour un gougeât, car à la beauté il faut signifier autrement que d'un regard qu'elle nous éprouve. J'aime avoir le droit de vo...

MON ONCLE

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      Le 28 juin 2020  J e pense souvent à toi, à la vie que tu n'as pas eu  le loisir de vivre et il va tellement de soi que vous restez à tout jamais mon père et toi, mes référents ultimes, ceux qui ont fait mentir le destin, en nous permettant une vie bien meilleure, en nous protégeant avec un soin jaloux. Né dans cette terre de liberté qu'est la montagne qui t'a donné le sens de l'effort et l'esprit d'indépendance, tu as acquis la rudesse et la férocité des montagnards, fait tiens les archaïsmes nombreux, appris le patient labeur qui fait les hommes. Je ne puis aller sur les chemins abrupts et parfois inconnus de l'histoire des miens sans croiser la route du dinosaure, délinquant ou poète mais toujours magnifique que tu étais, que je n'ai pas eu vraiment le loisir de vivre, car parti trop tôt. Tu ressemblais tant aux contraintes de l'altitude, du relief et du climat qui ne laissaient guère le choix, à ces lieux de contraintes et de dangers, ces m...

GRAINE DE CHAMPION

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    GRAINE DE CHAMPION  Il joue avec la vie, et s'amuse de ses propres cris Et toujours il s'élance au devant des soucis, Car alentour le monde semble combien fatigué Et aimerait tellement le voir un instant s'arrêter.  Mais lui n'a guère cure de tant de remontrances, Il va, il court, et vole vers la si tendre enfance Le drapant de joie et mille et un petits bonheurs Qui gonflent la voile du bateau qu'est ce joli cœur. Il fait tâche en un monde qui lui parait si sérieux, Qui le fuit constamment même s'il est curieux Au point de s'amuser de le voir autant consterné  De voir qu'à la vie on peut d'autres choses préférer. Mais tout au fond de lui il y a une toute petite voix, Bien rassurante, presque divine qui dit tout bas Des vérités dont seulement l'enfance peut se saisir Et inconsciemment le forcent à davantage sourire. Il parait nous appeler à lui faire un peu confiance, Mais ne l'entendent guère ceux dont l'impatience Frôle l'hystér...

LES NOEUDS DU COEUR

    le 21 février 2020   Le bonheur semble se cacher en brillant de belles couleurs, le temps a  permit  tous les rêves de jeunesse, les sentiments frivoles, les soupirs des amours dans des jours heureux, des jours mauvais.  Les ardeurs de l’adolescence  ont été portées haut par une espérance qui avait la candeur pour symbole, qui pensait que l’amour faisait souffrir mais que l’on n’en mourrait pas, comme un mutilé qui survit à une  blessure .  La raison blasphème voltige sur nos plaies en poussant des cris d’orfraie sur nos tendresses douloureuses, les rêves aimés, le désir du moment tant une âme libre erre à son plaisir.  L’espérance traverse les mondes pour que l’on n’ait pas un mur tournant pour seul horizon, mais plutôt l’infini sous l’ombre de leurs cils, ces tiges toujours dressées et triomphantes qui promenaient leur ennui de sultanes.  Promptes à se suffire d’un baiser qu’un soupir avait promit, ces regards qui ne sont que ...

J'AI ETE INSULTANT

  19 juillet 2020 J’ai été insultant, moi qui n’ignore rien de la force des mots, de l’hérésie de la méchanceté. Je me suis montré un exécrable trompeur, ne me contentant pas des tranquilles moments si doucement perdus pour avoir prononcé un seul mot, en l’occurrence banal mais qui a frappé autant que dérangé. "vulgaire " j’ai osé dire à une femme qui tantôt se reconnaîtra qu’il lui arrivait d’écrire des choses qui au vu du contexte social actuel la dévalorisait, autant qu’elle contribuait à dégrader l’image des femmes d’autant plus qu’elle pouvait et savait écrire de bien beaux textes. Je vous laisse le soin de débusquer ses poésies qui m’ont dérangé, tout en bénéficiant du silence accommodant de celles qui détestent la polémique, celle qui pourtant est la seule qui fait avancer les choses. Je ne suis pas de ceux qui pour plaire se renient sans chercher à savoir ni considérer, surtout face à une amitié qui se dérobe et fuit, ni franche ni fidèle qui rend mon cœur amer. Les n...

JE ME SENS TEL UN GAMIN

 26 septembre 2020  Il m'arrive de me sentir tel un gamin, suspendu à mes envies, mes désirs et tellement de frustrations.  Un enfant en proie à sa soif de tout de n'avoir jamais rien eu, auquel rien n'était dû et ce depuis que ses yeux se sont ouverts sur le monde. Je vais de l'adulte à l'enfant en un rien de temps, l'humeur vagabonde, l'âme trop souvent vacante comme cette infinie tristesse qui a élu sa demeure en moi. J'ai grandi, suis devenu un homme mais je traîne toujours derrière moi la mémoire de ce qui m'a été refusé, pas permis de par mes conditions modestes. Je ne vais pas retourner vers ce désert affectif, ces larmes dissimulées, ces angoisses nocturnes, et mes peurs diurnes, pour justifier la personne que je suis devenue, mais juste dire que parfois je me sens tel un gamin. Lorsque je suis amoureux je deviens le meilleur comme le pire, le jour et la la nuit, l'ange et le démon, à m'en donner l'envie de pleurer. Comme si c...

UN TEMPS D'AMOUR

   01 juin 2021 La nuit est de sable, ton songe est un rêve blanc sur lequel tu étends tes désirs sans ne jamais oublier le sel de tes pleurs.  Nous avons des cœurs si simples et si crédules qui voient passer les ruines de nos jours sous des efforts superflus alors que la vie ardente s’incline devant nos espérances vaines.  Nos pas sont égarés sous un frivole soleil, une lune pensive émus de douceur sur le fond obscur de nos destins pour un chaste devoir qui soutient l’âme sans nous consoler du bonheur.  Nos vœux ne sont que de douces illusions, des récréations pour nos cœurs tant un amour est triste ou le devient un jour, pour les abeilles endormies qui oublient leur route.  L’été de nos vies s’en va pâlissant, prenant l’accent des illusions d’un amour de vingt ans, des regards pleins de feu, ces gestes si connus, ces airs si touchants qui devraient nous rappeler qu’il est l’heure d’agir et celle de se souvenir que l’existence se dépense.  L’avenir se...

LE PRESENT EST UN FEU DE JOIE

    01 juin 2021 Il te faut apprendre à écouter les jours, les liens tendrement tissés savoir que même si nous sommes si tiraillés dans cette courte vie notre bulle d’amour peut rimer avec toujours.  C’est tel si j’entendais trembloter ta voix, voyait une petite fille dans un immense champ avec ses yeux d’autrefois me raconter des plaies en profondeur, un chapitre qui n’a pas de fin.  À la moindre peccadille nos espoirs semblent éteints, nous nous retrouvons dans l’hiver de l’absence, l’auréole dorée venue d un autre temps ne ressemblant plus qu'à un feu de joie.  On se tue trop souvent à différer de vivre, à oublier la nature amoureuse dans de grands bois sourds, devenant les aiguilles désenlacées d’une montre, au lieu de faire des bouquets à la saison des roses.  Imperceptible et taciturne le temps s’articule entre don et retrait, grâce et incertitude, les heures n’étant que des pièges alors que le bonheur n’est que dans la lyre et l’amour.  Nos hist...

LES FEMMES ET LA RELIGION

    01 juin 2021 Toutes les religions sans exception sont à l’encontre des femmes, des libertés et des droits  de tout un chacun, en nous dictant notre façon de voir les choses.  Au même titre que toute tradition, culture, coutume ou système qui enferment les individus dans des croyances dépassées la plupart du temps, par le progrès ou le savoir.  Seuls les mots ont des connotations différentes, les discriminations devenant de simples inégalités, non pas une pression, oppression, appropriation, domination.  Les religions méprisent les femmes et prônent la réduction de leur personnalité, un sexage qui les privent de leur individualité corporelle.  Asymétrie, ségrégation, leur maintien à distance des lieux de décision tentant de maintenir un système où la moitié de l’humanité confisque ses droits les plus élémentaires à l’autre.  L’homme se doit à Dieu, la femme se devant aux hommes quels qu’ils soient du simple  fait de leur masculinité, que ...

LE REFLET DU MIROIR

       Le 01 juin 2021   Le fluide insaisissable et indéfinissable, la brume de fond où nous nous mouvons lorsque les sourires se cherchent et se répondent est souvent la quête de l’ombre qui rend plus vive la lumière.  Nous aimons pour chanter l’amour qui nous crée et se délivre tout en gardant nos âmes d’enfants aux rives incertaines dont nous souillons les libertés. Le passé ne voit pas le présent, ce n’est que le son des cœurs imaginaires, de nos âmes amoureuses qui nous parviennent tant l’amour est un grand poète et la séduction une violence cachée.  Dans un folâtre emportement il recherche l’orgasme du flamboyant, ces terres brûlées, étranges grâces dont diverses beautés se parent et que nous buvons comme des poisons.  Lorsque nous nous disons amoureux nous ne mentons pas, nous ignorons où nous en sommes, nous vivons des illusions partagées ou pas qui suscitent de l’admiration avant que de se fondre dans une sourde hostilité.  L’amour e...

AU FIL DE MES ESPOIRS

  01 juin 2021    Au fil de mes espoirs. Au fil de mes espoirs, en rendant plus légers nos dires tu nous as inventé un langoureux vertige bien plus grand que le néant vaste et noir. Au fil de tes sourires, j’ai oublié l’ombre fuyante et pâlie d’une enfance qui n’était que silence ou j avais froid dans une valse mélancolique entre les nuages de mes colères.    Je m’étais accoutumé à ce chemin et à mon esprit naufragé, et tant un nocturne zéphyr qui me brisait tout en me laissant entier, malgré mes pas égarés les pleurs restaient en moi  Tous ces jours sombres de ma vie m’ont fait la plume en délire, qui me sert tout autant qu’elle me fait souffrir, elle seule permet que je dévoile mon âme qui sanglote jusque dans le sommeil.  Mais la nature est belle pour qui la voit, dans le silence d’un soir léger et calme tu es venue me recouvrir de l’ivresse d’un nouvel horizon, effacer mes pâleurs sans charme, amuser nos bleus myosotis.  Tu étais aussi le cœur...

LE FEU DE TON CARACTERE

     Le 01 juin 2021                   Détruire celle à qui tu tiens             Il y a dans tes yeux une lumière animale qui me déshabille, effarouche mes mots, me fait dériver à l’envers du temps.   Comme si en te promenant sur les rives de mon âme tu faisais danser mes sens sur les dérives du monde.  J’aimerais guérir de ton sourire d’ange, de ton âme pure qui te rend belle et m’achève,.  Juste pouvoir m’endormir libéré de mon tourment, fuir le feu de ton caractère toujours à l’affût de mes écarts.  J’aimerais être un voleur de nuit pour errer dans le secret de tes rêves, effleurer du regard le tissu qui te sert de vigile.  Imaginer la sève de tes lèvres, assouvir ce fol espoir  qui rend presque le monde irréel.  Et demeurer là jusqu’à l’aube qui argente les sommets, revêt de tes grâces mes désirs éphémères de la magie d’une mort qui suspendrait le te...

J'AI LE COEUR BATTANT

  Le 04 avril 2022   Désir éternel, chimérique et touchant  Illusion d un mot plaintif et chantant,  Je traîne sur le chemin un cœur battant,  Trop enclin à s’attarder sur des feux errants.  Le présent se fait vide et triste  Du sentiment dont rien ne subsiste, Mon cœur souffre depuis qu’il est né,  De voir trop vite ses illusions dissipées. Dans un sommeil égal et murmurant, J’entraîne la caresse ingénue des mots,  Pour que du cœur qui jamais ne prévaut,  Je retire ce qu'il y demeure d’innocent. Les pleins de ce cœur, limites de mon être  Viennent estomper le feu de son visage,  Dans ses yeux il est de sombres présages  Où semblent se noyer même les peut-être. L’amour qui rêve des fleurs dans les yeux  Ses pensées qui ne sont plus à moi,  Tous ces mots devenant si hasardeux,    Que déjà je ne leur emboîte  plus le pas.. Le jour naît et meure dans l’ombre,   En un chemin capricieux de vanités ...

LA CAGE DES NON DITS

 24 Décembre 2022  Il y a une douleur qui rode toujours, la sorte de nuit qui tombe sur notre vie, l'épais nuage noir qui nous engloutit et qui ne sont que les résonances de nos tourments, la cage des non-dits. Et puis il y a l'acte enchanteur d'écrire pour aller mieux, et ne plus faire que ca sans se sentir pour autant plus léger, malgré tellement de ces mots qui sortent de nous sans avoir été réfléchis.  L'écriture est inconsciemment des larmes furtives choisies en notre cœur profond, une vie dont on déroule le fil, un chagrin intérieur qui font que nous semblons être par principe et par convenance ! Tel si pour désancrer l'âme, taire ces silences hurleurs, une main discrète d'une légère caresse faisait le tri dans nos émotions, allait à un moi profond avec tendresse et une tendre complicité. Comme si pour juguler un manque ou un besoin nous devions impérativement caresser le temps avec notre cœur et revenir à ce qui est essentiel, embrasser un tout autre cham...

AYDEN

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 Le 07 octobre 2022 AYDEN   Avec toi j'ai compris  que la vie est un monde  et un voyage sans fin,  que je pouvais vivre ma joie sans la freiner,  très simplement en vivant  de l'essentiel,  car le parfum de la vie  ne se soumet pas à des règles,  il est dans une énergie joyeuse. Tu as tout juste cinq ans  en ayant vécu  chaque jour  tel une aventure,  moqueur et tendre  mais te projetant  sans cesse  au devant de toi-même,  rien ne te coupant jamais  de ton âme d'enfant  qui se remplit  d'instants toujours fugaces. C'est comme si tu avais  la capacité à t'amuser  et t’émerveiller  d’être en vie,  une joie de vivre délicate  et légère  qui fera toujours  que pour toi,  éclater de rire  et bondir de joie  c'est ici et maintenant  et surtout  d'une manière spontanée. Parfois comme à l'instant  en semblant te perdre...

FULGURANCES

   Je vis en attendant l'absolu qui ne viendra pas, mais ce ne sera en aucun cas le fait du hasard, je fais mon chemin seul en un huis clos improbable entre les méandres de mes rêves et tant de désirs impossibles, car je suis toujours en quête de sens sur une terre ravagée par les guerres et toutes sortes de misères. Entre colère et espoir je ressasse des souvenirs, les fulgurances de mes pensées d'hier s'étant heurtées à une vie devenue une étrange demeure faite de silences et de mensonges et des nations réduites aux disputes et réconciliations qui rendent toute chose éphémère en soi, sans avoir notre mot à dire nous subissons. Et les hommes se perdent dans les non-dits, les peuples amers et désenchantés n'attendant que celui qui  réécrira l'histoire, celle authentique que nul ne connait mais que certains ont enseveli depuis des temps immémoriaux, et jusqu'à nous faire douter qu'elle ait vraiment existé comme dans les contes d'enfants. Qu'a t-on fai...

L'HISTOIRE

  L e ciel était au rendez vous de l'histoire dont il voulait que je me souvienne, car tu es de ces femmes qui marquent de façon irréfragable l'homme que tu veux mettre en valeur, car toi tu es lumineuse par nature, et il n'est nul besoin d'en rajouter, ta beauté  seule t'habille de toute manière.     Pour ma Joss d'amour 

MA CANDEUR

    Et puis si par quelque hasard survenant par là, elle arrêtait ses yeux sur les miens, dans un instant qui me figerait sans trop savoir quoi dire, non plus pouvoir articuler les mots qui feraient de moi un pêcheur tellement un homme Dieu le sait n'a pas les armes pour se défendre de la beauté féminine. Car quoi lui dire qu'elle ne sache déjà tant ma fragilité est flagrante et mes gestes si maladroits des choses qu'ils ne veulent pas laisser percevoir et dont elle sourit depuis ce jour premier ou nous avons échangé un bonjour, que moi j'ai retourné de mille et une façons pour lui faire dire bien autre chose. Il est si difficile d'exprimer avec des mots l'envie et le désir à la femme que l'on connait à peine, même si ce n'est pas la première fois, car une impression de vertige et de sidération empêche le naturel qui conviendrait à ces moments là et que vous ne pouvez que bafouiller des sons qui ne disent trop rien. Et te voilà toi l'amoureux des mot...

C'ETAIT HIER

  Même si les ans ont traversé nos vies, que nous ne nous voyons plus et que nos échanges s'écourtent de plus en plus, ne va pas croire que s'essouffle le sentiment qui m'a il y a une douzaine d'années pris de court, et changé comme j'ignorais que cela fût possible, tant j'étais englué dans mes propres problèmes.     Tu étais de ces femmes qui sans rien faire captivent  l'attention et dont le sourire ne semble jamais feint, tel si la vie leur était constamment une heureuse promesse, alors que bien souvent elles sont emplies de brisures, des blessures qu'un charme certain contraint à la discrétion, peut-être par délicatesse.  Je n'ai pas osé briser la distance que tu mettais entre les autres et toi, tu n'étais point fausse mais tu avais l'air emprunté de celles qui ne sentent pas entendues et n'ont plus confiance en elles, des femmes en colère mais ne le disent pas, et emplies d'une rage qui les habite et les dessert car tournée vers e...

ELISE OU LE GOUT DU CIEL

Lettre à l'intention de ASSYA, ELINE, FIDAE, INAYA et RANIM, On n'a certainement pas pris le temps de vous expliquer le nom sur le fronton de votre école, comme d'habitude on honore d'une plaque, un nom de rue en pensant que cela est suffisant.  J'ai eu l'idée de vous écrire ces mots lorsque j'ai demandé à Ayden s'il savait qui était Elisa de la Roche et qu'il m'a répondu par la négative.   A propos de votre école dont le nom ne vous dit rien et qui pourtant est grandiose au même titre qu'un Saint Exupéry, car Elisa de La ROCHE a été la première femme au monde à avoir obtenu le brevet de pilote d'avion. C'était il y a plus d'un siècle que l'histoire incroyable d'Elisa a eu lieu, car entre modernité et émancipation elle s'est faite une place au soleil en rivalisant d'audace avec les meilleurs, qui étaient des hommes principalement et ainsi faire évoluer les mentalités.     A LA CONQUÊTE DU CIEL Les femmes depuis tou...

ON BROIE DES PEUPLES

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  Ces enfants et ces femmes qui semblent n'être pas de notre monde tellement ils sont abandonnés, en proie à un déni généralisé nous demanderons un jour prochain des comptes, car il en est toujours ainsi que les lâchetés d'un jour vivent à jamais pour toujours au regard de l'histoire. Nous retenons fort peu les leçons du passé, ces colosses aux pieds d'argile depuis longtemps disparus sauf dans les livres, les commémorations pour se donner bonne conscience, car ceux qui envoyaient leurs jeunesses à la désolation meurent davantage que s'ils étaient morts une fois pour toutes. Toutes ces nations livrées aux feux meurtriers des puissants de ce siècle qui n'auront pas assez de ceux à venir pour méditer sur les horreurs commises au nom d'une justice, qui se décline par les bombes mais qui tuent intérieurement ceux qui se sont affrontés et quelle que soit l'issue.  Nul ne sortira indemne de ces conflits devenus des banalités pour les médias qui en se taisant f...

UN REVE QUI BLESSE

  Il est une histoire qui ne naitra jamais, même si elle avait un parfum insaisissable, qui restera à jamais figée dans les soupirs de l'éternité, l'amour avoué entre des aubes et des crépuscules qui n'ont pas suffi à lever des appréhensions, des doutes et tant tes peurs de mal faire. Elle m'a plongé dans l'incomplétude et les nuits solitaires ou j'osais m'avouer ma vulnérabilité pour ton sourire empli d'évidence auquel j'aurais préféré la tendresse des non dits qui laissent des relents de regrets, mais point nourri l'espoir de ton corps accueillant mon si vif désir. En moi toujours tes regards qui brulent suspendront mes pensées, aliéneront mon esprit à ce que tu m'as découvert et auquel je ne m'attendais nullement de croire que les rêves ne sont là que pour supporter une réalité qui ne permet rien, sinon des désillusions qui froissent la vie. Je n'effacerai jamais nos conversations pour te garder encore un peu, tels ces souvenirs qu...

UN SENTIMENT DELICAT

 Elle n'est plus tout à fait une étrangère mais elle fait à mon cœur quelque chose qui le plonge dans un état de sidération tel que la raison semble inutile à le convaincre qu'il n'en sera rien, sinon des mots qui ne rencontreront aucun écho car en ses regards je ressens la femme empreinte de valeurs. Depuis peu je bataille sitôt l'aube venue   pour éloigner mon esprit du désir d'elle qui le ronge, jusque tard le soir j'ai l'envie au corps qui  me tenaille et j'ai beau faire, constamment je me sens happé par la soudaineté d'un sentiment qui ne fait que s'amplifier alors que rien de sa part ne le présageait. J'aimerais pouvoir lui confier ce trouble en moi mais sans qu'elle ne s'en offusque, j'aimerais avec elle pouvoir rire de la chose mais je la pressent radicale, tel si elle allait éviter même dorénavant de croiser mon regard, ce qui ne ferait qu'accentuer ma peine, car je la perdrais davantage encore... Alors je contiens la...

UN VERBE " Grand Corps Malade "

🔴"Un verbe", très beau texte de Grand Corps Malade 🙌 "Un regard, une rencontre, un été, un sourire Un numéro, un mail, une attente, un souvenir Un appel, une voix, un début, un rencard Un horaire, un endroit, une venue, un espoir Une terrasse, un café, un dialogue, un moment Un soleil, une lumière, un cœur, un battement Une seconde, une minute, une heure, un plaisir Un aurevoir, une prochaine, une promesse, un désir Un après, une durée, une patience, un silence Un doute, un pourquoi, un regret, une distance Un retour, une surprise, un déluge, une marée Une suite, une envie, un projet, une soirée Une pleine lune, une virée, un instant, une pulsion Un frôlement, un baiser, une magie, un frisson Un accord, un avenir, une force, une destinée Une étoile, un poème et un verbe, aimer. Belle journée

VIVANTES AMOURS

  Le temps a passé et fait que je ne suis plus le même, non plus que la mémoire des amours vaines qui ne font que s'éloigner me laissant à des souvenirs fantômes, et des bribes d'instants heureux autant que douloureux tellement les sentiments laissent des blessures qui ne font que se rappeler à moi . Je me fie à mon cœur mais davantage à mes yeux qui me racontent la beauté des femmes, parce que c'est ainsi que je suis, fort et si fragile à l'endroit du féminin drapé de mystère, des regards profonds dans lesquels je me noie dans l'idée à chaque fois que je suis devant la rencontre qui me comblera. Les bonheurs d'hier se font des mélancolies tendres ou brutales selon que l'on s'aime encore même si autrement ou que l'un des deux s'éternise à retenir ce qui n'est plus, d'un vide que rien ne saura plus combler car il est du royaume de l'enfance, un monde qui n'a existé que dans une quête inassouvie. Aux cœurs qui m'ont fait une pla...

LA MONOTONIE DE SA VIE

 L'illusion et le désenchantement ont accompagné la vie que j'ai mené, inspirée par des hommes peu communs qui avaient la noblesse de leur caractère, savaient résister aux distractions et à la facilité tant autrefois il y avait des rêves, des sacrifices et des traditions communs, la vision d'un idéal. Le hasard et mes tentatives désespérées contre l'injustice qui dévore l'être m'ont conduit sur les traces de rêves qui n'étaient finalement que ceux des miens, et pour cela il me fallait passer outre à bien des choses, les difficultés, souffrances et tant les frustrations qui se font les fantômes de mes jours enfuis. Je n'ai été que le temps et l'espoir, bien loin de ceux qui n'ont point d'âme, pas le sens de l'orgueil pour faire reculer la tyrannie d'un destin qui nous avait enterré à la naissance, et sans jamais avoir eu le privilège des jours heureux de l'enfance, avec un sens du devoir qui oblige contre sa volonté parfois. Ma vol...

AGHILES

LES MOTS

      LES MOTS   Les mots sont nos amis, ils nous servent à dire de jolies choses, Mais lorsque nous les  utilisons mal ils deviennent méchants, Font pleurer ceux qui les reçoivent, et qu'ils mettent en cause Surtout s'ils n'ont pas encore l'esprit et le cœur assez grands. Ils sont faits pour nous rapprocher et tels des ponts suspendus Pour aller tel un envol de papillon vers celui qui demain sera Un camarade, un copain ou un ami qui ne nous quittera plus Et qui pour nous sera toujours là et surtout lorsque rien ne va. Ils séduisent quand le silence est pesant et qu'il faut avancer, Tant les yeux ne suffisent pas à se dire des gentils sentiments Nous les choisissons et les habillons de nos plus belles pensées Pour faire en sorte que l'autre s'ouvre en restant très confiant.    Pour la merveilleuse classe des futurs poètes du CE1 C du Blanc Mesnil                              ...

LES MOTS

                    LES MOTS.   Les mots sont nos amis, ils servent à dire des si jolies choses, Mais lorsque nous les  utilisons mal ils se veulent méchants, Font pleurer ceux qui les reçoivent et qu'ils mettent en cause Surtout s'ils n'ont pas encore l'esprit et le cœur assez grands.   Ils sont faits pour nous rapprocher, tels des ponts suspendus Pour aller tel un envol de papillon vers celui qui demain sera Notre camarade, un copain, un ami qui ne nous quittera plus Qui pour nous seront toujours là, et surtout quand rien ne va.   Ils séduisent quand le silence est pesant et qu'il faut avancer, Tant les yeux ne suffisent pas à se dire des gentils sentiments Nous les choisissons et les habillons de nos plus belles pensées Afin que l'autre se rapproche de nous en restant très confiant.      Pour la merveilleuse classe des futurs poètes du CE1 C du Blanc Mesnil...

NOUS DEUX.

    Nous deux ce pouvait être un éternel printemps, un ensoleillement permanent, et une incandescente lumière tant mes yeux me disaient à quel point tu étais sublime, mon cœur s'affolant de ta présence n'était plus que des battements que rythmaient l'ambre d'un regard toujours aussi magnifique. J'ai toujours du mal à me retrouver face à toi, au mystère qui te drapera toujours  même si tu avais permit le miracle du féminin qui t'habille si bien, et tellement les formes qui me rappellent qu'elles sont là pour tenir chaud quand la vie malmène, le doute assaille et les appréhensions guettent. Dorénavant tu es là pour me nourrir des regrets qui ne manqueront pas, même si je dois vivre plus longtemps encore car tu auras marqué mon corps, mon cœur et mon âme de ta beauté qui fascine, ta tendresse qui émeut et de la délicatesse qui te sied tellement, telle une sorte de seconde nature. Je n'ose plus entretenir le doux rêve que tu puisses t'entrouvrir à nouvea...