L'ABIME DE LA CONSCIENCE...
Une figure maternelle vacillante, qui fixe la fenêtre le visage fermé, comme s'il s'agissait pour elle de se retrouver dans le trou noir de l'éternité, nulle part au pays de l'absurde, là ou elle n'a plus rien à vivre, le regard racontant un désespoir qui s'entend. Des yeux qui s'égarent, prennent peur comme s'ils recherchaient constamment la maison de l'enfance, des comportements étranges, un langage diffèrent, un esprit qui se vide davantage de jour en jour, nous laissant avec une caricature pesante d'elle même. Quant le sommet du supportable et de l'incompréhension est atteint, que nous sommes confrontés à des situations pénibles et presque surréalistes, partagés entre réalité, douleur et révolte, il nous revient en mémoire la dévotion incroyable avec laquelle elle s'est occupée de notre père. Devant une fin de vie misérable nous oscillons entre toutes sortes de sentiments, avec le désir lancinant mais réel de tout laisser tomber, inqu...